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C. Σίττ ̓ ἀπὸ τᾶς κοτίνω ταὶ μηκάδες· ὧδε νέμεσθε, ὡς τὸ κάταντες τοῦτο γεώλοφον, ἃ τε μυρίκαι. L. οὐκ ἀπὸ τᾶς δρυὸς οὗτος ὁ Κώναρος, ἅ τε Κυναίθα, τουτεὶ βοσκησεῖσθε ποτ ̓ ἀντολὰς, ὡς ὁ Φάλαρος;

Idylle V, v. 100.

On prétend que le 4me. vers est une épigramme contre le centurion Arius qui se jeta dans le Mincio pour poursuivre Virgile à la nage. Le 6me. est tiré de ce couplet de Comatas :

Αἶγες ἐμαὶ θαρσεῖτε κερουχίδες· αὔριον ὕμμε πᾶσας ἐγὼ λουσῶ Συβαρίτιδος ἔνδοθι κράνας.

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100D. Eheu, quàm pingui macer est mihi taurus in arvo!
Idem amor exitium pecori est, pecorisque magistro.
M. His certè neque amor causa est; vix ossibus hærent:
Nescio quis teneros oculus mihi fascinat agnos.
D. Dic quibus in terris, et eris mihi magnus Apollo,
Tres pateat cœli spatium non amplius ulnas.
M. Dic quibus in terris inscripti nomina regum
Nascantur flores, et Phyllida solus habeto.

Les deux premiers couplets se retrouvent dans Battus et Corydon:

Τήνας μὲν δὴ τοι τᾶς πόρτιος αὐτὰ λέλειπται τὠστέα. μὴ πρῶκας σιτίζεται, ὥσπερ ὁ τέττιξ;

λεπτὸς μὰν χώ ταῦρος ὁ πύῤῥιχος· αἴθε λάχοιεν
τοὶ τῶ Λαμπριάδα τοὶ δαμόται, ὅκκα θύοντι
τᾷ Ἥρᾳ, τοιόνδε· κακοχράσμων γὰρ ὁ δᾶμος.

Idylle IV, v. 15 et 20.

On y reconnoît aussi ce vers de Daphnis et Ménalque :

Χώ τὰς βῶς βόσκων, χ ̓ αἱ βόες αὐότεραι.

Idylle VIII, v. 48.

Les deux énigmes, dont l'une désigne un puits, l'autre l'hyacinthe portant l'initiale d'Ajax, appartiennent spéciale-. ment à Virgile. Elles ont été imitées par Pope dans l'Eglogue du Printemps.

*

P. Non nostrum inter vos tantas componere lites,
Et vitulâ tu dignus, et hic, et quisquis amores

110Aut metuet dulces, aut experietur amaros.
Claudite jam rivos, pueri: sat prata biberunt.

Dans l'Idylle de Comatas et Lacon, Morson assigne le prix à Comatas :

Παύσασθαι κέλομαι τὸν ποιμένα. τὶν δὲ, Κομάτα, δωρεῖται Μόρσων τὰν ἀμνίδα· καὶ τὺ δὲ, θύσας ταῖς Νύμφαις, Μόρσωνι καλὸν κρέας αὐτίκα πέμψον. Idylle V, v. 138.

Mais dans celle de Damète et Daphnis, la lutte reste également indécise:

Νίκη μὰν οὐδ ̓ ἄλλος, ἀνάσσατοι δ ̓ ἐγένοντο.

Idylle VI, v. 46.

ÉGLOGUE QUATRIÈME.

POLLION.

SUJET.

Cette Eglogue a donné lieu à beaucoup de conjectures, dont voici la plus probable. Octavie, sœur d'Auguste et veuve de C. Marcellus, fiancée à Antoine en vertu du traité de Brindes, mit au monde le jeune Marcellus, gendre futur d' Auguste et héritier présomptif de l'empire. Virgile rattache au règne fortuné de ce prince l'accomplissement des oracles Sibyllins qui annonçoient le retour de l'âge d'or, et la pacification générale de la terre : tradition antique sortie de la Judée, et faisant allusion à la venue du Messie qui suivit de près la composition de cette pièce. Dela cette ressemblance frappante entre le texte latin et la prédiction d' Isaïe que nous allons en rapprocher. Il existe une traduction grecque du Pollion, conservée dans un fragment d'Eusèbe sous le nom de Constantin. Pope a imité et surpassé Virgile dans sa belle Eglogue du Messie.

SICELIDES Musæ, paulò majora canamus ;
Non omnes arbusta juvant humilesque myricæ:
Si canimus silvas, silvæ sint consule dignæ.
Ultima Cumæi venit jam carminis ætas :
Magnus ab integro seclorum nascitur ordo;
Jàm redit et Virgo, redeunt Saturnia regna;
Jam nova progenies cœlo demittitur alto.
Tu modò nascenti puero, quo ferrea primùm
Desinet, ac toto surget gens aurea mundo,
10 Casta fave Lucina: tuus jam regnat Apollo.

Après une invocation aux Muses de Sicile, déesses tutélaires de Théocrite, le poëte développe l'oracle de Cumes dans un style digne de l'interprète sacré, qui célèbre ainsi la naissance du Sauveur, huit siècles avant son apparition sur la

terre:

Ἐξελεύσεται ῥάβδος ἐκ τῆς ῥίζης Ἰεσσαὶ, καὶ ἄνθος ἐκ τῆς ῥίζης ἀναβήσεται.

Καὶ ἀναπαύσεται ἐπ ̓ αὐτὸν πνεῦμα τοῦ Θεοῦ, πνεῦμα σοφίας καὶ συνέσεως, πνεῦμα βουλῆς καὶ ἰσχύος, πνεῦμα γνώσεως καὶ εὐσεβείας.

Chap. XI, verset 1.

Εὐφρανθήτω ὁ οὐρανὸς ἄνωθεν, καὶ αἱ νεφέλαι ῥανάτωσαν δικαιοσύνην· ἀνατειλάτω ἡ γῆ, καὶ βλαστησάτω ἔλεος

Chap. XLV, verset 8.

J. B. Rousseau a imité Virgile dans son Ode sur la Naissance du duc de Bretagne, et Pope dans le début de son Eglogue.

*

Teque adeò decus hoc ævi, te consule, inibit,
Pollio; et incipient magni procedere menses.
Te duce, si qua manent sceleris vestigia nostri,

Irrita perpetuâ solvent formidine terras.
Ille deûm vitam accipiet, divisque videbit
Permixtos heroas, et ipse videbitur illis;
Pacatumque reget patriis virtutibus orbem.

Le poëte vient de désigner Octave sous l'allégorie d'Apollon; ici il s'adresse au consul dont la victoire récente sur les Illyriens partisans de Brutus avoit terminé la guerre civile, et donné l'espoir d'une longue tranquillité. Voici comment le prophète d'Israël peint le règne paisible du Messie:

Αξω γὰρ εἰρήνην ἐπὶ τοὺς ἄρχοντας, καὶ ὑγίειαν αὐτῷ. Μεγάλη ἡ ἀρχὴ αὐτοῦ, καὶ τῆς εἰρήνης αὐτοῦ οὐκ ἔστιν ὅριον· ἐπὶ τὸν θρόνον Δαβίδ, καὶ τὴν βαβιλείαν αὐτοῦ, κατορθῶσαι αὐτὴν, καὶ ἀντιλαβέσθαι ἐν κρίματι καὶ ἐν δικαιοσύνῃ, ἀπὸ τοῦ νῦν καὶ εἰς τὸν αἰῶνα.

*

Chap. IX, verset 6.

At tibi prima, puer, nullo munuscula cultu,
Errantes hederas passim cum baccare tellus
20 Mixtaque ridenti colocasia fundet acantho.
Ipsæ lacte domum referent distenta capellæ
Ubera, nec magnos metuent armenta leones.
Ipsa tibi blandos fundent cunabula flores.
Occidet et serpens, et fallax herba veneni
Occidet; Assyrium vulgò nascetur amomum.

Virgile assigne trois périodes au retour successif de l'âge d'or: l'enfance, l'adolescence, et l'âge mûr du jeune héros. Dans la première, la terre se couvrira des roses du printemps, et tous les fléaux disparoîtront. Les images employées pour

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