Trois républiques, fort puissantes autrefois, ont d'ailleurs perdu leur po- sition d'état indépendant la Pologne, placée, en 1815, sous la souveraineté de la Russie; Venise, qui est passée sous le sceptre de l'empereur d'Au- triche, et Génes, réunie, sous le titre de duché, aux états du roi de Sardaigne. (Voir ces divers titres à la Table des traités.)
Nous ne nommerons que pour mé- moire des républiques qui s'étaient for- mées à la fin du 18° siècle, et qui n'ont eu qu'une durée éphémère : les Répu- bliques cispadane, transpadane, cisal- pine, ligurienne, romaine et parthéno- péenne. (Voir l'introduction de la 2o partie de notre Recueil.)
Retraite (droit de retraite ou d'émi- gration). Voir Détraction.
Sauvetage. Voir Naufrage. Semonce. Voir Visite. Septinsulaire (gouvernement), ou États-Unis des îles Ioniennes; Corfou, Zante, Céphalonie, Ithaque, Paxo, | Sainte-Maure, ou l'ancienne Leucade, et Cérigo, où l'ancienne Cythère. Voir la Table des traités au titre Iles Ionien-
Successions. Voir Aubaine, Détrac-
Sund. Les traités de commerce et de navigation conclus par le Danemarck et les autres nations, font mention des droits qui sont prélevés sur la naviga- tion commerciale au passage du Sund. Ils indiquent généralement les forma- lités qui devront être remplies par les capitaines. Nous signalerons les traités qui sont particulièrement de nature à être consultés avec utilité. (Voir Mers fermées.)
Saint-Jean de Jérusalem (ordre des chevaliers de). Voir 4 partie de notre Recueil, au titre Malte, Table des trai- tés, et à l'année 4798. Saint-Siége. Sous ce titre sont pla-Traité avec les États-Unis, 1826.
cés, dans la Table des traités, les con- ventions diplomatiques et concordats conclus entre les diverses puissances et le gouvernement romain, ou du pape. Salut de mer. Le salut de mer est dû par les bâtiments marchands aux bâtiments de guerre il a lieu par le pavillon, en l'embrassant ou en le bais- sant; par les voiles, en calant les hu- niers; par le canon (les coups en nombre impair), par la mousqueterie, et par la voix. Le salut par le pavillon
et les voiles, comme étant le plus com- mode, est le plus en usage.
Divers traités ont stipulé sur le salut de mer entre les bâtiments de la ma- rine militaire, et sur celui qui est dû, par ces derniers, aux forteresses de- vant lesquelles ils passent. En général le salut est rendu coup pour coup. Quelques traités indiquent le nombre de coups de canon qui devront for- mer le salut militaire. (Voir les traités entre l'Espagne et Tripoli, 4784; les Etats-Unis et Tripoli, 1805; les États- Unis et Tunis, 1824; la Grande-Bretagne et Tripoli, 1694 et 1716; la Grande- Bretagne et Tunis, 1746 et 1754; la Hollande et Tripoli, 1728; la Grande- Bretagne et la Hollande 1662, 1674 et 1784; la France et Tripoli, 1793; Ia France et Maroc, 4767; le Danemarck et la Russie, 1829, etc., etc.)
Traité avec le Brésil, 1828.
Traités avec l'Espagne, 1742 et 1792.
Traités avec la France, 1645, 1663 (suivi du tarif des droits), 1742 et 1842. Traités avec la Grande-Bretagne, 1661, 1667 et 1824.
Traité avec le Mexique, 1827. Traité avec les Pays-Bas, 1704, renou- velé en 1847.
Traité avec la Prusse, 1848. Traité avec la Russie, 1782. Traités avec la Suède, 1570, 1613, 1645, 1660, 1679, 1680, 1720, 1809 et 1826.
Traité avec Venezuela, 1838.
Traités avec les Villes anséatiques, 1560, 1624, 1692, 1736, 1756, 1768; et le traité de 1809 entre le Danemarck et la Suède.
Tarifs. Nous n'avons placé dont notre Recueil aucun tarif de douanes, ou de péages de fleuves. Les modifica- tions fréquentes auxquels sont géné- ralement soumis les tarifs de cette na- ture, nous ont fait une loi de les écarter de notre ouvrage. On pourra consulter, d'ailleurs :
Pour le Sund, le Recueil de MM. DE CUSSY et D'HAUTERIVE, traité entre la France et le Danemarck, 1 partie, t. I, p. 239;
Pour l'Elbe, même recueil, 2o partie, t. I, p. 27. Nouv. Recueil DE MARTENS, t. V, p. 744; et dans notre Recueil, le traité de 4844;
Pour le Rhin, le Recueil de MM. DE CUSSY et D'HAUTERIVE, 4" partie, t. I, p. 205. Nouv. Recueil DE MARTENS, t. IX, p. 304;
Pour les traités, ou Capitulations avec la Porte ottomane France, 1838. Nouv. Recueil DE MARTENS, t. XV, p. 767. Archives du commerce, Paris, 4839;
Pour les traités, ou Capitulations avec la Porte ottomane Prusse, 1840. Gesetzsammlung für die Preussischen Staaten, 1840, no 45, etc., etc. Territoire (échanges ou cessions de). Voir Limites, Colonies.
Thuringe (Association des états de la). Voir Associations et Zollverein.
Traite des noirs. Sous le titre Traite des Noirs, nous avons réuni dans notre Recueil, année 1842, les traités publics qui ont été conclus entre les puissances de premier rang pour l'abolition de la traite; et dans un résumé historique concernant les négociations qui ont été entamées pour amener l'adoption gé- nérale, de la part de tous les états, du principe admis, au Congrès de Vienne, en faveur de la cessation de ce trafic, nous avons fait connaître, pour tous les états, la situation actuelle du droit in- ternational (1845).
La Grande-Bretagne ayant, depuis 1844, fait sa propre cause de la cause des Nègres, en indiquant ici les traités que cette puissance a conclus pour obtenir l'abolition de la traite, nous placerions sous les yeux des lecteurs une liste à peu près complète de toutes les conventions qui ont été signées pour atteindre ce but. Nous nous bor- nerons donc à renvoyer le lecteur à l'année 1842 de notre Recueil, et à faire connaître ici quels sont les traités que nous nous proposons de donner en totalité, ou par extrait.
(Ce traité, qui avait été signé par le plénipotentiaire français, n'a point été ratifié par la France).
1842, 3 Juillet. Traité signé à Lis- bonne, entre la Grande-Bretagne et le Portugal.
4845, 29 Mai. Convention signée à Londres (pour dix ans), entre la France et la Grande-Bretagne, en substitution des conventions de 1834 et 1833.
Transbordement. Voir Douanes. Transit. Voir Douanes.
Tribus. Voir Peuplades indiennes. Troubles politiques. Voir Révolu– tions.
Union douanière. Voir Association et Zollverein.
Vagabonds. Voir Cartels.
Visite. La visite, par les employés des douanes, des bâtiments de la ma- rine commerciale à leur arrivée dans les ports, est en usage partout: elle sert à établir la perception des droits portés au tarif local. Les bâtiments de la marine militaire ne sont pas soumis, généralement, à la visite des douanes:
la déclaration de l'officier commandant suffit.
pas l'admettre et procéder à la visite, serait une insulte grave faite au pavil- lon qui bat à son bord.
De nombreux traités ont réglé le droit de visite, en temps de guerre, le mode de l'exercer, les mesures à prendre à l'égard des navires porteurs de contrebande de guerre; l'abandon que pourra faire le capitaine des mar- chandises réputées telles, afin de con- tinuer son voyage, etc.; plusieurs trai- tés portent, d'ailleurs, qu'il n'y aura pas lieu à la visite, quand l'examen des papiers justifiera suffisamment la nationalité du navire et la nature du
Lorsque la douane doit percevoir sur les marchandises présentées à l'importation des droits ad valorem, les factures doivent lui être soumises: elle est autorisée, dans un grand nom- bre de pays, si elle trouve les éva- luations trop faibles, à retenir les mar- chandises en payant à l'importateur une certaine somme en sus de la va- leur indiquée par la facture: cette fa- culté est appelée l'exercice du droit de préemption. La somme que doit, en pareil cas, remettre la douane (en sus du prix de facture), est habituelle-chargement. Au nombre des traités ment de dix pour cent; le traité de 1734, entre la Grande-Bretagne et la Russie, l'avait fixé à vingt pour cent. Visite de bâtiments de la marine commerciale, en mer, par les bâti- ments de guerre.
Les bâtiments de guerre peuvent visiter les bâtiments de la marine com- merciale, en temps de guerre, pour constater leur nationalité et s'assurer s'ils ne sont pas chargés de marchan- dises dites de contrebande de guerre (c'est-à-dire les armes, la poudre, les boulets, le salpêtre, les harnais de chevaux, etc., en un mot, les muni- tions et approvisionnements de toute nature, excepté les grains, les vivres, les légumes, le vin, le sel, l'huile, et en général tout ce qui appartient aux besoins de la vie). La Grande-Bretagne comprend parmi les marchandises dites contrebande de guerre, les mu- nitions et fournitures navales, comme planches, poutres, cordes, lin, voiles, poix, goudron, etc. (Voir les traités indiqués au titre Contrebande de guerre.) L'intention de la visite est an- noncée par un coup de canon dit de semonce ou d'assurance. Le bâtiment de guerre reste en panne à une portée ou, au moins, à une demi-portée de canon du bâtiment qu'il veut visiter, et il détache une seule chaloupe, à bord de laquelle se trouvent deux ou trois hommes et un officier, lequel se fait représenter les papiers de bord, les passeports et les connaissements. Les bâtiments voyageant sous convoi (voir ce mot), ne sont pas visités : la parole de l'officier de la marine mili- taire qui commande le bâtiment ser- vant d'escorte, suffit en pareil cas: ne
qu'il peut être d'une grande utilité de consulter, en ce qui concerne la vi- site des navires de la marine commer-
ciale, en temps de guerre, par les bâ- timents armés en guerre, nous signa- lerons les suivants :
Autriche et Espagne, 1725. et Maroc, 1805. et Russie, Colombie et États-Unis,
et Pays-Bas, 1829. Danemarck et Deux-Siciles, 4742.
et France, 1663 et 1742, (confirmé par celui de 1842.)
et Grande-Bretagne, 1669. et Prusse, 1818.
et Russie, 1782 et 1800. et Tripoli, 4752.
et Tunis, 1754. Deux-Siciles et Hollande, 1753.
et Porte ottomane, 4740. et Russie, 1787.
et Suède, 1742.
et Tripoli, 4744 et 1846. et Tunis, 1846.
Espagne et États-Unis, 1795. et France, 1659.
et Hollande, 1648 et 1650. et Porte ottomane, 1782. et Portugal, 1668. et Tripoli, 1784. et Tunis, 1794.
États-Unis et Amérique centrale ( fédé- ration de l'), 1825.
et France, 1778 et 1800. France et Grande-Bretagne, 4632, 1677, 4713 et 1786.
France et Pays-Bas, 1646, 1662, 4678, | nerons, dans cet article, à rappeler
1697, 1743 et 1739.
et Porte ottomane, 1535.
et Russie, 1787.
et Tunis, 1604.
et Suède, 1672.
Grande-Bretagne et Hollande, 1667. et Maroc, 4724, 1750, 1760 et 1804.
et Porte ottomane, 1675.
et Portugal, 1642. et Russie, 1766, 1797, et 1804.
et Suède, 1664, 1802, et 1803. (Ce dernier traité autorise l'exer- cice d'un droit de préemption de dix pour cent.)
et Tripoli, 1662, 1716 et 1754.
et Tunis, 4662, 1686 et 1751.
Hollande (Pays-Bas) et Maroc, 4683 et 1782.
et Suède, 1784. (Voir Neu- tralité dans la re partie.) et Tripoli, 1703 et 1728.
et Tunis, 1662, 1704, 1708 et 1743.
En temps de paix, les bâtiments de guerre des puissances qui ont adopté le principe de l'abolition de la traite des Noirs, sont également autorisés, dans certaines latitudes, à visiter les navires de la marine commerciale, suspects de se livrer au trafic des esclaves de la côte d'Afrique. Voir les traités portés au titre: Traite des Noirs.
Zollverein. Sous ce titre nous avons placé, à l'année 1844 de notre Re- cueil, l'historique des développements successifs qu'a pris l'association de douanes dans laquelle la majeure par- tie des états allemands sont entrés, et à leur tête, la Prusse, devenue direc- trice du système; nous ne reprodui- rons pas ici les détails que nous avons mis sous les yeux du lecteur; nous le prions de s'y reporter. Nous nous bor-
que nous avons déjà parlé, plus haut, au titre Associations, des diverses unions douanières qui se sont formées en Allemagne, depuis l'année 1826, et à indiquer les traités qui forment ac- tuellement la base d'action du Zoll- | verein, dans lequel sont venues se fondre les associations diverses, à l'ex- ception de l'association hanovrienne. 1833, 22 Mars. Traité signé à Berlin entre la Bavière, la Hesse électorale, le grand-duché de Hesse, la Prusse et le Wurtemberg, c'est-à-dire entre l'association de douanes prussienne et l'association bavaroise. 1833, 14 Mai. Cartel de douanes, signé à Berlin, entre la Prusse, l'électorat de Hesse, le grand-duché de Hesse, la Bavière, le Wurtem- berg et la Saxe royale, d'une part, et les états associés de l'union de douane et de commerce de Thu- ringe, d'autre part. 1844, 8 Mai.
Traité signé à Berlin, entre la Prusse, la Bavière, la Saxe royale, le Wurtemberg, Bade, la Hesse électorale, le grand-duché de Hesse, Nassau, Francfort et les états de l'union de Thuringe (savoir le grand-duché de Saxe-Weimar, les duchés de Saxe-Meiningen, Saxe- Altenbourg et Saxe-Cobourg-Gotha; les principautés de Schwarzbourg- Sondershausen et Rudolstadt; les principautés de Reuss, branche aî- née et branche cadette, et Reuss- Lobenstein-Ebersdorf).
1844, 8 Mai. Traité signé à Berlin, entre les mêmes états, pour la con- tinuation des mêmes impôts sur les produits intérieurs (eaux-de-vie, tabac, vin, bière.) 1844, 19 Octobre.
DES PRINCIPAUX TRAITÉS PUBLICS
CONCLUS DEPUIS LE COMMENCEMENT DU SEIZIÈME SIÈCLE JUSQU'A 1759,
DE L'INDICATION DES RECUEILS ET COLLECTIONS
Nous avons dit que le but que nous nous proposions, était de faire du grand Recueil de MARTENS un ouvrage d'utilité pratique. A cet effet, nous avons, d'une part, écarté tous les traités qui n'ont plus qu'un intérêt histo- rique, tels que les traités de subsides, d'armistice, de capitulations des places, les conventions préliminaires qui ont été suivies de conventions définitives, celles qui n'ont pas été ratifiées, ou que des conventions subséquentes ont annulées, etc.; d'autre part, nous nous sommes bornés à indiquer l'existence des traités dont l'insertion textuelle était superflue (tels que les actes d'acces- sion ou de ratification), ou celle des traités conclus en vue d'intérêts privés, ou de simples rapports de bon voisinage (traités qu'ont enregistrés, d'ailleurs, les diverses collections officielles de lois des gouvernements signataires), tels que les traités concernant l'abolition des droits d'aubaine et de détraction, les étapes, l'extradition des malfaiteurs, la répression des délits forestiers dans les forêts limitrophes, etc. C'est ainsi que nous avons réduit la vaste collection d'actes diplomatiques de toute nature, commencée à partir de l'année 1760, par l'illustre publiciste (et que ses continuateurs ont conduite jusqu'à la fin de l'année 1839) aux dimensions d'un recueil manuel des traités essentiels sur lesquels reposent actuellement les rapports internationaux des diverses puis- sances, en faisant entrer, toutefois, dans notre Recueil, et les actes qui avaient été omis dans le grand Recueil de MARTENS, et ceux qui ont été publiés depuis 1839. Mais parmi les traités conclus à partir de l'année 1760, il en est un grand nombre qui se réfèrent à des traités antérieurs, ou même qui les ont renou- velés en tout ou en partie : nous croyons donc aller au-devant des désirs du lecteur, en formant une liste chronologique des traités les plus importants qui ont été négociés et ratifiés depuis le commencement du seizième siècle jus- qu'à la fin de l'année 1759, en ayant soin d'indiquer les collections qui les renferment: au moyen de cette série, d'ailleurs, les temps qui ont vu les rap- ports politiques entre les états prendre plus de consistance en se développant, les missions diplomatiques devenir permanentes, et le droit des gens, enrichi de principes nouveaux, être l'objet des études sérieuses de jurisconsultes ou d'écrivains renommés, se relier, en quelque sorte, à la série des actes publics dont nous ferons connaître le texte, depuis 1760, et former, avec elle, un tout qui embrassera trois siècles et demi.
Nous aurons surtout à citer les Recueils de DUMONT (Corps diploma- tique); de ROUSSET; de WENCK (Codex juris gentium recentissimi); de KocH; de MM. D'HAUTERIVE et DE CUSSY (Recueil des traités de commerce et de navi- gation), etc. Afin d'éviter la reproduction de ces deux derniers noms, nous adopterons l'abréviation de H. et C. (avec indication de la partie, 1 ou 2o p.)
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