Le̓́pithète dans les oeuvres lyriques de Victor Hugo publiées avant le̓xil

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Jouve & Cie, 1927 - 559 من الصفحات
 

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الصفحة 493 - J'étais seul près des flots, par une nuit d'étoiles. Pas un nuage aux cieux, sur les mers pas de voiles. Mes yeux plongeaient plus loin que le monde réel. Et les bois, et les monts, et toute la nature, Semblaient interroger dans un confus murmure Les flots des mers, les feux du ciel. Et les étoiles d'or, légions infinies, A voix haute, à voix basse, avec mille harmonies, Disaient, en inclinant leurs couronnes de feu; Et les flots bleus, que rien ne gouverne et n'arrête, Disaient en recourbant...
الصفحة 66 - Le comique, ennemi des soupIrs et des pleurs, N'admet point en ses vers de tragiques douleurs ; Mais son emploi n'est pas d'aller, dans une place, De mots sales et bas charmer la populace.
الصفحة 279 - Alors, oh ! je maudis, dans leur cour, dans leur antre, Ces rois dont les chevaux ont du sang jusqu'au ventre. Je sens que le poète est leur juge; je sens Que la Muse indignée, avec ses poings puissants, Peut, comme au pilori, les lier sur leur trône, Et leur faire un carcan de leur lâche couronne, Et renvoyer ces rois, qu'on aurait pu bénir, Marqués au front d'un vers que lira l'avenir!
الصفحة 454 - Ma fille, va prier ! D'abord, surtout, pour celle Qui berça tant de nuits ta couche qui chancelle , Pour celle qui te prit jeune âme dans le ciel, Et qui te mit au monde, et depuis, tendre mère , Faisant pour toi deux parts, dans cette vie amère , Toujours a bu l'absinthe , et t'a laissé le miel...
الصفحة 439 - Oh! qui fera surgir soudain, qui fera naître, Là-bas, — tandis que seul je rêve à la fenêtre Et que l'ombre s'amasse au fond du corridor, — Quelque ville mauresque, éclatante, inouïe, Qui, comme la fusée en gerbe épanouie, Déchire ce brouillard avec ses flèches d'or!
الصفحة 140 - Sur les fleuves d'argent, sur les forêts où roule Comme un hymne confus des morts que nous aimons. Et la face des eaux, et le front des montagnes, Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts S'iront rajeunissant ; le fleuve des campagnes Prendra sans cesse aux monts le flot qu'il donne aux mers. Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tète, Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux, Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête, Sans que rien manque au monde immense et radieux.
الصفحة 156 - Les feuilles qui gisaient dans le bois solitaire, S'efforçant sous ses pas de s'élever de terre, Couraient dans le jardin; Ainsi, parfois, quand l'âme est triste, nos pensées S'envolent un moment sur leurs ailes blessées, Puis retombent soudain.
الصفحة 493 - O mère universelle ! indulgente nature ! Ainsi, tous à la fois, mystiques et charnels, Cherchant l'ombre et le lait sous tes flancs éternels, Nous sommes là, savants, poètes, pêle-mêle, Pendus de toutes parts à ta forte mamelle ! Et tandis qu'affamés, avec des cris vainqueurs, A tes sources sans fin désaltérant nos cœurs, Pour en faire plus tard notre sang et notre âme, Nous aspirons à flots ta lumière et ta flamme, Les feuillages, les monts, les prés verts, le ciel bleu. Toi, sans...
الصفحة 536 - Chez les excellents poètes, il n'ya pas de métaphore, de comparaison ou d'épithète qui ne soit d'une adaptation mathématiquement exacte dans la circonstance actuelle, parce que ces comparaisons, ces métaphores et ces épithètes sont puisées dans l'inépuisable fonds de l'universelle analogie, et qu'elles ne peuvent être puisées ailleurs.
الصفحة 440 - M'ouvrait à tous moments dans tous les horizons, Je vis soudain surgir, parfois du sein des ondes, A côté des cités vivantes des deux mondes, D'autres villes aux fronts étranges, inouïs, Sépulcres ruinés des temps évanouis, Pleines d'entassements, de tours, de pyramides, Baignant leurs pieds aux mers, leur tête aux cieux humides.

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