Les Helviennes: ou Lettres provinciales philosophiques, ÇáãÌáÏ 2 |
ãÇ íÞæáå ÇáäÇÓ - ßÊÇÈÉ ãÑÇÌÚÉ
áã äÚËÑ Úáì Ãí ãÑÇÌÚÇÊ Ýí ÇáÃãÇßä ÇáãÚÊÇÏÉ.
ØÈÚÇÊ ÃÎÑì - ÚÑÖ ÌãíÚ ÇáãÞÊØÝÇÊ
ÚÈÇÑÇÊ æãÕØáÍÇÊ ãÃáæÝÉ
absurde actions adeptes âme animaux assez aura avez avoit besoin bête cause cerveau chevalier chose corps créé crime croire d'Alembert d'être Diderot Dieu différence dire Divinité docteur dogmes doit donner doute école également enfin erreur esprit essence essentiellement éternel étoit existe existence faculté force forme hommes idées infini intelligence j'ai jour juger l'âme l'animal l'autre l'esprit l'être l'existence l'homme l'un l'univers laisser leçons lettre liberté libre lieu loge lois lui-même lumière machine madame main maître malade matière ment mieux mille monde montrer moral mort mouvement n'en nature néant nécessaire nouveau nouvelle parler passer pensée petit Berne peut-être philosophe physique porte préjugé premier présent preuve propre puissance puisse qu'à qu'un raison rien s'il sages sais second sens sensible sentir sera seroit seul simple sort surtout système tantôt terre tions trouve vérité verrez vertu veux voilà vois voit volonté Voltaire voyez vrai yeux
ãÞÇØÚ ãÔåæÑÉ
ÇáÕÝÍÉ 69 - Que si quelqu'un, après avoir reconnu publiquement ces mêmes dogmes, se conduit comme ne les croyant pas, qu'il soit puni de mort ; il a commis le plus grand des crimes, il a menti devant les lois.þ
ÇáÕÝÍÉ 63 - C'est dans ce grand et sublime livre que j'apprends à servir et adorer son divin auteur. Nul n'est excusable de n'y pas lire, parce qu'il parle à tous les hommes une langue intelligible à tous les esprits.þ
ÇáÕÝÍÉ 95 - Mais la philosophie éclairée par la révélation, ayant acquis des idées plus saines de la Divinité, ne sépare plus ces idées de son existence. Croire Dieu ce qu'il n'est pas , est pour le sage à peu près la même chose que de ne pas croire qu'il existe.þ
ÇáÕÝÍÉ 260 - Ce n'est donc pas tant l'entendement qui fait parmi les animaux la distinction spécifique de l'homme que sa qualité d'agent libre. La nature commande à tout animal , et la bête obéit. L'homme éprouve la même impression , mais il se reconnoît libre d'acquiescer ou de résister; et c'est surtout dans la conscience de cette liberté que se montre la spiritualité de son âme...þ
ÇáÕÝÍÉ 203 - Si la substance intelligente est matière, la partie de mon ame qui voit le faîte de ce chêne, n'est plus celle qui voit ses rameaux ; et celle-ci n'est point celle qui voit le tronc qui les supporte. Autant je distingue de feuilles sur cet arbre, autant il est en moi d'êtres pensants : il en est des millions, puisque la partie qui pense à droite, n'est point celle qui pense à gauche; puisqne celle qu'affecte la vue et la pensée des feuilles supérieures, n'est point celle...þ
ÇáÕÝÍÉ 137 - Il est à croire que les événements particuliers ne sont rien aux yeux du maître de l'univers, que sa providence est seulement universelle; qu'il se contente de conserver les genres et les espèces, et de présider au tout, sans s'inquiéter de la manière dont chaque individu passe cette courte vie.þ
ÇáÕÝÍÉ 258 - Il est évident que si l'homme n'est pas libre, ou que si ses déterminations instantanées, ou même ses oscillations, naissant de quelque chose de matériel qui soit extérieur à son âme, son choix n'est point l'acte pur d'une substance incorporelle et d'une faculté simple de cette substance; il n'y aura ni bonté ni méchanceté raisonnées, quoiqu'il puisse y avoir bonté et méchanceté animales; il n'y aura ni bien ni mal moral, ni juste ni injuste, ni obligation ni droit.þ
ÇáÕÝÍÉ 345 - D'où peut venir cette uniformité dans tous les ouvrages des animaux? Pourquoi chaque espèce ne fait-elle jamais que la même chose de la même façon , et pourquoi chaque individu ne la fait-il ni mieux ni plus mal qu'un autre individu ? Y at-il de plus forte preuve que leurs opérations ne sont que des résultats mécaniques et purement matériels...þ
ÇáÕÝÍÉ 161 - Il nous est impossible d'apercevoir notre âme autrement que par la pensée : cette forme n'a rien de divisible, rien d'étendu, rien d'impénétrable, rien de matériel ; donc le sujet de cette forme, notre âme, est indivisible et immatériel. Notre corps, au contraire, et tous les autres corps, ont plusieurs formes ; chacune de ces formes est composée, divisible, variable, destructible...þ
ÇáÕÝÍÉ 64 - Les premières causes du mouvement ne sont point dans la matière; elle reçoit le mouvement et le communique , mais elle ne le produit pas. Plus j'observe l'action et réaction des forces de la nature agissant les...þ