Râepertoire du Thâeãatre Franðcois: "Tragâedies"

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P. Didot l'ainâe, chez Perlet, 1803
 

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ÇáÕÝÍÉ 15 - Ici , sur un pivot vers le nord entraîné , L'aimant cherche à mes yeux son point déterminé : Là de l'antique Hermès le minéral fluide S'élève au gré de l'air plus sec ou plus humide : Ici , par la liqueur un tube coloré , De la température indique le degré : Là, du haut de tes toits, incliné vers la terre Un long fil électrique écarte le tonnerre : Plus loin , la cucurbite , à l'aide du fourneau , De légères vapeurs mouille son chapiteau : Le règne végétal , analysé par elle...þ
ÇáÕÝÍÉ 121 - S'honorent du grand nom de citoyens du monde ; Feignent dans tout climat d'aimer l'humanité , Pour ne la point servir dans leur propre cité : Fils ingrats, vils fardeaux du sein qui les fit naître, Et dignes du néant par l'oubli de leur être.þ
ÇáÕÝÍÉ 224 - L'âme du vrai courage, et l'œil de la prudence; Cet art qu'apprit de vous notre injuste vainqueur. Allez : que mon pays vous doive son bonheur. Je vous mets dans les bras de la France affligée; Expirez digne d'elle, après l'avoir vengée. HARCOURT. Ah ! peut-elle jamais me confier son sort ? SCÈNE VIII.þ
ÇáÕÝÍÉ 436 - Oui, pleurons un héros que mon malheur opprime. Ornement de son siècle, hélas! il a vécu Trop peu pour le bonheur, assez pour la vertu. Ose me l'avouer, sa mort est mon ouvrage : Son désespoir, sans doute, égara son courage; 11 aura prodigué des jours si précieux , Mais que l'amour trompé lui rendit odieux.þ
ÇáÕÝÍÉ 200 - L'état et le monarque, à nos yeux confondus, N'ont jamais divisé nos vœux et nos tributs. De là cet amour tendre et cette idolâtrie Qui dans le souverain adore la patrie; ' Sublime passion d'un peuple impétueux, De l'empire des lis fondement vertueux , Et qui, le distinguant par les plus nobles marques, Fait à cent souverains envier nos monarques ! ÉDOUARD.þ
ÇáÕÝÍÉ 65 - Moi, souffrir cet hymen! Tu l'espères peut-être; Tu me hais... Mais enfin je veux punir un traître. Si jamais à l'amour un plaisir fut égal , Je le sens, c'est celui d'immoler son rival , D'arracher de son cœur le cœur de son amante. Ah ! je vais le goûter, et ma rage contente Dans ce jour de terreur ne suspendra ses coups Qu'après avoir uni ton père à ton époux.þ
ÇáÕÝÍÉ 204 - Vous démentez le cours de votre vie entière. De cet égarement n'osez-vous revenir? Quel faux honneur encor semble vous retenir ? Seigneur, à tout mortel l'erreur est excusable; Un prince y peut tomber sans devenir coupable : II l'est, si sa fierté refuse d'en sortir.þ
ÇáÕÝÍÉ 189 - Eh ! pourrois-je inventer un supplice trop rude Pour punir tant d'affronts et tant d'ingratitude? Pendant plus d'une année arrêtant mes exploits, Calais à ma poursuite a dérobé Valois. J'ai perdu sous ses murs la fleur de mon armée, Et la saison de vaincre en projets consommée.þ
ÇáÕÝÍÉ 38 - Je maudis le moment où le sort en courroux Viendra vous accabler du nom de mon époux. Ah! si l'amour pour moi vous intéresse encore, Cet amour, que je crains, mon désespoir l'implore; Mon père commandoit; hier j'ai tout promis : Mais je vois de plus près l'hymen dont je frémis; Je cède à mes terreurs. Par pitié pour vous-même, Changez l'ordre émané d'un mortel qui vous aime : Qu'entre Caliste et vous tous liens soient rompus. Allez, priez, pressez, et ne me voyez plus. ALTAMONT. Quoi!...þ
ÇáÕÝÍÉ 193 - Les feux qui dévoroient nos moissons, nos cités , Ont éclairé par-tout mes pas ensanglantés. Envers vous et Valois pour n'être plus perfide Je retourne aux climats où le remords me guide; Je vais près du Jourdain rejoindre ces guerriers Dont un sang fraternel ne teint pas les lauriers ; Et le mien...þ