Œuvres de La Harpe ... accompagnées d'une notice sur sa vie et sur ses ouvrages ...

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ÇáÕÝÍÉ 257 - Ici gît, ou plutôt frétille, Voisenon, frère de Chaulieu. A sa muse vive et gentille Je ne prétends point dire adieu ; Car je m'en vais au même lieu, Comme un cadet de la famille.þ
ÇáÕÝÍÉ 412 - Elle est le fruit du goût, de l'estime et du temps. On ne s'y méprend plus, on cède à son empire, Et l'on joint sous les cheveux blancs Au charme de s'aimer, le droit de se le dire.þ
ÇáÕÝÍÉ 375 - Semblent être formés en dépit du bon sens, Mais ils trouvent pourtant, quoi qu'on en puisse dire, Un marchand pour les vendre, et des sots pour les lire...þ
ÇáÕÝÍÉ 330 - Ce qu'il ya d'affreux , c'est que le monstre a un parti en France; et pour comble de calamité et d'horreur, c'est moi qui autrefois parlai le premier de ce Shakespear ; c'est moi qui le premier montrai aux Français quelques perles que j'avais trouvées dans son énorme fumier. Je ne m'attendais pas que je servirais un jour à fouler aux pieds les couronnes de Racine et de Corneille, pour en orner le front d'un histrion barbare.þ
ÇáÕÝÍÉ 39 - Vous voulez les vers courants : en voici sur un M. de Pezai que vous connaissez peut-être. Ce jeune homme a beaucoup acquis , Beaucoup acquis , je vous le jure. Il s'est fait auteur et marquis, Et tous deux malgré la nature. On croit cette épigramme de M. de Rulhières, qui en fait de bonnes , et qui aime à en faire.þ
ÇáÕÝÍÉ 241 - R¥¥*; elle n'a besoin ici que d'être belle et l'est parfaitement. Il est impossible d'imaginer une perspective plus séduisante que cette actrice en attitude sur son piédestal, au moment où l'on a tiré le voile qui la couvrait. Sa tête était celle de Vénus, et sa jambe à moitié découverte , celle de Diane ; mais ses...þ
ÇáÕÝÍÉ 183 - Montagne, que pourtant il cherche à imiter , ni la facilité brillante et rapide et le bon goût de Voltaire , à qui l'on n'a pas dû le comparer ; mais il a souvent une chaleur naturelle et entraînante, et une énergie de mouvements et d'expressions qui n'est qu'à lui. Il est souvent inégal et diffus; mais en général l'abondance de son style nourrit l'âme et l'esprit et ne les fatigue point.þ
ÇáÕÝÍÉ 494 - De cette science infinie, Que, malgré votre modestie, Vous étalez avec fracas, Sur le genre de l'harmonie Qui convient à nos opéras. Mais tout cela n'empêche pas Que votre Armide ne m'ennuie. Armé d'une plume hardie, Quand vous traitez du haut 'en bas Le vengeur de la mélodie, Vous avez l'air d'un fier-à-bras , Et je trouve que vos débats Passent, ma foi, la raillerie. Mais tout cela n'empêche pas Que votre Armide ne m'ennuie. Votre style est plein d'embarras (i).þ
ÇáÕÝÍÉ 385 - Bon Dieu, qu'il est pesant dans sa légèreté! Que ses petits écrits ont de longues préfaces! Ses fleurs sont des pavots, ses ris sont des grimaces. Que l'encens qu'il prodigue est plat et sans odeur! Il est, si je l'en crois, un heureux petit-maître; Mais si j'en crois ses vers, ah! qu'il est triste d'être Ou sa maîtresse ou son lecteur!þ
ÇáÕÝÍÉ 331 - L'autre sur un livre intitulé VHistoire secrète, par un nommé Dubois. Ce livre est l'histoire secrète , Si secrète que pour lecteur, Elle n'eut que son imprimeur, Et monsieur Dubois qui l'a faite. Quoique l'académie française ne donne le prix, que le jour de la Saint-Louis, il ya déja longtemps qu'elle a jugé; le jugement était prononcé le i3 de ce mois.þ

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