Essais sur l'histoire de FranceCharpentier, 1841 - 381 ãä ÇáÕÝÍÇÊ |
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ÇáÕÝÍÉ 13 - Il faut bien dater les révolutions du jour où elles éclatent ; c'est la seule époque précise qu'on puisse leur assigner, mais ce n'est pas celle où elles s'opèrent. Les secousses qu'on appelle des révolutions sont bien moins le symptôme de ce qui commence que la déclaration de ce qui s'est passé.þ
ÇáÕÝÍÉ 262 - C'était une confédération de petits souverains, de petits despotes, inégaux entre eux et ayant, les uns envers les autres, des devoirs et des droits, mais investis dans leurs propres domaines, sur leurs sujets personnels et directs, d'un pouvoir arbitraire et absolu.þ
ÇáÕÝÍÉ 37 - Leur élection même est sans valeur, car le délégué impérial dans la province peut l'annuler; et ils ont le plus grand intérêt à obtenir de lui cette faveur. Par là encore ils sont dans sa main. 4° Enfin, leur autorité n'est point réelle, car elle n'a point de sanction. Nulle juridiction effective ne leur est accordée; ils ne font rien qui ne puisse être annulé. Il ya plus : comme le despotisme s'aperçoit...þ
ÇáÕÝÍÉ 246 - Je ne dois pas oublier de dire que , si le temps était beau, tout cela se passait en plein air ; sinon , dans plusieurs bâtiments distincts où ceux qui avaient à délibérer sur les propositions du roi étaient séparés de la multitude des personnes venues à l'assemblée, et alors les hommes les moins considérables ne pouvaient entrer.þ
ÇáÕÝÍÉ 166 - C'était aux évêques que s'adressaient les provinces , les cités , toute la population romaine, pour traiter avec les barbares ; ils passaient leur vie à correspondre, à négocier, à voyager, seuls actifs et capables de se faire entendre dans les intérêts...þ
ÇáÕÝÍÉ 24 - ... ordonnent de les en arracher pour les rendre à la curie. Les curiales ainsi enfermés, de gré ou de force, dans la curie, voici quelles étaient leurs fonctions et leurs charges. 1° Administrer les affaires du municipe, ses dépenses et ses revenus, soit en en délibérant dans la curie, soit en occupant les magistratures municipales.þ
ÇáÕÝÍÉ 246 - ... pour les ecclésiastiques comme pour les séculiers. Cependant si ceux qui délibéraient sur les matières soumises à leur examen en manifestaient le désir, le roi se rendait auprès d'eux , y restait aussi longtemps...þ
ÇáÕÝÍÉ 63 - Le pouvoir et la nation se démembrèrent parce que l'unité du pouvoir et de la nation était impossible ; tout devint local, parce que rien ne pouvait être général, parce que toute généralité était bannie des intérêts, des existences, des esprits. Les lois, les jugements, les moyens d'ordre, les guerres, les tyrannies, les libertés, tout se resserra dans de petits territoires, parce que rien ne pouvait se régler ni se maintenir dans un cercle plus étendu.þ
ÇáÕÝÍÉ 122 - Louis, lui demanda comment il se faisait qu'étant roi, il fût d'une telle parcimonie qu'il n'offrit jamais rien à personne , pas même sa bénédiction , à moins qu'on ne la lui demandât. Louis apprit à son père que les grands, ne s'occupant que de leurs propres intérêts et négligeant les intérêts publics, les domaines royaux étaient partout convertis en propriétés privées; d'où il arrivait qu'il n'était, lui, roi que de nom, et manquait presque de tout.þ
ÇáÕÝÍÉ 24 - Administrer les affaires du municipe, ses dépenses et ses revenus, soit en en délibérant dans la curie, soit en occupant les magistratures municipales. Dans cette double situation, les curiales répondaient non-seulement de leur gestion individuelle, mais des besoins de la ville auxquels ils étaient tenus de pourvoir euxmêmes, en cas d'insuffisance des revenus. 2° Percevoir les impôts publics, aussi sous la responsabilité de leurs biens propres, eu cas du non recouvrement.þ