Præcipites cœli partes obitusque petisset; Aut cùm se gravido tumefecit corpore tellus. Traité de la Divination, liv. I. Après une une touchante allusion aux batailles de Pharsale et de Philippes, Virgile peint les désastres de la guerre, le débordement des passions humaines d'après les tableaux d'Hésiode et de Catulle (OEuvres et Jours, v. 172) (Thétis et Pélée, v. 380), et finit par invoquer les divinités de Rome en faveur d'Auguste le soutien de l'empire et le garant de sa félicité. Sa composition entière a été imitée par Ovide dans la mort de César, et dans l'épilogue des Métamorphoses (Métam. ch. XV, v. 782 et 861), et par Lucain dons l'énumération des prodiges qui précédèrent la guerre civile (Pharsale, ch. 1, v. 521); mais aucun morceau ne mérite mieux d'être cité ici que la belle ode dans laquelle Horace, s'emparant de l'idée de son ami, a su allier à la majesté de Pindare la grâce naïve d'Anacréon: Piscium et summâ genus hæsit ulmo, xorius amnis. Audiet cives acuisse ferrum Cui dabit partes scelus expiandi Augur Apollo. Sive tu mavis, Erycina ridens Heu! nimis longo satiate ludo, |