Revue bourguignonne de l'enseignement supérieur, ÇáãÌáÏ 6

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1896
V. 4-6 include "Jurisprudence de la cour d'appel de Dijon."
 

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ÇáÕÝÍÉ 356 - Vous devez donc être persuadé que les rois sont seigneurs absolus et ont naturellement la disposition pleine et libre de tous les biens qui sont possédés, aussi bien par les gens d'église que par les séculiers, pour en user en tout temps comme de sages économes, c'est-à-dire suivant le besoin général de leur État.þ
ÇáÕÝÍÉ 408 - Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant!þ
ÇáÕÝÍÉ 134 - J'oppose quelquefois par une double image Le vice à la vertu, la sottise au bon sens, Les Agneaux aux Loups ravissants, La Mouche à la Fourmi ; faisant de cet ouvrage Une ample comédie à cent actes divers, Et dont la scène est l'Univers.þ
ÇáÕÝÍÉ 408 - Ces clauses bien entendues se réduisent toutes à une seule, savoir l'aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à toute la communauté...þ
ÇáÕÝÍÉ 404 - Si le ressort du gouvernement populaire dans la paix est la vertu , le ressort du gouvernement populaire en révolution est à la fois la vertu et la terreur : la vertu , sans laquelle la terreur est funeste ; la terreur , sans laquelle la vertu est impuissante.þ
ÇáÕÝÍÉ 411 - Il s'ensuit de ce qui précède que la volonté générale est toujours droite et tend toujours à l'utilité publique ; mais il ne s'ensuit pas que les délibérations du peuple aient toujours la même rectitude. On veut toujours son bien, mais on ne le voit pas toujours.þ
ÇáÕÝÍÉ 397 - Comme dans un état libre tout homme qui est censé avoir une âme libre doit être gouverné par lui-même, il faudrait que le peuple en corps eût la puissance législative; mais comme cela est impossible dans les grands états, et est sujet à beaucoup d'inconvénients dans les petits, il faut que le peuple fasse par ses représentants tout ce qu'il ne peut faire par lui-même.þ
ÇáÕÝÍÉ 394 - Le pouvoir intermédiaire subordonné le plus naturel est celui de la noblesse. Elle entre, en quelque façon, dans l'essence de la monarchie , dont la maxime fondamentale est : « Point de monarque , point de noblesse; point de noblesse, point de monarque.þ
ÇáÕÝÍÉ 409 - ... par où l'on voit qu'il n'ya ni ne peut y avoir nulle espèce de loi fondamentale obligatoire pour le corps du peuple, pas même le contrat social.þ
ÇáÕÝÍÉ 406 - Cette liberté commune est une conséquence de la nature de l'homme. Sa première loi est de veiller à sa propre conservation, ses premiers soins sont ceux qu'il se doit à lui-même ; et sitôt qu'il est en âge de raison, lui seul étant juge des moyens propres à le conserver, devient par là son propre maître.þ

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