Les Antilles françaises, particulièrement la Guadeloupe: depuis leur découverte jusqu'au Ier, janvier 1823

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الصفحة 6 - Paris déclara , par son arrêt du 6 août 1762, « leur institut » inadmissible, par sa nature , dans tout état policé, » contraire au droit naturel, attentatoire à toute » autorité spirituelle et temporelle, et tendant à » introduire, dans l'église et dans les états , sous le » voile spécieux d'un institut religieux , non un » ordre qui aspire véritablement et uniquement à' » la perfection évangélique, mais plutôt un corps » politique dont l'essence consiste dans une activité...
الصفحة 306 - L& petto qui font la force des colonies, avaient cédé la place aux grands colons. Ceux-ci n'avaient plus la même énergie pour défendre des biens qu'il n'était plus question de leur ravir ; ils voyaient d'ailleurs avec dépit l'espèce d'abandon où les laissait la France, et l'accusaient d'être la cause de leur ruine par le bas prix où elle avait maintenu les denrées coloniales.
الصفحة 247 - ... sans qu'on en connaisse l'origine. Après une longue suite de succès et de revers, les flibustiers français demeurèrent en possession de l'île de la Tortue et s'étendirent sur la côte septentrionale de Saint-Domingue, qu'ils conservèrent toujours depuis , tandis que les flibustiers anglais allèrent se fixer à la Jamaïque. En temps de guerre, ils prenaient leurs commissions , les uns du général français résidant à Saint-Christophe , ou du gouverneur de la Tortue , les autres du...
الصفحة 305 - ... les habitans , sans distinction , rivalisaient-ils d'audace et de patriotisme pour concourir à la défense commune. Mais les progrès de la civilisation , en abolissant l'usage de ces dépossessions , avaient malheureusement amorti l'ardeur et changé l'esprit de la défense. Les habitans n'étaient plus ces anciens flibustiers qui , au premier signal de guerre , allaient chercher sur la mer des ressources qu'ils employaient à la culture et à la fertilisation du sol. Ils étaient circonscrits...
الصفحة 210 - ... des agens qu'elle employait dans ces quatre îles , et eut la complaisance de céder la moitié de son marché à son beau-frère Houël. Ce dernier ne se vit pas plutôt affranchi du joug importun de la compagnie , qu'au mépris de toutes les promesses , il ne songea qu'à réduire son beau-frère à la nécessité de lui céder l'autre moitié , en l'induisant à d'excessives dépenses (i). Le gouverneur de la Martinique, Duparquet, sur l'avis d'un des principaux directeurs de la compagnie,...
الصفحة 255 - Flessingois envoyés parla compagnie hollandaise , y firent un établissement , qui porta ombrage aux Espagnols. Ces derniers se réunirent aux Indiens du continent , attaquèrent la nouvelle colonie , la soumirent et massacrèrent tous les Hollandais sans pitié. Les Anglais s'en emparèrent, en 1666; ils la restituèrent, en 1677, aux Hollandais, qui l'occupèrent tour-à-tour avec les Français. Elle fut déclarée neutre , en 1 748.
الصفحة 223 - En 1 769 , on fit un traité avec eux , d'après lequel on reconnut leur indépendance; depuis ce temps on leur a toujours fourni des munitions et payé un tribut pour conserver la tranquillité; ils sont fidèles à leur promesse de ne recevoir parmi eux aucun autre nègre marron. (i) Ce ne fut que cinq ans plus tard, en 1660 , que la Jamaïque commença à cultiver la canne à sucre.
الصفحة 8 - Saint-Siège, ou par les supérieurs -majeurs de l'ordre , était indépendante de la puissance temporelle, de même que celle des évêques de France, qui ne devaient compte qu'à Dieu, de l'usage qu'ils en faisaient. L'inspection sur le culte extérieur, sur la personne, les mœurs et les fonctions des missionnaires, appartenait , en commun, aux deux chefs de la colonie, en ce qui concernait la haute police, et H l'exclusion des tribunaux.
الصفحة 258 - ... la Martinique par l'espoir d'obtenir, à vil prix , le butin de ces intrépides corsaires , et les cultivateurs , par l'idée d'y vivre tranquilles, sous leur protection. Cet accroissement rapide appela les regards de la compagnie, qui trouva plus commode et plus économique de placer M. Dulion sous les ordres de M. de Baaz. Elle ne prévit pas les haines, les divisions qu'elle allait susciter entre ces deux gouverneurs (i), et l'état de décadence auquel elle livrait la Guade(i) Dans le vol....
الصفحة 258 - Baaz; dans le vol. n° 7 , on en trouve une autre, du 23 mars 1 674. sur le même sujet. Rien ne put cependant dessiller les yeux de la cour de Versailles , lorsqu'elle reprit les rênes de l'administration des colonies. Trompée par les mêmes apparences, elle laissa subsister ce que la compagnie avait fait , et plaça à la Martinique le gouvernement civil et militaire des Antilles. N'entendant ensuite parler que de cette...

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