Éléments de sociologie...: appliquée à la morale de à l'éducationDelagrave, 1924 - 233 ãä ÇáÕÝÍÇÊ |
ØÈÚÇÊ ÃÎÑì - ÚÑÖ ÌãíÚ ÇáãÞÊØÝÇÊ
ÚÈÇÑÇÊ æãÕØáÍÇÊ ãÃáæÝÉ
avons Baganda cadre caractère centralisation chefs chose citoyens civilisation clan totémique classes communauté concentration conception conditions conséquent constitue contraire contrat social Dahomey défini diverses doctrine doute Duguit Durkheim effet éléments Esmein essentiellement Etat exemple façon filiation utérine fonction fonde force forme gouvernement groupe Hauriou hommes idéal idée impose indi Indiens d'Amérique individus institutions interac intérêt commun juridique justice l'Année sociologique l'Etat l'existence l'homme l'idéal l'idée l'individu l'institution l'intérêt l'organisation l'unité nationale langue liberté ment morale nation nature naturel nécessaire objectif Omaha organisation patrie patriotisme personnalité peuple phratries potlatch pouvoir minoritaire précisément primitif principe des nationalités progrès propre puissance publique qu'une race raineté raison réalité règle religieuse Renan représente Révolution Révolution française Rousseau s'imposer science sentiment serait service public seulement simple Société des nations sociétés tribales SOCIOLOGIE POLITIQUE solidarité souve souverain souveraineté nationale subjectif sujet théorie tion tribu type unité Voilà volonté générale volonté individuelle volonté législative volontés particulières
ãÞÇØÚ ãÔåæÑÉ
ÇáÕÝÍÉ 10 - Afin donc que le pacte social ne soit pas un vain formulaire, il renferme tacitement cet engagement, qui seul peut donner de la force aux autres, que quiconque refusera d'obéir à la volonté générale, y sera contraint par tout le corps : ce qui ne signifie autre chose sinon qu'on le forcera d'être libre...þ
ÇáÕÝÍÉ 157 - Livrés, au mépris de toute justice et par un odieux abus de la force, à la domination de l'étranger, nous avons un dernier devoir à remplir.þ
ÇáÕÝÍÉ 10 - La première et la plus importante conséquence des principes ci-devant établis est que la volonté générale peut seule diriger les forces de l'Etat selon la fin de son institution, qui est le bien commun; car si l'opposition des intérêts particuliers a rendu nécessaire rétablissement des sociétés, c'est l'accord de ces mêmes intérêts qui l'a rendu possible.þ
ÇáÕÝÍÉ 17 - En effet chaque individu peut, comme homme, avoir une volonté particulière contraire ou dissemblable à la volonté générale qu'il a comme citoyen...þ
ÇáÕÝÍÉ 16 - Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant!þ
ÇáÕÝÍÉ 11 - ... par où l'on voit qu'il n'ya ni ne peut y avoir nulle espèce de loi fondamentale obligatoire pour le corps du peuple, pas même le contrat social.þ
ÇáÕÝÍÉ 142 - Ce qui distingue les nations, ce n'est ni la race, ni la langue. Les hommes sentent dans leur cœur qu'ils sont un même peuple lorsqu'ils ont une communauté d'idées, d'intérêts, d'affections, de souvenirs et d'espérances. Voilà ce qui fait la patrie3. Voilà pourquoi les hommes veulent marcher ensemble, ensemble travailler, ensemble combattre, vivre et mourir les uns pour les autres. La patrie, c'est ce qu'on aime.þ
ÇáÕÝÍÉ 7 - Ce qui constitue en droit une nation, c'est l'existence, dans cette société d'hommes, d'une autorité supérieure aux volontés individuelles. Cette autorité, qui naturellement ne reconnaît point de puissance supérieure ou concurrente quant aux rapports qu'elle régit, s'appelle la souveraineté.þ
ÇáÕÝÍÉ 144 - Dans le passé, un héritage de gloire et de regrets à partager, dans l'avenir un même programme à réaliser; avoir souffert, joui, espéré ensemble, voilà ce qui vaut mieux que des douanes communes et des frontières conformes aux idées stratégiques; voilà ce que l'on comprend malgré les diversités de race et de langue.þ
ÇáÕÝÍÉ 132 - Votre théorie des races est contraire à tout l'état actuel de l'Europe. Si elle venait à prévaloir, le monde entier serait à refaire. La langue n'est pas non plus le signe caractéristique de la nationalité. On parle cinq langues en France, et pourtant personne ne s'avise de douter de notre unité nationale. On parle trois langues en Suisse : la Suisse en est-elle moins une seule nation, et direz-vous qu'elle manque de patriotisme?þ