Mémoires de Brissot

الغلاف الأمامي
Firmin-Didot et cie, 1877 - 486 من الصفحات
 

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عبارات ومصطلحات مألوفة

مقاطع مشهورة

الصفحة 27 - J'espère, monsieur, que vous voudrez bien rendre ma déclaration publique par la voie de votre journal, d'autant plus que votre zèle magnanime pour la cause de la liberté vous fera une loi de ne pas laisser aux mauvais citoyens le plus léger prétexte de calomnier l'énergie des défenseurs du peuple.
الصفحة 411 - Ce moyen est un journal politique ou une gazette ; c'est l'unique moyen d'instruction pour une nation nombreuse, gênée dans ses facultés, peu accoutumée à lire, et qui cherche à sortir de l'ignorance et de l'esclavage. Sans les gazettes, la révolution de l'Amérique, à laquelle la France a pris une part si glorieuse, ne se serait jamais faite...
الصفحة lvii - XVIl! tantôt on les accuse de travailler à partager la France en petites républiques, et on les fait maudire comme fédéralistes ; c'est avec la même justesse que l'on met Brissot à la solde de l'Angleterre, et que dans un rapport envoyé à tous les départements on dépeint gravement sa femme retirée dans les appartements de la reine, à Saint-Cloud, et tenant des conciliabules politiques. Rien n'est...
الصفحة 146 - ... nourrice, à la société de la charité maternelle , et à ceux qui le porteront au cimetière; il avait aussi réservé cent livres pour sa contribution patriotique. Toutes ces dispositions étaient écrites d'une main ferme, et au bout on lisait, en caractères moins assurés : allons vite , il faut partir.
الصفحة 286 - ... du caractère de son auteur, m'ont permis de la bien juger. Latour a souvent varié dans ses principes politiques, mais généralement il était plus dévoué à la France qu'à l'Angleterre, il penchait plus vers le parti ministériel que vers celui de l'opposition. Il haïssait cordialement Fox parce qu'il le trouvait trop républicain, et il détestait le républicanisme parce qu'il le jugeait incompatible avec la subordination; et aux yeux de Latour, qui avait été militaire, la subordination...
الصفحة lvii - ... de la reine, à Saint-Cloud, et tenant des conciliabules politiques. Rien n'est si plaisant pour qui connaît la femme de Brissot, adonnée aux vertus domestiques, absorbée par les soins du ménage, repassant elle-même les chemises de son mari, et regardant à travers le trou de...
الصفحة 305 - L'éloge que j'avais fait, dans mon Traité de la vérité, d'Héloïse et des Confessions de Jean-Jacques irritait beaucoup Linguet et la femme avec laquelle il vivait. « Rousseau, me disait-il, est un fou qui, après nous avoir pendant sa vie débité mille extravagances, termine la farce en nous jetant son pot de chambre au nez. Comment pouvez-vous estimer un homme qui s'avoue coupable d'un vol, et qui vous raconte les plus sales amours? Non, je ne voudrais pas avoir commis la centième partie...
الصفحة lxv - Inf donnant cette absolution qu'il vient de recevoir luimême. Enfin il déclare avoir entendu en confession Duperret, Gardien, Beauvais, Lehardy et Viger, plus un sixième dont le nom lui échappe. Il ajoute : Brissot, que je connaissais, ne s'est pas confessé ; je me souviens cependant que les autres lui ayant demandé s'il croyait qu'il y eût une vie éternelle dans l'autre monde et une récompense, il leur a répondu qu'oui. C'est sur cet aveu qui trahit le secret de sa sérénité stoïque...
الصفحة 192 - , oubliant qu'il a vanté plus haut l'intrépidité de ces héros. Voltaire se borne à faire observer « que si monsieur le docteur en médecine se contredit' ainsi dans ses consultations, il ne sera pas souvent appelé par ses confrères ». Je vois bien dans tout cela du persiflage, et une malignité à faire ressortir les défauts de l'ouvrage qu'il attaque, mais je n'y trouve ni platitude ni lâcheté. Peut-être, au reste, la sévérité de Voltaire avaitelle été provoquée autant par son...
الصفحة 208 - Vous avez réalisé l'un de mes vœux les plus anciens, la réunion de tous les ouvrages qui ont traité de la réforme des lois criminelles. Crions, monsieur, crions tout un siècle ; peut-être à la fin un roi dira : Je crois qu'ils me parlent ! peut-être il réformera ! » Servan avait raison, excepté sur un point. C'est le peuple qui a entendu et qui a réformé. Je dois l'avouer,- cette collection, quoique renfermant d'excellents ouvrages, ne fut pas travaillée avec le soin qu'elle méritait.

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