Études critiques sur l'histoire de la littérature française, ÇáãÌáÏ 6

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Hachette, 1899
 

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ÇáÕÝÍÉ 168 - Le faux est toujours fade, ennuyeux, languissant; Mais la nature est vraie , et d'abord on la sent : C'est elle seule en tout qu'on admire et qu'on aime.þ
ÇáÕÝÍÉ 278 - AUJOURD'HUI qu'au tombeau je suis prêt à des[cendre, Mes amis, dans vos mains je dépose ma cendre. Je ne veux point, couvert d'un funèbre linceul, Que les pontifes saints autour de mon cercueil, Appelés aux accents de l'airain lent et sombre, De leur chant lamentable accompagnent mon ombre Et sous des murs sacrés aillent ensevelir Ma vie et ma dépouille, et tout mon souvenir.þ
ÇáÕÝÍÉ 128 - Oh ! par pitié pour toi, fuis ! — Tu me crois peut-être Un homme comme sont tous les autres, un être Intelligent, qui court droit au but qu'il rêva. Détrompe-toi. Je suis une force qui va ! Agent aveugle et sourd de mystères funèbres!þ
ÇáÕÝÍÉ 159 - Mais quelques-unes de ses satires étaient déjà composées, et la plus ancienne même depuis trois ou quatre ans, cinq ans peut-être. Elles parurent, précédées du Discours au roi, chez Barbin, en 1666, au nombre de sept. Les huitième et neuvième : Sur l'Homme et A sun Esprit, précédées du Discours sur la satire, ne virent le jour que deux ans plus tard.þ
ÇáÕÝÍÉ 283 - Ce qu'il nous faut pleurer sur ta tombe hâtive, Ce n'est pas l'art divin, ni ses savants secrets : Quelque autre étudiera cet art que tu créais ; C'eSt ton âme, Ninette, et ta grandeur naïve, C'eSt cette voix du cœur qui seule au cœur arrive, Que nul autre, après toi, ne nous rendra jamais.þ
ÇáÕÝÍÉ 178 - Le vers le mieux rempli, la plus noble pensée Ne peut plaire à l'esprit, quand l'oreille est blessée.þ
ÇáÕÝÍÉ 137 - La mauvaise réception que le public a faite à cet ouvrage m'avertit qu'il est temps que je sonne la retraite...þ
ÇáÕÝÍÉ 128 - Je suis maître de moi comme de l'univers; Je le suis, je veux l'être. 0 siècles ! ô mémoire ! Conservez à jamais ma dernière victoire ; Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu'à vous. Soyons amis, Cinna, c'est moi qui t'en convie...þ
ÇáÕÝÍÉ 186 - Qu'est-ce qu'une pensée neuve, brillante, extraordinaire ? Ce n'est point, comme se le persuadent les ignorants, une pensée que personne n'a jamais eue, ni dû avoir : c'est au contraire une pensée qui a dû venir à tout le monde, et que quelqu'un s'avise le premier d'exprimer.þ
ÇáÕÝÍÉ 279 - Mais puisque, sans vouloir que je le justifie, Vous me rendez garant du reste de sa vie, Je répondrai, madame, avec la liberté D'un soldat qui sait mal farder la vérité.þ

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