(XX, 405 p.)

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Libraire de L. Hachette et Cie, 1865
 

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ÇáÕÝÍÉ 8 - Celui qui ose entreprendre d'instituer un peuple doit se sentir en état de changer pour ainsi dire la nature humaine, de transformer chaque individu, qui par lui-même est un tout parfait et solitaire, en partie d'un plus grand tout dont cet individu reçoive en quelque sorte sa vie et son être...þ
ÇáÕÝÍÉ 371 - Semblable à la statue de Glaucus, que le temps, la mer et les orages avaient tellement défigurée qu'elle ressemblait moins à un dieu qu'à une bête féroce...þ
ÇáÕÝÍÉ 71 - Certainement rien ne nous heurte plus rudement que cette doctrine ; et cependant, sans ce mystère, le plus incompréhensible de tous, nous sommes incompréhensibles à nous-mêmes. Le nœud de notre condition prend ses replis et ses tours dans cet abîme ; de sorte que l'homme est plus inconcevable sans ce mystère que ce mystère n'est inconcevable à l'homme.þ
ÇáÕÝÍÉ 132 - Plus ces forces naturelles sont mortes et anéanties , plus les acquises sont grandes et durables, plus aussi l'institution est solide et parfaite : en sorte que si chaque citoyen n'est rien , ne peut rien que par tous les autres, et que la force acquise par le tout soit égale ou supérieure à la somme des forces naturelles de tous les individus , on peut dire que la législation est au plus haut point de perfection qu'elle puisse atteindre.þ
ÇáÕÝÍÉ 93 - Dieu; mais qui vqit les saints tellement ravis de ce divin exercice, de connaître, d'aimer et de louer Dieu, qu'ils ne le quittent jamais, et qu'ils éteignent, pour le continuer durant tout le cours de leur vie, tous les désirs sensuels; qui voit, dis-je, toutes ces choses, reconnaît dans les opérations intellectuelles un principe et un exercice de vie éternellement heureuse.þ
ÇáÕÝÍÉ 93 - Archimède, attentif à quelque nouvelle découverte, en oublier le boire et le manger; ijui voit Platon célébrer la félicité de ceux qui contemplent le beau et le bon, premièrement dans les arts, secondement dans la nature, et enfin dans leur source et dans leur principe qui est Dieu ; qui voit Aristote louer ces heureux moments où l'âme n'est possédée que de l'intelligence de la vérité, et juger une telle vie seule digne d'être éternelle, et d'être la vie de Dieu; mais...þ
ÇáÕÝÍÉ 194 - Ce passage de l'état de nature à l'état civil produit dans l'homme un changement très remarquable, en substituant dans sa conduite la justice à l'instinct, et donnant à ses actions la moralité qui leur manquait auparavant.þ
ÇáÕÝÍÉ 193 - Corps politique, laisse aux lois la seule force qu'elles tirent d'ellesmêmes, sans leur en ajouter aucune autre; et par là un des grands liens de la société particulière reste sans effet. Bien plus : loin d'attacher les cœurs des citoyens à l'État, elle les en détache, comme de toutes les choses de la terre. Je ne connais rien de plus contraire à l'esprit social.þ
ÇáÕÝÍÉ 127 - ... qu'on apporte tous les soins imaginables pour retrancher du commerce de la vie jusqu'au nom même de propriété, de sorte que les choses mêmes que la nature a données en propre à chaque homme , deviennent en quelque sorte communes à tous , autant qu'il se pourra, comme les yeux , les oreilles, les mains, et que tous les citoyens s'imaginent qu'ils voient , qu'ils entendent, qu'ils agissent en commun , que tous approuvent et blâment de concert les...þ
ÇáÕÝÍÉ 70 - Il n'était pas alors dans les ténèbres qui l'aveuglent, ni dans la mortalité et dans les misères qui l'affligent. Mais il n'a pu soutenir tant de gloire sans tomber dans la présomption. Il a voulu se rendre centre de lui-même et indépendant de mon secours. Il s'est soustrait de ma domination, et s'égalant à moi par le désir de trouver sa félicité en lui-même. Je l'ai abandonné à lui...þ

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