Oeuvres de M. Gresset ...Libraires Associés, 1787 |
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ÇáÕÝÍÉ 18
... Son air heureux ne manquoit point les cœurs Mais la beauté du tendre Néophite N'étoit encore que le moindre mérite ; On oublioit fes attraits enchanteurs , Dès que fa voix frappoit les auditeurs . Orné , rempli de faintes gentilleffes ...
... Son air heureux ne manquoit point les cœurs Mais la beauté du tendre Néophite N'étoit encore que le moindre mérite ; On oublioit fes attraits enchanteurs , Dès que fa voix frappoit les auditeurs . Orné , rempli de faintes gentilleffes ...
ÇáÕÝÍÉ 26
... Son cœur né fier , & qui , jufqu'à ce tems ; Avoit été nourri d'un doux encens , Ne put garder la inodette conftance Dans cet affaut de mépris flétriffans ; A cet inftant , en perdant patience , VER - VERT perdit la premiere innocence ...
... Son cœur né fier , & qui , jufqu'à ce tems ; Avoit été nourri d'un doux encens , Ne put garder la inodette conftance Dans cet affaut de mépris flétriffans ; A cet inftant , en perdant patience , VER - VERT perdit la premiere innocence ...
ÇáÕÝÍÉ 33
... Son portrait fut tiré d'après nature : Plus d'une main , conduite par l'Amour ; Sur lui donner une feconde vie Par les couleurs , & par la broderie ; Et la douleur , travaillant à son tour ; Peignit , breda des larmes à l'entour . On ...
... Son portrait fut tiré d'après nature : Plus d'une main , conduite par l'Amour ; Sur lui donner une feconde vie Par les couleurs , & par la broderie ; Et la douleur , travaillant à son tour ; Peignit , breda des larmes à l'entour . On ...
ÇáÕÝÍÉ 48
... Son art chéri , par l'ennui pédantefque D'un François fade ou d'un latin tudesque , Endormiront les fiècles à venir . LA ** LA CHARTREUSE . ÉPITRE A M. D. D. N. 48 LE LUTRIN VIVANT . Son art chéri, par l'ennui pédantefque ...
... Son art chéri , par l'ennui pédantefque D'un François fade ou d'un latin tudesque , Endormiront les fiècles à venir . LA ** LA CHARTREUSE . ÉPITRE A M. D. D. N. 48 LE LUTRIN VIVANT . Son art chéri, par l'ennui pédantefque ...
ÇáÕÝÍÉ 84
... Son foible trône eft fur l'aîle des Songes , Les Vents légers foutiennent fes autels : Là , rarement la Raifon , la Justice Ont amené les mortels vertueux ; L'Opinion , la Mode & le Caprice Ouvrent le Temple $ 4 ÉPITRE.
... Son foible trône eft fur l'aîle des Songes , Les Vents légers foutiennent fes autels : Là , rarement la Raifon , la Justice Ont amené les mortels vertueux ; L'Opinion , la Mode & le Caprice Ouvrent le Temple $ 4 ÉPITRE.
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affez aimable Ainfi airs ALZONDE amour Arifte ARISTE ARONDEL auffi avoit beaux Berger Bergers bonheur brillant c'eft c'eſt C'étoit caufe ceffe chanfons chant charmant cher Chloé Ciel Cieux Cléon cœur confeils crime DAMETE Daphnis defirs deftin Dieu Dieux douleur DUMONT ÉDOUARD efprit eſt étoit EUGENIE facrés fage faint fans favez fcience fecours fecret fein féjour fenfible fens fentimens fentiment feroit feul fiècle filence fimple fleurs FLORISE foible foins foit fombre fonges font fouffrir foupirs fous fouvent FRONTIN fublime fuis fuivi fujet fûre GERONTE gloire goût grace haîne HAMILTON hautbois Héros heureux illuftre inftant j'ai j'en jour l'amour l'efprit l'Harmonie l'hiftoire laiffe lieux Lifette LISETTE loix long-tems maître malheur Ménalque Monfieur mortels Mufe Mufique n'eft Nymphes oifeaux paffe penfer plaifir plaifirs préfent printems puiffance raifon refte rien SCENE SIDNEI tems tendre tendreffe TITYRE trifte VALERE VER-VERT vertu veux vois voix VOLFAX VORCESTRE yeux
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ÇáÕÝÍÉ 54 - Vendre aux querelles du vulgaire Ma voix et ma tranquillité, Et, dans l'antre de la Chicane, Aux lois d'un tribunal profane Pliant la loi de l'Immortel, Par une éloquence anglicane Saper et le trône et l'autel?þ
ÇáÕÝÍÉ 79 - Dans des déserts, loin de l'île charmante, Les aquilons les emportent soudain ; Et leur réveil n'offre plus à leur vue Que les rochers d'une plage inconnue, Qu'un monde obscur, sans printemps, sans beaux jours, Et que des cieux éclipsés pour toujours.þ
ÇáÕÝÍÉ 156 - J'aurois dû quelquefois l'apprendre de lui-même. Qu'il soit heureux du moins ! pour moi j'obéirai : Aux ennuis de l'exil mon cœur est préparé ; Et j'y dois expier le crime involontaire D'avoir pu mériter la haine de ma mère. A quoi rêves-tu donc? tu ne m'écoutes pas.þ
ÇáÕÝÍÉ 55 - ... devient égal pour moi ; Où je vois naître la journée, Là, content j'en attends la fin, Prêt à partir le lendemain, Si l'ordre de la destinée Vient m'ouvrir un nouveau chemin. Sans opposer un goût rebelle A ce domaine souverain, Je me suis fait du sort humain Une peinture trop fidèle; Souvent dans les champêtres lieux Ce portrait frappera vos yeux.þ
ÇáÕÝÍÉ 47 - Qu'ils vont livrer sur vos climats ; Ou quand leur troupe conjurée Y vient préparer ces frimas Qui versent sur chaque contrée Les catarrhes et le trépas. Je n'outre rien : telle est en somme La demeure où je vis en paix , Concitoyen du peuple gnome, Des sylphides et des follets : Telles on nous peint les tanières Où gisent, ainsi qu'au tombeau.þ
ÇáÕÝÍÉ 56 - II rencontre sur son passage Tous les jours des pays nouveaux , Tantôt un fertile rivage Bordé de coteaux fortunés , Tantôt une rive sauvage , Et des déserts abandonnés ; Parmi ces erreurs continues II fuit, il vogue jusqu'au jour Qui l'ensevelit à son tour Au sein de ces mers inconnues Où tout s'abyme sans retour.þ
ÇáÕÝÍÉ 58 - Qui, par de bizarres détours, Quittant le ton de la nature, Répandent sur tous leurs discours L'académique enluminure Et le vernis des nouveaux tours, Je regrette la bonhomie, L'air loyal, l'esprit non pointu, Et le patois tout ingénu Du curé de la seigneurie, Qui, n'usant point sa belle vie Sur des écrits laborieux, Parle comme nos bons aïeux, Et donnerait, je le parie , L'histoire, les héros, les dieux, Et toute la mythologie , Pour un quartaut de Condrieux.þ
ÇáÕÝÍÉ 55 - Sous un coloris de candeur; Et j'ai dit au fond de mon cœur : Heureux qui dans la paix...þ
ÇáÕÝÍÉ 107 - Loin des cités et de l'ennui ; Tout nous appelle aux champs ; le printemps va renaître, Et j'y vais renaître avec lui. Dans cette retraite chérie De la sagesse et du plaisir. Avec quel goût je vais cueillir La première épine fleurie , Et de Philomèle attendrie Recevoir le premier soupir ! Avec les fleurs dont la prairie A chaque instant va s'embellir.þ
ÇáÕÝÍÉ 171 - Orphise en meurt, vous plaire est mon excuse : Tout ce qui vit n'est fait que pour nous réjouir, Et se moquer du monde est tout l'art d'en jouir. Ma foi, quand je parcours tout ce qui le compose, Je ne trouve que nous qui valions quelque chose.þ