Les Jésuites et l'éducationSociété de Saint Augustin, 1879 - 156 من الصفحات |
طبعات أخرى - عرض جميع المقتطفات
عبارات ومصطلحات مألوفة
âmes anciens élèves Applaudissements Aveyron avons Bardoux BISACCIA Brugelette catholique chose chrétiens citoyens collèges de Jésuites Compagnie de Jésus comte de Peyronnet conseils généraux dévouement Dieu discours discours d'Épinal drapeau DUC DE BISACCIA écoles éducation éducation nationale ÉLÈVES DE L'ÉCOLE élèves des Jésuites élèves du collège élèves du petit enfants enseignement esprits établissements ÉTIENNE LAMY Finistère Fribourg Goblet gouvernement hommes Jean Berchmans jeunes gens jeunesse journal Jules Ferry l'école libre l'École Sainte-Geneviève l'éducation l'Église l'État l'instruction publique l'unité morale l'Université liberté d'enseignement Lille loi Ferry maîtres ment Messieurs les députés Messieurs les sénateurs ministre de l'instruction moderne nationale paroles patrie patriotisme Paul Bert pays père Perry père Secchi pères de famille pères Jésuites PÉTITION DES ANCIENS professeurs projet de loi protester protestons raison religion République révérends pères ROCHEFOUCAULD rue Lhomond Saint-Clément saints Saône-et-Loire savant science sentiments serait seulement société SUCCÈS DES JÉSUITES témoignage tion Vaugirard voté
مقاطع مشهورة
الصفحة 18 - Porée, qui est également cher à tous ceux qui ont étudié sous lui. Jamais homme ne rendit l'étude et la vertu plus aimables. Les heures de ses leçons étaient pour nous des heures délicieuses, et j'aurais voulu qu'il eût été établi dans Paris comme dans Athènes, qu'on pût assister à tout âge à de telles leçons : je serais revenu souvent les entendre.
الصفحة 55 - ... l'amour de l'or, par des industriels enseignants, et une éducation donnée au nom de Dieu, et inspirée par un religieux dévouement dont le ciel seul est la récompense. Je ne retrouvai pas là ma mère, mais j'y retrouvai Dieu, la pureté, la prière, la charité, une douce et paternelle surveillance, le ton bienveillant de la famille, des enfants aimés et aimants, aux physionomies heureuses. J'étais aigri et endurci; je me laissai attendrir et séduire.
الصفحة 66 - ... élevée à une autre école, chauffée à un foyer bien différent, sortant de ces classes agricoles ou populaires qui révèrent 1789 comme une délivrance et la société moderne comme un idéal ; et voyez-vous dans un prochain avenir ces deux camps opposés l'un à l'autre dans toutes les voies de l'activité, dans tous les ordres de fonctions, dans l'armée, dans la magistrature, dans l'industrie, dans toute la vie civile ? Non ! messieurs, d'une France ainsi faite, ainsi défaite, pour...
الصفحة 66 - Oui, messieurs, il ya des établissements où l'on tient école de contre-révolution ; où l'on apprend à détester et à maudire toutes les idées qui sont. l'honneur et la raison d'être de la France moderne.
الصفحة 55 - J'étais aigri et endurci, je me laissai attendrir et séduire. Je me pliai de moi-même à un joug que d'excellents maîtres savaient rendre doux et léger. Tout leur art consistait à nous intéresser nous-mêmes au succès de la maison et à nous conduire par notre propre volonté et par notre propre enthousiasme.
الصفحة 13 - Ce que nous visons, ce sont uniquement les congrégations non autorisées, et parmi elles, je le déclare bien haut, une congrégation qui non seulement n'est pas autorisée, mais qui est prohibée par toute notre histoire: la Compagnie de Jésus. Oui, c'est à elle, Messieurs, que nous voulons arracher l'âme de la jeunesse française...
الصفحة 3 - Ajoutons, car il faut être juste, qu'aucune société religieuse, sans exception, ne peut se glorifier d'un aussi grand nombre d'hommes célèbres dans les sciences et dans les lettres.
الصفحة 54 - ... lui faire une étrange violence. Eh quoi ! s'il me prend fantaisie de confier l'éducation de mon fils à un quaker, un méthodiste, un rabbin ou un iman, qui, autorisé par le gouvernement, je le suppose, à l'abri de la Charte et de la liberté des cultes, aura fondé une maison d'éducation pour les jeunes gens de sa secte ou de sa religion...
الصفحة 55 - C'est là que j'ai vu ce que l'on pouvait faire des hommes, non en les contraignant, mais en les inspirant. Le sentiment religieux qui animait nos maîtres nous animait tous. Ils avaient l'art de rendre ce sentiment aimable et sensible, et de créer en nous la passion de Dieu. Avec un tel levier placé dans nos propres cœurs, ils soulevaient tout. Quant à eux, ils ne faisaient pas semblant de nous aimer, ils nous aimaient véritablement, comme les saints aiment leur devoir, comme les ouvriers aiment...