Revue des deux mondes, ÇáãÌáÏ 6

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Au Bureau de la Revue des deux mondes, 1844
 

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ÇáÕÝÍÉ 197 - Pendant près d'un an, dans nos conversations inépuisables, nous avions envisagé la vie sous toutes ses faces , et la mort toujours pour terme de tout ; et après avoir tant causé de la mort avec elle, j'avais vu la mort la frapper à mes yeux.þ
ÇáÕÝÍÉ 701 - Rancé, de ceux-là mêmes en apparence excessifs, que comme d'ouvrages où « toute la sainteté, toute la vigueur et toute la sévérité de l'ancienne discipline monastique est ramassée. » Ce fut Bossuet qui le contraignit à publier le livre de la Sainteté et des Devoirs de la Vie monastique...þ
ÇáÕÝÍÉ 704 - Grèce ne connaissaient pas, ou il ne s'en souvenait que pour s'écrier : « 0 Rome ! te voilà donc encore ! est-ce ta dernière apparition? Malheur à l'âge pour qui la nature a perdu ses félicités! des pays enchantés où rien ne vous attend sont arides. Quelles aimables ombres verrais-je dans les temps à venir?þ
ÇáÕÝÍÉ 550 - Cettuy cy, tout pituiteux, chassieux et crasseux, que tu veois sortir aprez minuict d'un estude, penses tu qu'il cherche parmy les livres comme il se rendra plus homme de bien, plus content et plus sage? nulles nouvelles : il y mourra, ou il apprendra à la posterité la mesure des vers de Plaute, et la vraye orthographe d'un mot latin.þ
ÇáÕÝÍÉ 697 - ... ne pouvait rien faire de mieux. — Si cela est, repartit l'évêque, vous ne pouvez mieux vous adresser qu'à moi : je connais ces montagnes, j'y ai passé souvent en faisant mes visites; je sais des endroits si affreux et si éloignés de tout commerce que, quelque difficile que vous puissiez être, vous aurez lieu d'en être content.þ
ÇáÕÝÍÉ 197 - ... vraiment puissantes. Comme tant d'autres aussi, faute de s'être pliée à des convenances factices, mais nécessaires, elle avait vu ses espérances trompées, sa jeunesse passer sans plaisir; et la vieillesse enfin l'avait atteinte sans la soumettre. Elle vivait dans un château voisin d'une de nos terres, mécontente et retirée, n'ayant que son esprit pour ressource, et analysant tout avec son esprit.þ
ÇáÕÝÍÉ 695 - ... répondre. Lorsqu'il venait à considérer que cette créature, qui brilla à la cour avec plus d'éclat qu'aucune femme de son siècle, n'était plus, que ses enchantements avaient disparu , que c'en était fait pour jamais de cette personne qui l'avait Choisi entre tant d'autres, il s'étonnait que son âme ne se séparât pas de son corps.þ
ÇáÕÝÍÉ 196 - J'avais à l'âge de dix-sept ans vu mourir une femme âgée, dont l'esprit, d'une tournure remarquable et bizarre, avait commencé à développer le mien. Cette femme, comme tant d'autres, s'était, à l'entrée de sa carrière, lancée vers le monde, qu'elle ne connaissait pas, avec le sentiment d'une grande force d'âme et de facultés vraiment puissantes. Comme tant d'autres aussi, faute de s'être pliée à des convenances factices, mais nécessaires, elle avait vu ses espérances trompées,...þ
ÇáÕÝÍÉ 707 - Est-ce un nouvel attachement qui commence ou un vieil attachement qui finit? N'importe : c'est l'amour qui meurt avant l'objet aimé. On est obligé de reconnaître que les sentiments de l'homme sont exposés à l'effet d'un travail caché; fièvre du temps qui produit la lassitude, dissipe l'illusion, mine nos passions et change nos cœurs, comme elle change nos cheveux et nos années.þ
ÇáÕÝÍÉ 251 - Je crois comme vous qu'on ne voit au fond que la fourbe et la fureur; mais j'aime mieux la fourbe et la fureur qui renversent les châteaux forts, détruisent les titres et autres sottises de cette espèce, mettent sur un pied égal toutes les rêveries religieuses, que celles qui voudraient conserver et consacrer ces misérables avortons de la stupidité barbare des Juifs, entée sur la férocité ignorante des Vandales. Le genre humain est né sot et mené par des fripons, c'est la règle; mais,...þ

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