صور الصفحة
PDF
النشر الإلكتروني

VI.

Voir Page clxxxiij des Préliminaires.

M. DUPIN AINÉ.

« L'ancien amant de la légitimité a rudement mal mené sa maîtresse. C'est là un triste et immoral spectacle, M. Dupin ne se rappelle-t-il donc plus les ardeurs de ses lettres à M. le Duc d'Angoulême ? Nous n'avons jamais aimé ni servi la Restauration; nous nous sentons toutefois une profonde répugnance pour les courtisans bourgeois qui l'adoraient à genoux, quand elle était sur le trône, et qui la maltraitent aujourd'hui au profit d'un trône nouveau. Ne savent-ils donc être sévères qu'après la chute? et enfin, si les conseils de M. Dupin avaient été suivis en 1830, quelle est la dynastie à laquelle il consacrerait aujourd'hui les chaleurs de son zèle (1) ? »

(1) L'Esprit public, 13 mai 1846.

vii.

Voir Page cc des Préliminaires,

M. CUVILLIER-FLEURY,

CANDIDAT POUR LA DÉPUTATION.

Ce Monsieur est si difficile qu'il disait un jour aux Jésuites, dans le Journal des Débats: «Que me font vos vertus, si elles m'apportent la peste?» Voici maintenant ce qu'on pense, dans un autre journal, des vertus que ce grand homme de bien apporte aux électeurs dont il sollicite les suffrages :

• Aimez-vous la morale? il a été précepteur d'un prince, dont il a formé l'esprit et le cœur; il a composé à son usage toutes les cartes de traités philosophiques et moraux. Avez-vous besoin d'un peu de la rosée ministérielle; il est aussi bien en cour qu'aucune maitresse de l'ancien régime. M. Cuvillier-Fleury dogmatisera ou intercèdera; il sera Brydaine ou Pompadour, au choix des habitants de Guéret. Heureuse rencontre ! admira

ble combinaison réservée au XIXe siècle, de réunir sous le même frac noir la morale et la faveur, Fénelon et la Du Barry (1). »

Et nous n'avons pris que quelques lignes d'un article le trois grandes colonnes.

(1) Le Constitutionnel, 5 juin 1846.

II. Abus de pouvoir dans les Souverains qui supprimèrent les Jésuites.-Juge. ment d'un journal protestant sur cet acte de rébellion contre l'Eglise. Les calomnies accumulées sur la Société des Jésuites ressemblent aux calomnies dont le Christianisme lui-même a été poursuivi.-Les Jésuites sont-ils nécessaires? réponse à cette objection.-Leur impopularité : réponse à cet arguPage xviij

ment.

11. Altération de l'histoire et falsification des textes, quand il s'agit des Jé-
suites.-Etienne Pasquier.-De Thou.-Montaigne et M. Victor Leclerc.-Le
Père Loriquet et Bonaparte, généralissime des armées de S. M. Louis XVII.-
M. Passy, Lamartine, V. Hugo, Daunou, Lacretelle, le Journal des Débats.
M. Soult.-M. Cousin.-M. Villemain.-B. Constant.-Sa M. Louis Philippe.-
MM. Cousin et Quinet mutilant un passage des Constitutions des Jésuites. —
Les cardinaux Zurla et di Gregorio, protecteurs des Jésuites, suivant le
Constitutionnel.
Page xxvj

1

-

-

[ocr errors]
[ocr errors]

IV. Mépris de La Chalotais pour le système d'éducation suivi chez les Jésuites. – M. Cousin, écho de La Chalotais. — Eloge des Jésuites envisagés comme corps enseignant, par Bacon, par les Etats généraux, Descartes, Flechier, Bossuet, — Fénelon, — Corneille, l'abbé Fleury, — Voltaire, — La Lande, -Montucla, l'abbé Maury, — l'abbé Grégoire, Barnave et Lavie, La Harpe, Lally - Tolendal, -J. de Maistre, de Bonald, Châteaubriand, La Mennais, Schlosser, Ranke, le cardinal de Beausset, Pellico, O'Connel. — Objection de La Chalotais sur l'infériorité des livres des Jésuites, par rapport au Traité des Etudes, par Rollin; ouvrages composés dans le même but par les Religieux de la Compagnie.Eloge du P. Jouvency par Rollin. —L'objection de la Chalotais réchauffée par M. Cousin.—L'éducation publique n'a pas fait un pas, suivant M. Villemain. -Jugement de M. Granier (de Cassagnac) sur les études de l'Université d'aujourd'hui.

-un mot sur les

Page Iv

-

V. Moralité de la littérature contemporaine, d'après la Revue des Deux-Mondes, - d'après la Presse.-Les romans, et, entre autres, les Mystères de Paris. Prétentions de M. Sue à un enseignement moral; ce qu'il dit de l'Imitation de Jésus-Christ.-Portrait du romancier, par ses amis de la Démocratie pacifique.— Le Journal des Débats accusant d'immoralité l'enseignement des Séminaires diocésains.—Ce même journal jugé par le National, le Siècle et le poète Barthélemy.-Belle idée que nos romanciers donnent du peuple français aux nations étrangères, selon M. Michelet.-Procès scandaleux dans lequel figurent des littérateurs. Page xcix

VI. On juge les Jésuites sur les pamphlets publiés contre eux, sur de vieilles ca. loinnies cent fois réfutées. — Ce que l'on serait conduit à penser des princi

« السابقةمتابعة »