OEuvres complètes de Voltaire: Dictionnaire philosophique. 1878-79

الغلاف الأمامي
Garnier frères, 1878
 

عبارات ومصطلحات مألوفة

مقاطع مشهورة

الصفحة 180 - Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue; Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue; Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler; Je sentis tout mon corps et transir et brûler.
الصفحة 410 - L'autre, fougueux marquis, lui déclarant la guerre, Voulait venger la cour immolée au parterre. Mais, sitôt que d'un trait de ses fatales mains La Parque l'eut rayé du nombre des humains, On reconnut le prix de sa muse éclipsée. L'aimable Comédie, avec lui terrassée, En vain d'un coup si rude espéra revenir Et sur ses brodequins ne put plus se tenir.
الصفحة 368 - D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
الصفحة 367 - La Mort a des rigueurs à nulle autre pareilles: On a beau la prier; La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois.
الصفحة 399 - C'est vous-même, seigneur ! Quel important besoin Vous a fait devancer l'aurore de si loin? A peine un faible jour vous éclaire et me guide, Vos yeux seuls et les miens sont ouverts dans l'Aulide.
الصفحة 344 - J'ai pris soin de m'armer contre tous les poisons; J'ai su, par une longue et pénible industrie, Des plus mortels venins prévenir la furie : Ah ! qu'il eût mieux valu, plus sage et plus heureux , Et repoussant les traits d'un amour dangereux, Ne pas laisser remplir d'ardeurs empoisonnées Un cœur déjà glacé par le froid des années ! De ce trouble fatal par où dois-je sortir?
الصفحة 396 - C'est un Dieu qui lui parle, un Dieu qui vit en elle. Et d'où viendrait sans lui ce grand pressentiment, Ce dégoût des faux biens, cette horreur du néant? Vers des siècles sans fin je sens que tu m'entraînes: Du monde et de mes sens je vais briser les chaînes, Et m'ouvrir, loin d'un corps dans la fange arrêté, Les portes de la vie et de l'éternité.
الصفحة 417 - Ils sont ensevelis sous la masse pesante Des monts qu'ils entassaient pour attaquer les cieux. Nous avons vu tomber leur chef audacieux Sous une montagne brûlante; Jupiter l'a contraint de vomir à nos yeux Les restes enflammés de sa rage expirante; Jupiter est victorieux , Et tout cède à l'effort de sa main foudroyante.
الصفحة 401 - J'entrai dans son vaisseau , détestant sa fureur, Et toujours détournant ma vue avec horreur. Je le vis : son aspect n'avait rien de farouche; Je sentis le reproche expirer dans ma bouche ; Je sentis contre moi mon cœur se déclarer; J 'oubliai ma colère , et ne sus que pleurer : Je me laissai conduire à cet aimable guide.
الصفحة 410 - L'Histoire, c'est plus mon gibier, ou la poésie, que j'ayme d'une particulière inclination. Car, comme disoit Géantes, tout ainsi que la voix, contrainte dans l'étroit canal d'une trompette, sort plus aiguë et plus forte, ainsi me semble il que la sentence, pressée aux pieds nombreux de la poésie, s'eslance bien plus brusquement et me fiert d'une plus vive secousse1.

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