Les Incas: ou, La destruction de l'empire du Pérou |
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ÇáÕÝÍÉ 244 - Accordez à tous la tolérance civile, non en approuvant tout comme indifférent, mais en souffrant avec patience tout ce que Dieu souffre et en tâchant de ramener les hommes par une douce persuasion.þ
ÇáÕÝÍÉ 184 - Un jour serein consolait la nature des ravages de la nuit. La terre, échappée comme d'un naufrage, en offrait partout les débris. Des forêts, qui la veille, s'élançaient jusqu'aux nues, étaient courbées vers la terre ; d'autres semblaient se hérisser encore d'horreur.þ
ÇáÕÝÍÉ 181 - Une épaisse nuit enveloppe le ciel et le confond avec la terre; la foudre, en déchirant ce voile ténébreux, en redouble encore la noirceur ; cent tonnerres qui roulent et semblent rebondir sur une chaîne de montagnes, en se succédant l'un à l'autre, ne forment qu'un mugissement qui s'abaisse et qui se renfle comme celui des vagues. Aux secousses que la montagne reçoit du tonnerre et des vents...þ
ÇáÕÝÍÉ 272 - Il y va, leur dit-il, et de la vie et de l'honneur. Il y va de bien plus , il y va de la gloire de la religion, des intérêts du ciel; et le Dieu vengeur qui m'envoie, vous défend de délibérer. Pizarre dort , tout est tranquille ; et Requelme, par qui le procès est instruit, a droit de voir Ataliba, de l'interroger à toute heure ; qu'il me fasse ouvrir la prison ; je ne veux , avec lui et moi, que deux hommes déterminés.þ
ÇáÕÝÍÉ 5 - ... comme une mer flottante sous ses pas. Parmi les prêtres du soleil , les uns , tremblants , s'élancent hors du temple ; les autres, consternés, embrassent l'autel de leur dieu. Les vierges éperdues sortent de leur palais , dont les toits menacent de fondre sur leur tête ; et courant dans leur vaste enclos , pâles , échevelées , elles tendent leurs mains timides vers ces murs , d'où la pitié même n'ose approcher pour les secourir.þ
ÇáÕÝÍÉ 203 - le ciel, un horizon vague , où la vue a beau s'enfoncer dans l'abîme de l'étendue , un vide profond et sans bornes , le silence et l'immensité , voilà ce que présente aux matelots ce triste et fatal hémisphère.þ
ÇáÕÝÍÉ xxvi - ... qu'une race impie et rebelle , qui, par ses erreurs et ses crimes, méritait tous les maux dont on l'accablerait ; en un mot , que les ennemis d'un Dieu qui demandait vengeance , et auquel on se croyait sûr de plaire en les exterminant. Je laisse à la cupidité , à la licence , à la débauche , toute la part qu'elles ont eue aux forfaits de cette conquête; je n'en réserve au fanatisme que ce Indiens , fut sans efl'ct ; et la servitude subsista par la faiblesse et l'infidélité de ces indignes...þ
ÇáÕÝÍÉ iv - ... une religieuse terreur; et si quelquefois ils sont punis, ils n'en sont que plus révérés. Le fanatisme se regarde comme l'ange exterminateur. Chargé des vengeances du ciel, il ne reconnaît ni frein, ni loi, ni juge sur la terre. Au trône il oppose l'autel, aux rois il parle au nom d'un dieu, aux cris de la nature et de l'humanité il répond par des anathêmes.þ
ÇáÕÝÍÉ vii - Toutes les nations ont eu leurs brigands et leurs fanatiques, leurs temps de barbarie, leurs accès de fureur. Les plus estimables sont celles qui s'en accusent. Les Espagnols ont eu cette fierté, digne de leur caractère. Jamais l'histoire n'a rien tracé de plus touchant, de plus terrible que les malheurs du Nouveau Monde dans le livre de Las Casas. Cet Apôtre de l'Inde, ce vertueux prélat, ce témoin qu'a rendu célèbre sa sincérité courageuse, compare les Indiens à des agneaux et les Espagnols...þ
ÇáÕÝÍÉ 185 - Des forêts, qui la veille, s'élançaient jusqu'aux nues, étaient courbées vers la terre ; d'autres semblaient se hérisser encore d'horreur. Des collines qu'Alonzo avait vues s'arrondir sous leur verdoyante parure, entr'ouvertes en précipices, lui montraient leurs flancs déchirés. De vieux arbres déracinés, précipités du haut des monts, le pin, le palmier, le gayac, le caobo, le cèdre, étendus, épars dans la plaine, la couvraient de leurs troncs brisés et de leurs branches fracassées.þ