Suite des erreurs et de la vérité; ou, Développement du livre des hommes rappellés au principe universel de la science

ÇáÛáÇÝ ÇáÃãÇãí
Chez Androphile, à la Colonne inèbranlable, 1784 - 435 ãä ÇáÕÝÍÇÊ
 

ÇáÕÝÍÇÊ ÇáãÍÏÏÉ

ØÈÚÇÊ ÃÎÑì - ÚÑÖ ÌãíÚ ÇáãÞÊØÝÇÊ

ÚÈÇÑÇÊ æãÕØáÍÇÊ ãÃáæÝÉ

ãÞÇØÚ ãÔåæÑÉ

ÇáÕÝÍÉ 192 - ... en sorte que si chaque citoyen n'est rien, ne peut rien que par tous les autres, et que la force acquise par le tout soit égale ou supérieure à la somme des forces naturelles de tous les individus, on peut dire que la législation est au plus haut point de perfection qu'elle puisse atteindre.þ
ÇáÕÝÍÉ 65 - ... certains devoirs foit dans les familles , foit dans les autres relations de la vie -, les hommes ne feront plus que des bêtes féroces les uns pour les autres. Plus l'homme eft adroit & habile , plus il fera dangereux pour fes fembiables : PadrefTe fe tournera en rufe , & l'habileté en malice.þ
ÇáÕÝÍÉ 191 - Pour découvrir les meilleures règles de société qui conviennent aux nations, il faudrait une intelligence supérieure qui vît toutes les passions des hommes, et qui n'en éprouvât aucune; qui n'eût aucun rapport avec notre nature, et qui la connût à fond; dont le bonheur fût indépendant de nous, et qui pourtant voulût bien s'occuper du nôtre; enfin, qui, dans le progrès des temps se ménageant une gloire éloignée, pût travailler dans un siècle et jouir dans un autre.þ
ÇáÕÝÍÉ 192 - C'eft une fonction particuliere & fupérieure qui n'a rien de commun avec l'empire humain ; car fi celui qui commande aux hommes ne doit pas commander aux loix, celui qui commande aux lois ne doit p.as non plus commander aux hommes...þ
ÇáÕÝÍÉ 101 - C'est que tout ce qui nous frappe dans nos amis, comme dans nos ennemis, se lie naturellement avec les sentimens agréables ou désagréables qu'ils nous font éprouver; et que, par conséquent, les défauts des uns empruntent toujours quelque agrément de ce que nous remarquons en eux de plus aimable, ainsi que les meilleures qualités des autres nous paraissent participer à leurs vices.þ
ÇáÕÝÍÉ 80 - Dieu lui a aussi donné une constitution, des facultés, des talents qui le rendent très-propre à cet état; telle est, par exemple la faculté de la parole, qui nous donne le moyen de communiquer nos pensées avec tant de facilité et de promptitude, et qui hors de la société ne serait d'aucun usage. On peut dire la même chose du penchant à l'imitation, et de ce merveilleux mécanisme qui fait que les passions et toutes les impressions de...þ
ÇáÕÝÍÉ 101 - L'Empire du Fanatifme commence par gagner l'imagination ; on ne croit pas ce qu'on voudroit croire, mais ce qui effraie , ou ce qui féduit. La fuperfrition eft cette efpe>-~ ce d'enchantement , ou de pouvoir magique que la crainte exerce fur l'imagination. C'eft elle qui a forgé ces idoles du Vulgaire , les génies invifibles, les jours de bonheur ou de malheur , les traits invincibles de l'amour & de la haine. L'efprit & le cœur font tour• à-tour les dupes de l'imagination; on trouve bon ce...þ
ÇáÕÝÍÉ 178 - ... établi. Telle eft l'idée qu'on doit fe former de la Liberté fociale , de cette Liberté qui eft tellement inféparable du droit de propriété qu'elle fe confond avec lui , & qu'il ne peut exifter fans elle , comme elle ne peut exifter fans lui. En effet, qu'on dépouille un homme de tous droits de propriété, je défie qu'on trouve en lui des...þ
ÇáÕÝÍÉ 196 - ... pour fe garantir de la chaleur il ne faut que des arbres ^ un hamac & du repos. ' v> Les peuples du nord doivent être occupés du foin de fe procurer le né- ceflaii e , & ceux du midi fentir le befoin de l'amufement.þ
ÇáÕÝÍÉ 281 - Si les Loix des Nations pouvoient avoir comme celles de la nature une inflexibilité que jamais aucune force humaine ne pût vaincre , la dépendance des hommes...þ

ãÚáæãÇÊ ÇáãÑÇÌÚ