Études sur l'art théâtral, suivies d'anecdotes inédites sur Talma, et de la correspondance de Ducis avec cet artiste, depuis 1792, jusqu'en 1815 |
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ÇáÕÝÍÉ 135 - Et jusques au bonjour, il dit tout à l'oreille. ACASTE Et Géralde, Madame ? CÉLIMÈNE 0 l'ennuyeux conteur ! Jamais on ne le voit sortir du grand seigneur, Dans le brillant commerce il se mêle sans cesse, Et ne cite jamais, que duc, prince, ou princesse.þ
ÇáÕÝÍÉ 135 - C'est, de la tête aux pieds, un homme tout mystère, Qui vous jette, en passant, un coup d'œil égaré, Et sans aucune affaire, est toujours affairé. Tout ce qu'il vous débite, en grimaces abonde; A force de façons, il assomme le monde, Sans cesse il a tout bas pour rompre l'entretien Un secret à vous dire, et ce secret n'est rien; De la moindre vétille il fait une merveille, Et jusques au bonjour, il dit tout à l'oreille.þ
ÇáÕÝÍÉ 139 - II va jusqu'à former des souhaits contre vous. Oui, je voudrais qu'aucun ne vous trouvât aimable, Que vous fussiez réduite en un sort misérable, Que le Ciel, en naissant, ne vous eût donné rien, \ Que vous n'eussiez ni rang, ni naissance, ni bien, Afin que de mon cœur l'éclatant sacrifice Vous pût d'un pareil sort réparer l'injustice, Et que j'eusse la joie et la gloire, en ce jour, De vous voir tenir tout des mains de mon amour.þ
ÇáÕÝÍÉ 168 - OEnone, et ne suis point de ces femmes hardies Qui, goûtant dans le crime une tranquille paix, Ont su se faire un front qui ne rougit jamais.þ
ÇáÕÝÍÉ 91 - Des ouvrages parfaits que le Ciel a formés. Ses attraits réfléchis brillent dans vos pareilles; Mais il étale en vous ses plus rares merveilles...þ
ÇáÕÝÍÉ 123 - Tirent de son esprit tous ces traits médisants. Son humeur satirique est sans cesse nourrie Par le coupable encens de votre flatterie; Et son cœur à railler trouverait moins d'appas S'il avait observé qu'on ne l'applaudit pas.þ
ÇáÕÝÍÉ 137 - Allez, vous êtes fou dans vos transports jaloux, Et ne méritez pas l'amour qu'on a pour vous. Je voudrais bien savoir qui pourrait me contraindre A descendre pour vous aux bassesses de feindre; Et pourquoi, si mon cœur penchait d'autre côté, Je ne le dirais pas avec sincérité. Quoi! de mes sentiments l'obligeante assurance, Contre tous vos soupçons ne prend pas ma défense?þ
ÇáÕÝÍÉ 132 - ALCESTE Non; mais vous choisirez : c'est trop de patience. CLITANDRE Parbleu ! je viens du Louvre, où Cléonte, au levé, Madame, a bien paru ridicule achevé.þ
ÇáÕÝÍÉ 91 - II a sur votre face épanché des beautés Dont les yeux sont surpris et les cœurs transportés, Et je n'ai pu vous voir, parfaite créature. , Sans admirer en vous l'Auteur de la nature, Et d'une ardente amour sentir mon cœur atteint, Au plus beau des portraits où lui-même il s'est peint.þ
ÇáÕÝÍÉ 149 - Mon cœur à présent vous déteste , Et ce refus lui seul fait plus que tout le reste. Puisque vous n'êtes point,- en des liens si doux, Pour trouver tout en moi , comme moi tout en vous,'9 Allez, je vous refuse ; et ce sensible outrage , De vos indignes fers pour jamais me dégage.þ