Collection des chroniques nationales français: écrites en langue vulgaire du treizième au seizième siècle, ÇáãÌáÏ 21

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Jean Alexandre C. Buchon
Verdière [et] J. Carez, 1825
 

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ÇáÕÝÍÉ 48 - Avignon. Ordonné fut du conseil du roi que il se départiroit au matin, son frère et le duc de Bourbon en sa compagnie; et prit congé à ses oncles le duc de Berry et le duc de Bourgogne; et leur dit que ils retourneroient en leur pays et que ils n'avoient que faire avecques lui pour cette fois, car il vouloit aller jusques à Toulouse, et là mander et voir le comte de Foix. Ses oncles se contentèrent moult bien de ce, car pour lors le conseil du roi étoit si grand que Berry ni Bourgogne n'y...þ
ÇáÕÝÍÉ 13 - Denis étoit couverte à ciel de draps camelots et de soie si richement comme si on eût les draps pour néant ou que on fût en Alexandrie ou à Damas. Et je, auteur de ce livre, qui fus présent à toutes...þ
ÇáÕÝÍÉ 22 - ... demeura en ses chambres et là soupa; et point ne se montra cette nuit. Et les autres dames, le roi et les seigneurs dansèrent et s'ébattirent toute la nuit jusques sur le point du jour que les fêtes cessèrent ; et retournèrent chacun en son lieu pour dormir et reposer, car bien étoit heure.þ
ÇáÕÝÍÉ 329 - Bernard d'Armagnac lui remontra toute l'affaire duquel il étoit chargé de par son frère, sagement et doucement, afin qu'il y eût plus grande inclination. Raymond de Touraine en répondit et dit ainsi: « Beau cousin, avant que votre frère soit entré trop avant en Lombardie et qu'il ait assiégé cité ni ville, il pourra bien avenir que je le suivrai. Mais encore est-il assez tôt pour moi et mes gens mettre au chemin. Si m'écrira mon cousin votre frère des nouvelles.þ
ÇáÕÝÍÉ 199 - Nous avons bonne garnison et forte, et si est bien pouvue; et si sommes gens tous de défense et de volonté et qui avons et avions autant cher à garder nos corps comme vous faites le vôtre. Vous ne pouvez perdre que nous ne perdions. Si par cas d'aventure vous êtes pris, vous finerez trop bien par raison, car vous avez grand...þ
ÇáÕÝÍÉ 52 - Tant fit le roi que il acquit des dames de Montpellier et des damoiselles grands grâces. Et voulsissent bien les aucunes que il fût là demeuré plus longuement qu'il ne fit, car c'étoient tous reviaux, danses, caroles et soulas tous les jours, et toujours à recommencer.þ
ÇáÕÝÍÉ 78 - Cette parole effraya trop grandement Betisac, et dit à ceux qui parloient à lui : « Ha, Sainte Marie ! Et est-il nul conseil qui y pût pourvoir? »— « Oui, répondirent-ils; de matin dites que vous voulez parler au conseil du roi; ils viendront parler à vous, ou ils vous manderont Quand vous serez en leur présence, vous leur direz: « Messeigneurs, je tiens Dieu avoir courroucé trop grandement et pour le courroux que Dieu a sur moi, me sourd (élêve) cet esclandre.þ
ÇáÕÝÍÉ 249 - ... si nous assaudront aux lances et aux épées et nous déconfiront. Et si ce advient, la ville d'Affrique est perdue pour nous sans recouvrer, car ceux qui sont dedans et qui la gardent se déconfiront d'eux-mêmes, car avant que nos gens soient venus ni rassemblés, ils l'auront prise par assaut ou par traité et la fortifieront tellement que trop nous pourroit...þ
ÇáÕÝÍÉ 103 - ... plus de trente lieues autour de lui ; et avez ouï comment il mourut et par quelle incidence; et comment au lit mortel il ordonna ses deux neveux Alain Roux et Pierre Roux à être capitaines du dit châtel de Mou l-Veutadour après sa mort.þ
ÇáÕÝÍÉ 253 - Sarrasins, qui pour lors dedans la ville d'Auffrique et dehors étoient, à prendre terre les chrétiens; car ils véoient bien que d'eux assaillir ils n'avoient pas l'avantage; et ainsi que les François venoient, bannières déployées et pennons déployés de leurs armes, ils se logeoient et prenoient terre et place de logis par l'ordonnance des maréchaux. Le duc de Bourbon, qui pour lors étoit souverain capitaine de tous eux, fut logé au milieu de tous moult honorablement et très puissamment,...þ

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