CHARA DE.. Mon premier ici bas rampe affez tristement ; ON Mon fecond dans les puits trouve fon logement: Lève les yeux, mon tout reluit au firmament. (Par M. Lapleigné Ducoudray. ) ÉNIGM E.. Aux contraffes les plus bizarres L'homme en naisfant m'a deftiné Par M. Fr. Durruthy, Nég. à Bayonne.) LOGOG RIPH E. Es préféns que Cérès nous fait en abondance, La liqueur de Bacchus, les fruits délicieux,, 1 Les fleurs que le Printemps vient offrir à nos yeux, On trouve dans mon nom les tréfors de l'abeille ; De tous les maux connus un des plus dangereux ; Du citoyen des champs, les foins laborieux; tout. Lecteur, qui que tu fois, fans te mettre à la gêne, NOUVELLES LITTÉRAIRES. RECHERCHES Hiftoriques & Politiques fur les Etats-Unis de l'Amérique Septentrionale, où l'on traite des Etablif Jemens des Treize Colonies, de leurs rapports & de leurs diffentions avec la Grande-Bretagne, de leurs Gouvernemens avant & après la révolution, &c.; par un Citoyen de Virginie; avec 4 Lettres d'un Bourgeois de New - Heaven, für l'unité de la Légiflation. 4 Vol. in-8°. A Colle; & fe trouve à Paris, chez Froullé, Lib., quai des Auguftins, au coin de la rue Payée. APR SECOND EXTRAIT. PRÈS avoir relevé les erreurs de l'Abbé de Mably, le Citoyen de Virginie expofe les inexactitudes que M. l'Abbé Raynal a commifes relativement aux Etats-Unis, foit dans le récit des faits, foit dans les réflexions qui les accompagnent. Il n'eft perfonne qui n'ait lu avec enthoufiafine l'éloge que M. l'Abbé Raynal fait de Guillaume Penn, de fa légiflation, & des Quakers. Ceux qui aiment affez la vérité pour lui faire le facrifice même des illufions confolantes qui femblent honorer la Nature humaine, n'ont qu'à confidérer les mêmes objets dans les Recherches fur les Etats-Unis ils y trouveront des idées toutes contraires. Malheureufement pour la gloire de Penn, les jugemens du Citoyen de Virginie font appuyés fur des Mémoires authentiques, & principalement fur les remontrances que l'Affemblée de Penfilvanie adreffa à Guillaume Penn, en 1704. & 1707. On voit que ce Législateur honnête homme, ce véritable Lycurgue, comme l'appelle Montefquieu, ne s'occupa jamais que de fes intérêts perfonnels; qu'il s'exempta des taxes lui & toute fa poftérité; qu'il employa toute fon adreffe, toutes les reffources de fon efprit, à tromper les frères avant & après l'émigration; qu'il leur défendit d'acheter des terres des Indiens, afin d'en faire le monopole; que pendant fon féjour en Angleterre, il entretint la difcorde dans la Penfilvanie par les inftructions qu'il envoyoit à fes Lieutenans; que rempli d'idées folles & capricieufes qui le mettoient dans un befoin continuel d'argent, & abimé de dettes, il aloit vendre à George I la propriété de l'établissement, lorsqu'il mourut à Londres d'une attaque d'apoplexie, au mo ment de figner le contrat. On voit enfin qu'il fe rendit coupable toute fa vie d'une multitude d'artifices & d'èxtorfions. دو رو رو que Le jugement de M. l'Abbé Raynal fur le caractère des Quakers, n'eft pas, felon l'Auteur, plus conforme à la vérité le portrait de Penn. » Les Quakers, ditil, ont toujours eu comme les autres fectes, leurs fingularités, ils les ont en» core; mais la nature de l'homme ne change pas pour cela. Ces fingularités » les ont rendus fupérieurs aux autres en » quelques points, & de même en quel"ques points elles les ont rendus inférieurs.... » Le mérite principal des Quakers confifte » dans l'économie, & dans l'application, » aux affaires. En cela leur conduite eft » vraiment exemplaire & digne de louange. » Sur l'Article de l'hofpitalité, de la bien faifance, ils reffemblent aux autres. Sur " celui de l'hypocrifie, perfonne ne les égale; & quant au commerce, la déli"catéffe & l'équité ne font pas leurs ver» tus favorites. Tel eft leur caractère na» tional. Cela n'empêche pas d'ailleurs, qu'il ne fe trouve parmi eux, comme parmi les autres fectes, des hommes » du mérite le plus diftingué, qui femblent » avoir atteint au degré de perfection dont "P'homme eft fufceptible..... Les talens fu périeurs des Quakers dans l'art de ven»dre & d'acheter, ne fçauroient leur être conteftés. Ils entendent beaucoup mieux |