Un collège de jésuites aux XVIIe & XVIIIe siècles: le Collège Henri IV de La Flèche, ÇáãÌáÏ 4

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Leguicheux, 1889 - 444 ãä ÇáÕÝÍÇÊ
 

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ÇáÕÝÍÉ 32 - ... aucune autre occasion de vous en rendre témoignage, sinon qu'ayant fait imprimer ces jours passés le volume, que vous recevrez en cette lettre, je suis bien aise de vous l'offrir, comme un fruit qui vous appartient et duquel vous avez jeté les premières semences en mon esprit, comme je dois aussi à ceux de votre Ordre tout le peu de connaissance que j'ai des bonnes lettres.þ
ÇáÕÝÍÉ 45 - J'ai lu avec beaucoup d'émotion l'adieu pour jamais que vous avez pris la peine de m'écrire ; et il m'aurait touché davantage si je n'étais ici en un pays où je vois tous les jours plusieurs personnes qui sont revenues des antipodes. Ces exemples si ordinaires m'empêchent de perdre entièrement l'espérance de vous revoir quelque jour en Europe ; et encore que votre dessein de convertir les sauvages soit...þ
ÇáÕÝÍÉ 32 - Père, je juge bien que vous n'aurez pas retenu les noms de tous les disciples que vous aviez, il ya vingt-trois ou vingt-quatre ans, lorsque vous enseigniez la philosophie à la Flèche et que je suis du nombre de ceux qui sont effacés de votre mémoire.þ
ÇáÕÝÍÉ 66 - Sol flamma qu'il vous a plu m'envoyer. Il n'ya que trois semaines que j'ai reçu ce dernier, et outre que je tiens à honneur d'y être cité en la page cinquième , j'ai été bien aise que les pères de votre compagnie ne s'attachent pas tant aux anciennes opinions, qu'ils n'en osent aussi proposer de nouvelles. Pour les Aphorismi physici je ne les ai point encore vus, mais on m'a promis de me les envoyer à la première occasion.þ
ÇáÕÝÍÉ 32 - ... mal avec aucun des membres dont vous êtes le chef au regard de la France. Ma propre inclination , et la considération de mon devoir, me porte à désirer passionnément leur amitié; et outre cela le chemin que j'ai pris en publiant une nouvelle philosophie fait que je puis recevoir tant d'avantage de leur bienveillance , et au contraire tant de désavantage de leur froideur, que je crois qu'il suffit de connoître que je ne suis pas tout- à- fait hors de sens, pour assurer que je ferai toujours...þ
ÇáÕÝÍÉ 109 - Quelque sujet que l'on choisisse, il faut le traiter de telle façon qu'il ne s'y rencontre rien qui ne soit sérieux, grave et digne d'un poète chrétien.þ
ÇáÕÝÍÉ 3 - ... dans les écoles des Jésuites, avant qu'on entreprenne d'élever son esprit au-dessus de la pédanterie, pour se faire savant de la bonne sorte. Et je dois rendre cet honneur à mes maîtres, que de dire qu'il n'ya lieu au monde, où je juge qu'elle s'enseigne mieux qu'à La Flèche. Outre que c'est...þ
ÇáÕÝÍÉ 3 - Flèche est voisin du vôtre * ; et à cause qu'il y va quantité de jeunes gens de tous les quartiers de la France, ils y font un certain mélange d'humeurs, par la conversation les uns des autres, qui leur apprend quasi la même chose que s'ils voyageaient. Et enfin l'égalité que les Jésuites mettent entre eux...þ
ÇáÕÝÍÉ 193 - Mais, pour renverser la puissance ecclésiastique, il fallait l'isoler en lui enlevant l'appui de cette phalange sacrée qui s'était dévouée à la défense du trône pontifical , c'est-à-dire les Jésuites. Telle fut la vraie cause de la haine qu'on voua à cette Société. Les imprudences que commirent quelques-uns de ses membres fournirent des armes pour combattre l'Ordre, et la guerre contre les Jésuites devint...þ
ÇáÕÝÍÉ 32 - ... toujours tout mon possible pour me rendre digne de leur faveur. Car , bien que cette philosophie soit tellement fondée en démonstrations , que je ne puisse douter qu'avec le temps elle ne soit généralement reçue et approuvée, toutefois à cause 'qu'ils font la plus grande partie de ceux qui en peuvent juger, si leur froideur les empêchoit de la vouloir lire , je ne pourrois espérer de vivre assez pour voir ce temps-là; au lieu que...þ

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