Lettres intéressantes du pape Clément XIV (Ganganelli)Chez Jean-François Bassompierre, imprimeur & libraire, 1777 |
ØÈÚÇÊ ÃÎÑì - ÚÑÖ ÌãíÚ ÇáãÞÊØÝÇÊ
ÚÈÇÑÇÊ æãÕØáÍÇÊ ãÃáæÝÉ
abfolument affez affuré ainfi Apôtres auffi avez avoit befoin Benoît XIV c'eft c'eſt Cardinal caufe ceffe cher Fils chofes Chrétien Chrift CLEMENT XIV cœur conferver Congrégation connoiffance connoître defirs déja Dieu difcours divin doit efprit Eglife enfans étoit Evêques fagacité fageffe fainte falut fans favoir fcience fecours felon fentimens fentir fera feroit fervir feulement fiecle Fils en Jefus-Chrift fimple fincérement foient foin foit fommes font fous foutenir fouvent fublime fuis fujet fur-tout Ganganelli grace Grégoire X hommes Innocent X Jefus jufqu'à juftice l'efprit l'Eglife laiffe Lett Lettres lorfqu'on lorfque Louis XV lumiere maniere ment Miniftre n'eft néceffaire paffer Pape paroît pefer penfer perfonne perfuadé piété plaifir plufieurs poffible Pontife Pontificat Prédéceffeur Préfentes prefque Prince Princeffe puiffance puiffe raifon refpect Religieux Religion rien Rome Saint Pere Saint Siege Seigneur Siege Apoftolique Société Souverains tems tendreffe tion très-cher Fils très-chere Fille Vénérables Freres zele
ãÞÇØÚ ãÔåæÑÉ
ÇáÕÝÍÉ 166 - Chryfoftome, à l'or, dont le prix répond à la beauté ; celui de S. Léon , à ces décorations , qui marquent la grandeur; celui de S. Jérôme, au bronze, qui ne craint ni les fleches, ni les épées; celui de S. Ambroife, à l'argent, qui eft folide & luifant; celui de S.þ
ÇáÕÝÍÉ 78 - D'ailleurs, quel eft le Savant qui ne fe trompe pas ? Nous ne voyons dans les livres , tant de fophifmes & tant de paradoxes , que parce qu'on n'eft pas infaillible , quoiqu'on fache beaucoup. Ce que je vous dis, mon cher Docteur, eft d'autant plus généreux de ma part, que je jouis de la plus forte fanté , & que je n'ai befoin• d'aucun Médecin. Je prends chaque matin• mon chocolat ; je mene une vie très • frugale , je fais beaucoup ufage du tabac, je me promene fréquemment; & avec ce...þ
ÇáÕÝÍÉ 190 - Enfans : c'eft le Livre du fentiment, & qui agit fi fortement fur le cœur, que j'en ai été vivement attendri : vous devriez nous le donner en Italien , d'autant plus que je le regarde comme un Traité d'éducation parfaitement complet. Je fuis fâché de ce qu'on ne vous a pas fourni dans le...þ
ÇáÕÝÍÉ 78 - Le talent d'un pere eft de favoir fe multiplier , & de paroître à fes enfans fous diverfes formes ^ à l'un comme un maître , à l'autre comme un ami. La confiance qu'ont en vous les premiers de la ville , leur fait honneur. Ils auront reconnu par de fréquentes guérifons , que les reproches faits aux Médecins ne font pas toujours fondés : la mode...þ
ÇáÕÝÍÉ 28 - Il n'ya point de circonftance , point de moment, dût-il en coûter à notre cœur & à notre opinion , où il foit permis de s'élever contre les démarches du fouverain Pontife. Il voit mille chofes que vous ne voyez pas ; & , s'il ne nous en rend...þ
ÇáÕÝÍÉ 146 - Quelquefois je me tâte le pouls, pour favoir fi c'eft bien moi-même , vraiment étonné de ce que le fort qui m'éleve à une des plus grandes dignités , n'eft pas tombé de préférence fur quelqu'un de mes confreres, il y en a nombre à qui cela eût parfaitement convenu. Tout le monde dit en parlant du nouveau Cardinal Ganganelli : II n'eft pas croyable, que fans intrigue, fans cabale, il foit parvenu jufques-là ; 6e cependant cela eft bien vrai.þ
ÇáÕÝÍÉ 86 - Je courtois une multitude d'Ouvrages compofés parmi nous . où l'on eft enchanté des fleurs, des cafcades ; des points de vue qui en font l'agrément , mais où l'on ne trouve pas un feul fruit à cueillir. Le mal vient de ce que nous avons une langue qui nous rend parefleux à penfer. Comme...þ
ÇáÕÝÍÉ 128 - Anglois , hommes très - infirmes , qui s'égayoient fur l'article des Canonifations , de vouloir bien fe dépouiller de tout préjugé , & de lire avec la plus grande attention les procès. verbaux qui concernoient la caufe d'un Serviteur de Dieu, mis fur les rangs pour être béatifié. Ils y confentirent ; & après...þ
ÇáÕÝÍÉ 123 - Lambertini. En vain vous appelleriez à votre fecours toutes les figures de Rhétorique, fi elles ne venoient vous chercher. L'éloquence n'eft belle qu'autant qu'elle coule de fource , & qu'elle naît de la grandeur du fujet : des éloges forcés font des amplifications, & non des éloges.þ
ÇáÕÝÍÉ 40 - Notre ame a de plus grandes deftinées ; & prus elle eft fublime chez vous , & plus vous devez remonter vers fa fource, Vous direz tant qu'il vous plaira, que c'eft le fait d'un Religieux de prêcher ; & moi je vous répéterai continuellement que c'eft le fait d'un Philofophe de beaucoup s'occuper d'où il vient & où il va. Nous avons tous...þ