Lettres de Coray au protopsalte de Smyrne, Dimitrios Lotos, sur les événements de la Révolution française (1782-1793)Firmin-Didot, 1880 - 285 ãä ÇáÕÝÍÇÊ |
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ÇáÕÝÍÉ 198 - Je recommande à mon fils, s'il avait le malheur de devenir Roi, de songer qu'il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, qu'il doit oublier toute haine et tout ressentiment, et nommément ce qui a rapport aux malheurs et aux chagrins que j'éprouve, qu'il ne peut faire le bonheur des peuples qu'en régnant suivant les lois...þ
ÇáÕÝÍÉ 197 - Paris , par ceux qui étaient mes sujets, et privé de toute communication quelconque, même, depuis le 1 1 du courant, avec ma famille ; de plus , impliqué dans un procès dont il est impossible de prévoir l'issue , à cause des passions des hommes, et dont on ne trouve aucun prétexte ni moyens dans aucune loi existante , n'ayant que Dieu pour témoin de mes pensées, et auquel je puisse m'adresser, je déclare ici, en sa présence, mes dernières volontés et mes sentiments.þ
ÇáÕÝÍÉ 198 - ... maître de soi), et je prie mon fils, s'il en trouve l'occasion, de ne songer qu'à leur malheur. «Je voudrais pouvoir témoigner ici ma reconnaissance à ceux qui m'ont montré un attachement véritable et désintéressé : d'un côté, si...þ
ÇáÕÝÍÉ 198 - ... ce qui a rapport aux malheurs et aux chagrins que j'éprouve; qu'il ne peut faire le bonheur des peuples qu'en régnant suivant les lois; mais, en même temps , qu'un roi ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son cœur, qu'autant qu'il a l'autorité nécessaire ; et qu'autrement, étant lié dans ses opérations et n'inspirant point de respect, il est plus nuisible qu'utile.þ
ÇáÕÝÍÉ 197 - ... dans aucune loi existante, n'ayant que Dieu pour témoin de mes pensées et auquel je puisse m'adresser, je déclare ici en sa présence mes dernières volontés et mes sentiments. Je laisse mon âme à Dieu mon créateur, je le prie de la recevoir dans sa miséricorde, de ne pas la juger...þ
ÇáÕÝÍÉ 197 - Je pardonne de tout mon cœur à ceux qui se sont faits mes ennemis , sans que je leur en aie donné aucun sujet , et je prie Dieu de leur pardonner , de même qu'à ceux qui , par un faux zèle ou par un zèle mal entendu , m'ont fait beaucoup de mal.þ
ÇáÕÝÍÉ 114 - Avec des pierres provenant de la démolition de cette forteresse, on avait formé un rocher sur le sommet, et autour duquel on voyait divers attributs et allégories. On lisait sur une de ces pierres : Reçois en ce lieu où t'enchaîna le despotisme, Voltaire, les honneurs que te rend la Patrie.þ
ÇáÕÝÍÉ 198 - ... autre manière que ce puisse être ; je prie Dieu particulièrement de jeter des yeux de miséricorde sur ma femme, mes enfans, et ma sœur, qui souffrent depuis long-temps avec moi, de les soutenir par sa grâce, s'ils viennent à me perdre, et tant qu'ils resteront dans ce monde -périssable.þ
ÇáÕÝÍÉ 82 - Je jure d'être à jamais fidèle à la nation, à la loi » et au roi, de maintenir la constitution décrétée » par l'Assemblée Nationale, et acceptée par le Roi, » de protéger conformément aux lois, la sûreté des » personnes et des propriétés, la libre circulation » des grains et subsistances dans l'intérieur du » royaume et la perception des contributions publi...þ
ÇáÕÝÍÉ 197 - Je prie tous ceux que je pourrais avoir offensés, par inadvertance (car je ne me rappelle pas d'avoir fait sciemment aucune offense à personne), ou ceux à qui j'aurais pu avoir donné de mauvais exemples ou des scandales, de me pardonner le mal qu'ils croient que je peux leur avoir fait...þ