(Voir WENCK, t. I, p. 591; DE CUSSY et D'HAUTERIVE, 4re partie, t. 1, p. 266. DEUX-SICILES.
1764, 44 Août.
gné à Paris.
sous le nom commun de Grande- Bretagne). Le traité d'Utrecht, 1743, a été confirmé par les traités de 1748, 1763 et 1783. Le 18 Janvier 4787, un édit du roi de France renouvela la déclaration de 4739 au sujet du droit d'aubaine, dont l'exemption fut éten- due aux immeubles.
(Voir: DUMONT, 2e partie, t. V, p. 61; 4re partie, t. VI, p. 304; 1re partie, t. VIII, p. 345 et 199; MARTENS, t. II, p. 472; DE CUSSY et D'HAUTERIVE, Tre partie, t. II).
1765, 12 Juillet. — Lettres patentes du roi de France en faveur des sujets maltais.
Divers territoires du royaume actuel de Hanovre avaient été réunis à l'empire français, Osnabruck, Wer- den, etc.; le 47 Juin 1829, une or- donnance du roi de Hanovre a aboli les droits d'aubaine et de détraction sur les successions qui sont expor- tées dans le royaume de France.
Pacte de famille si- 1767, 31 Mars. Versailles. 1778, 29 Août. Lettres patentes en faveur de la principauté de Fulde dont le territoire a été partagé entre Hesse-Cassel, la Bavière et Saxe- Weimar.
Traités des Pyrénées 1659; de Nimè- gue 1678; de Paris 1764 et 1763; du Pardo 1769; de Bâle 1795.
(Voir: DE CUSSY et D'HAUTERIVE, 1re par- tie, t. I, p. 342; DUMONT, t. VI, 2e partie, p. 264, t. VII, 1re partie, p. 365; WENCK, t. III, p. 278, 329 et 746; MARTENS, t. VI, p. 542.)
ÉTATS-UNIS DE L'AMÉRIQUE SEPTEN- TRIONALE.
1778, 6 Février. — Traité de commerce. 1788,14 Novembre. Convention con- cernant les consuls.
1800, 30 Septembre. - Convention si- gnée à Paris.
HESSE-DARMSTADT.
4767, 7 Septembre. gnée à Strasbourg.
1779, 6 Juillet. roi de France.
Lettres patentes du 1843, 18 Mars.
grand-duc de Francfort. 1842, 25 Avril. Reversales du gou- vernement français.
GRANDE-BRETAGNE. Traités de 1572, 1610, 4629, 1632, 1655, 1713: (le 2 Août 1706, les deux cou- ronnes d'Angleterre et d'Écosse ne formèrent plus qu'un seul royaume
1842, 28 Mai. - Reversales du gouver- 1841, 2 Décembre. nement français.
1780, 13 Juin. Convention avec l'an- cien évêque de Munster. 1764, 6 Jrillet.
et D'HAUTERIVE, 1re partie, t. II; et Du-1760, 24 Mars. MONT, 2e partie, t. V, p. 39, 1re partie, t. VII, p. 231).
1778, 24 Avril.
à Versailles.
(Voir titre XII du livre VI des lois et ordonnances du roi de Sardaigne.) Convention pour l'abolition du droit d'aubaine. Le Piémont et la Savoie étaient réunis à
Convention signée 1770, 18 Avril.
(Voir MARTENS, t. VII, p. 201 ).
1752, 7 Décembre. Ordonnance du roi de Suède et déclaration du roi
de France en date du 24 Décembre 1754, pour l'exemption réciproque des droits d'aubaine sur les meubles. (La convention de 4784, par laquelle la France cède l'île de Saint-Barthé- lemy à la Suède, renferme une clause plus complète en faveur des habi- tants de l'île.)
Ordonnance du prince de Waldeck, et reversales du gouvernement français données le 45 Mai suivant.
Versailles, avec l'ancien duc de Wur- temberg, et traité du 22 Août 1796. Convention avec le 1774, 47 Avril. grand-maître de l'ordre Teutonique, signé à Bruxelles.
VILLES ANSÉATIQUES (Hambourg, Brême et Lubeck). 1716, 28 Septembre. Traité de com- merce et de marine, avec les villes anséatiques, et traité du 1er Avril 1769 avec la ville de Hambourg. Les trois villes anséatiques faisaient par- tie de l'empire français lorsque le traité du 30 Mai 1814 fut conclu.
En outre de ces traités et de ces édits
royaux, le roi de France avait encore donné des lettres patentes spéciales, en faveur de l'ordre équestre des cercles de Souabe, de Franconie et du Rhin, sous la date du 44 Avril 1769 (MARTENS, t. 1, p. 237 et 240); et de 46 villes im- périales (Ratisbonne, Cologne, Augs-
bourg, etc.) en Juillet 1770, Novembre | terre, le common recovery, l'use, usus, 4774 et Janvier 4775.
ou fidéi-commis, les douaires, les do- tations, etc. Nous nous bornerons à dire ici, que le dénizé, ou alien domi- cilié en vertu de lettres patentes du souverain, ne peut hériter de biens fonds (à fortiori un étranger fixé hors du pays); mais il peut acheter des im- meubles et les transmettre à ses des-
Sur l'ancien droit conventionnel in- ternational de la France, en matière d'aubaine et de détraction, on pourra consulter le Code diplomatique des Au- bains, publié, en 1848, par J. B. GA- SCHON, avocat à la cour royale de Paris. En ce qui concerne la Grande-Bre-cendants naturels et légitimes, nés de- tagne, nous signalerons à l'attention puis qu'il a reçu la dénization (à l'ex- du lecteur l'ouvrage d'Ockey, avocat clusion des enfants qui existaient avant anglais, publié (en langue française) cette époque); car tout enfant né sur en 1834, sous le titre de «Droits, pri- | le territoire de la Grande-Bretagne est «viléges et obligations des étrangers considéré comme sujet britannique. «dans la Grande-Bretagne. » Les lois anglaises, en matière d'aubaine et de détraction, sont peu libérales en ce qui touche les propriétés foncières, les étrangers sont encore aujourd'hui moins favorisés dans les îles britan- niques qu'ils ne le sont, généralement, dans les autres pays, et l'abolition du droit d'aubaine, quand elle est stipulée dans un traité signé par le cabinet an- glais, ne saurait réellement s'entendre, en ce qui concerne la Grande-Bretagne, que pour les biens meubles. Les lois n'interdisent par absolument à l'alien, ou étranger proprement dit, d'acquérir des immeubles; mais ces immeubles sont toujours, après sa mort, reven- diqués par la couronne, qui conserve sur eux des droits éventuels l'alien
n'ayant plus, dès lors, la faculté de faire passer à ses héritiers étrangers sa fortune immobilière, trouve ainsi, dans la loi, l'interdiction d'acquérir, qui n'y est point formellement écrite. Selon la maxime anglaise, l'allégeance (ce lien qui unit le sujet au souverain en échange de la protection qu'il en reçoit) n'étant que temporaire de la part de l'alien, ses propriétés doivent, en principe, avoir le même caractère. De trop longues explications seraient nécessaires pour établir ici les di- verses situations dans lesquelles l'é- tranger, tant l'alien simple que l'alien denizé, peut se trouver relativement à sa fortune immobilière : c'est aux re- cueils des lois anglaises (statuts at large) que nous devons renvoyer pour les détails d'application; principale- ment en ce qui concerne les francs- fiefs, les fiefs simples, les fiefs mou- vants, les chattel interest, ou baux de terre, le purchase, ou acquisition de
Quant aux biens meubles (effets, ar- gent, actions, etc.) que l'alien possède dans le royaume-uni, ils peuvent être transportés hors du royaume et passer même aux héritiers étrangers de l'alien; et si ce dernier meurt intestat, sur le sol étranger, les biens meubles qu'il possédait dans le Grande - Bretagne sont partagés entre ses héritiers selon la loi qui régit les successions dans le pays où il était fixé au moment de son décès.
Blocus. Conditions qui le consti- tuent. Voir, dans la première partie, le titre Neutralité, en 1780; voir éga- lement les traités plus modernes, no- tamment ceux conclus entre la France et la Russie, 1787; les États-Unis et la France, 1800; le Brésil et la Prusse, 1827; le Brésil et le Danemarck, 1828; le Brésil et la France, 1828; les Deux- Siciles et la Russie, 1783 et 4787; l'Amé- rique centrale et les États-Unis, 1825: l'Autriche et la Grèce, 1835. (V. Neu- tralité, plus loin.)
Bulles. V. Concordats.
Cabotage. Un grand nombre de traités renferment la clause formelle que le cabotage est réservé au pavillon national. Voir notamment les traités de 1806 entre les États-Unis d'Amérique et la Grande-Bretagne,
le Brésil et l'Autriche, lesÉtas-Unis d'Amérique et la Suède,
la Grande-Bretagne et le Mexique,
le Mexique et les Pays- Bas, le Brésil et le Danemarck, l'Autriche et les États- Unis d'Amérique, l'Autriche et la Grèce,etc. etc.
Canton. Chacun des vingt-deux états de la Suisse, ou Confédération hel- vétique, porte le nom de canton.
Capitulations, ou traités conclus entre la Porte ottomane et les états de la chrétienté.
Les traités pour la capitulation des places de guerre ne font point partie de notre recueil.
Captifs. V. Corsaires, Prises.
Cartel. Convention pour l'échange des prisonniers de guerre, ou pour l'extradition des déserteurs, des con- scrits réfractaires, des malfaiteurs, re- pris de justice, vagabonds, etc. Nous nous sommes bornés à indiquer (à quelques exceptions près), l'existence des conventions de cette nature: quel- ques traités, parmi les plus modernes, nous ont paru, cependant, devoir être mis sous les yeux du lecteur, en entier ou par extrait, quand ils renfermaient quelque clause spéciale: de ce nombre sous les conventions du 22 Novembre 1834, entre la France et la Belgique; du 23 Mai 1838, entre la France et la Sardaigne; du 13 Février 1843, entre la France et la Grande-Bretagne; du 8 Mars 1823, entre l'Espagne et le Por- tugal; du 29 Juillet 1836, entre la Bel- gique et la Prusse; du 11 Mars 1844, entre les Pays-Bas et la Prusse; du 20 Mai 1844, entre la Prusse et la Rus- sie, etc.
Un grand nombre de traités renfer- ment aussi des clauses et stipulations concernant les criminels, malfaiteurs, faux monnayeurs, etc. Voir, notamment, les traités de 1787 entre la France et la Russie; 1745, entre la France et la Sar- daigne; 1826, entre la France et le Brésil; 1794, entre les États-Unis et la Grande-Bretagne; 1827, entre le Brésil
et la Grande-Bretagne, et, de la même année, entre le Brésil et la Prusse, de 1820/1821 et 1828 entre la France et la Suisse, etc.
Cessions de territoires. V. Limites et Colonies.
Chargement. V. Douanes. Chargés d'affaires. V. Agents diplo- matiques.
Colonies. La Grande-Bretagne, la France, la Hollande, ou royaume des Pays-Bas, l'Espagne, le Portugal, le Danemarck, la Russie et la Suède sont les seules puissances européennes qui possèdent des colonies; les États-Unis en ont fondé une sur la côte d'Afrique. L'aperçu que nous donnerons de ces possessions diverses ne paraîtra pas superflu dans un ouvrage de la nature de celui que nous publions.
En Amérique: Le Bas et le Haut-Ca- nada, l'île du prince Edouard, Terre- Neuve, Labrador, le Dévon et la Géor- gie septentrionale; l'Archipel des Ber- mudes, le gouvernement des Lucayes, l'île de la Jamaïque, la colonie d'Hon- duras, le gouvernement d'Antigoa, les îles de Saint-Christophe, Saint-Vincent, Sainte-Lucie, Grenade, la Dominique, la Barbade, Tabago, la Trinité; le gouvernement de d'Essequebo-Démé- rari (Guyanne); le gouvernement de Berbice, l'établissement dans l'Archi- pel Magellan.
En Asie 1° Ceylan, qui appartient à la couronne, et le port d'Aden, en Arabie, dont la Grande-Bretagne a ob- tenu la cession par le traité de 1838; 2o les pays qui appartiennent à la com- pagnie anglaise des Indes orientales, et les royaumes et principautés qui sont devenus ses vassaux. Les posses- sions immédiates de la compagnie sont les gouvernements du Bengale, de Madras et de Bombay; ses posses- sions médiates embrassent les provin- ces hindoustaniques dont les noms suivent: Adjimir, Guzerate, Katsch, Malwa, Allahabad, Agra, Delhi, Aoudh, Haïderabad, Bider, Berar, Bedjapour, Gundwana, Maissour, ou Mysore, Ma- labar, Nepal, ou Nepaul, les îles La- kedives, etc., etc.
La compagnie compte parmi ses vassaux huit royaumes, y compris celui de Labor, lequel a enlevé au royaume de
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