Oeuvres complètes de P. de Ronsard, المجلد 1

الغلاف الأمامي
P. Jannet, 1857 - 488 من الصفحات
 

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عبارات ومصطلحات مألوفة

مقاطع مشهورة

الصفحة 221 - J'apperçoy Rajeunir la terre et l'onde, Et me semble que le jour, Et l'amour, Comme enfans naissent au monde. Le jour qui plus beau se fait, Nous refait Plus belle et verde la terre, Et Amour armé de traits Et d'attraits, En nos cœurs nous fait la guerre.
الصفحة 146 - Or' si quelqu'un après me vient blasmer de quoy Je ne suis plus si grave en mes vers que j'estoy A mon commencement , quand l'humeur pindarique Enfloit...
الصفحة 340 - Je seray sous la terre et fantôme sans os Par les ombres myrteux je prendray mon repos: Vous serez au fouyer une vieille accroupie, Regrettant mon amour et vostre fier desdain. Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain: Cueillez dés aujourd'huy les roses de la vie.
الصفحة 397 - Et, comme fleurs, periront tout soudain. Le temps s'en va, le temps s'en va, ma dame, Las ! le temps, non, mais nous nous en allons, Et tost serons estendus sous la lame.
الصفحة 265 - Que voler bas, deussé-je recevoir Pour mon tombeau toute une large France. Icare fit de sa cheute nommer, Pour trop oser, les ondes de la mer, Et moy je veux honorer ma contrée De mon sepulchre et dessus engraver : Ronsard voulant aux astres s'eslever, Fut foudroyé par une belle Astree.
الصفحة 413 - Je veux tant seulement à luy seul me monstrer : Au reste, si un dieu vouloit pour moy descendre Du ciel, ferme la porte, et ne le laisse entrer.
الصفحة 54 - Pren ceste rose , aimable comme toy, Qui sers de rose aux roses les plus belles , Qui sers de fleur aux fleurs les plus nouvelles, Dont la senteur me ravit tout de moy.
الصفحة 21 - Le cœur bruslé d'une flamme fertile. Mais par sus tout je me plains d'un penser, Qui trop souvent dans mon cœur fait passer Le souvenir d'une beauté cruelle, Et d'un regret qui me pallist si blanc, Que je n'ay plus en mes veines de sang, Aux nerfs de force, en mes os de mouëlle.
الصفحة 239 - La grâce dans sa fueille, et l'amour se repose, Embasmant les jardins et les arbres d'odeur; Mais batue ou de pluye, ou d'excessive ardeur, Languissante elle meurt, fueille à fueille déclose Ainsi en ta première et jeune nouveauté.
الصفحة 13 - De tes souspirs tes neveux se riront ; Tu seras fait du vulgaire la fable, Tu bastiras sur l'incertain du sable, Et vainement tu peindras dans les cieux.

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