Poésies diverses de Gilbert avec une notice bio-bibliographique, المجلد 255

الغلاف الأمامي
A. Quantin, 1882 - 221 من الصفحات
 

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الصفحة 92 - Tout trompe ta simplicité: Celui que tu nourris court vendre ton image, Noire de sa méchanceté. Mais Dieu t'entend gémir, Dieu vers qui te ramène Un vrai remords né des douleurs; Dieu qui pardonne enfin à la nature humaine D'être faible dans les malheurs. J'éveillerai pour toi la pitié, la justice De l'incorruptible avenir: Eux-même épureront, par leur long artifice, Ton honneur qu'ils pensent ternir.
الصفحة 92 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs ; Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs. Salut, champs que j'aimais ! et vous, douce verdure ! Et vous, riant exil des bois ! Ciel, pavillon de l'homme, admirable nature, Salut pour la dernière fois ! Ah ! puissent voir longtemps votre beauté sacrée Tant d'amis sourds à mes adieux ! Qu'ils meurent pleins de jours, que leur mort soit...
الصفحة xxxvi - J'apparus un jour, et je meurs. Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs. Salut, champs que j'aimais, et vous, douce verdure, Et vous, riant exil des bois ! Ciel, pavillon de l'homme^ admirable nature, Salut pour la dernière fois ! Ah ! puissent voir longtemps votre beauté sacrée, Tant d'amis sourds à mes adieux ! Qu'ils meurent pleins de jours, que leur mort soit pleurée, Qu'un ami leur ferme les yeux.
الصفحة 81 - Ainsi parloit hier un peuple de faux sages. Si ce roi des soleils, sensible à leurs outrages, Eût dit dans sa pensée, Ingrats, vous périrez, Le tonnerre, attentif à son ordre suprême, Se fût éveillé de soi-même, Et les eût parmi nous choisis et dévorés.
الصفحة 39 - Si j'évoque jamais du fond de son journal* Des sophistes du temps l'adulateur banal; Lorsque son nom suffit pour exciter le rire, Dois-je, au lieu de La Harpe, obscurément écrire : C'est ce petit rimeur de tant de prix enflé, Qui, sifflé pour ses vers, pour sa prose sifflé, Tout meurtri des faux pas de sa muse tragique, Tomba de Chute en chute au trône académique ? Ces détours sont d'un lâche et malin détracteur : Je ne veux point offrir d'énigmes au lecteur.
الصفحة 33 - M'ôteroit à jamais l'honneur de leur estime, Et qu'enfin mon courage auroit plus de censeurs Que les sages du temps n'ont de sots défenseurs; Appelez-moi jaloux, froid rimeur, hypocrite ; Donnez-moi tous les noms qu'un sophiste mérite; Je veux, de vos pareils ennemi sans retour, Fouetter d'un vers sanglant ces grands hommes d'un jour.
الصفحة 91 - J'AI révélé mon cœur au Dieu de l'innocence : II a vu mes pleurs pénitents; II guérit mes remords, il m'arme de constance ; Les malheureux sont ses enfants. Mes ennemis, riant, ont dit dans leur colère: Qu'il meure et sa .gloire avec lui ! Mais à mon cœur calmé le Seigneur dit en père : Leur haine sera ton appui.
الصفحة 34 - D'être gratifié de la haine des sots, Doté sur vos journaux d'une rente d'injures , Ou clandestinement diffamé par brochures ? Non : s'il fait dans ses vers parler la vérité , C'est qu'au fond de son cœur sa franche probité Ne sait point retenir la haine vertueuse Que porte au vice heureux l'équité courageuse, Et cette impatience et ce loyal mépris Que tout mauvais auteur inspire aux bons esprits. A la satire enfin quel poète fidèle , Vengeur de la vertu , n'en fut pas le modèle ? Perse...
الصفحة xii - Malheur à ceux dont je suis né! Père aveugle et barbare! impitoyable mère! Pauvres, vous fallait-il mettre au jour un enfant Qui n'héritât de vous qu'une affreuse indigence? Encor si vous m'eussiez laissé votre ignorance, J'aurais vécu paisible en cultivant mon champ... Mais vous avez nourri les feux de mon génie; Mais, vous-mêmes, du sein d'une obscure patrie Vous m'avez transporté dans un monde éclairé.
الصفحة 21 - Et d'un masque tragique enlaidit ses appas. Tantôt c'est un rimeur dont la muse étourdie, Dans un conte ennobli du nom de comédie, Passe, en dépit du goût, du touchant au bouffon, Et marie une farce avec un long sermon : Tantôt un possédé, dont le démon terrible Pleure éternellement dans un drame risible : Que dis-je? oser blâmer un drame, un drame enfin ! La comédie est belle, et le drame est divin , Pour moi, j'y goûte fort, car j'aime la nature, Ces héros villageois...

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