Grammaire des grammaires, ou, Analyse raisonnée des meilleurs traités sur la langue française

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Louis Hauman et comp.ie, 1833 - 569 ãä ÇáÕÝÍÇÊ
 

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ÇáÕÝÍÉ 397 - Combien ce mot cruel est affreux quand on aime? Dans un mois, dans un an, comment souffrirons-nous, Seigneur, que tant de mers me séparent de vous; Que le jour recommence et que le jour finisse Sans que jamais Titus puisse voir Bérénice, Sans que de tout le jour je puisse voir Titus?þ
ÇáÕÝÍÉ 467 - Je le vois trop ; les soins qu'on prend de notre enfance Forment nos sentiments, nos mœurs, notre croyance. J'eusse été près du Gange esclave des faux dieux, Chrétienne dans Paris, musulmane en ces lieux.þ
ÇáÕÝÍÉ 493 - L'an me semble être un élément déterminé du temps, il est dans la durée, ce que le point est dans l'étendue. De là vient que l'on dit an pour marquer une époque , ainsi que pour déterminer l'étendue d'une durée. Comme on considère le point sans étendue , on envisage l'an sans attention à sa durée. Mais l'année est envisagée comme étant elle-même la durée déterminée d'un an, et divisible en ses parties : l'année a douze mois, 365 jours, et quatre saisons.þ
ÇáÕÝÍÉ 481 - Voulez-vous du public mériter les amours? Sans cesse en écrivant variez vos discours. Un style trop égal et toujours uniforme En vain brille à nos yeux, il faut qu'il nous endorme. On lit peu ces auteurs, nés pour nous ennuyer, Qui toujours sur un ton semblent psalmodier.þ
ÇáÕÝÍÉ 205 - N'est point tel que l'erreur le figure à vos yeux. L'Éternel est son nom. Le monde est son ouvrage, II entend les soupirs de l'humble qu'on outrage, Juge tous les mortels avec d'égales lois, Et du haut de son trône interroge les rois. Des plus fermes États la chute épouvantable, Quand il veut, n'est qu'un jeu de sa main redoutable.þ
ÇáÕÝÍÉ 180 - Qu'est-ce donc que l'instant où l'on cesse de vivre ? L'instant où de ses fers une âme se délivre. Le corps , né de la poudre , à la poudre est rendu ; L'esprit retourne au ciel, dont il est descendu.þ
ÇáÕÝÍÉ 417 - ... eux-mêmes fournissent l'argent. Ceux qui se portent bien deviennent malades, il leur faut des gens dont le métier soit de les assurer qu'ils ne mourront point : tant que les hommes pourront mourir et qu'ils aimeront à vivre, le médecin sera raillé et bien payé.þ
ÇáÕÝÍÉ 365 - C'est de lui (Cadmus) de qui nous vient cet art ingénieux De peindre la parole et de parler aux yeux, Et, par des traits divers de figures tracées, Donner de la couleur et du corps aux pensées.þ
ÇáÕÝÍÉ 331 - On peut dire que les vices nous attendent dans le cours de la vie, comme des hôtes chez qui il faut successivement loger; et je doute que l'expérience nous les fît éviter s'il nous était permis de faire deux fois le même chemin.þ
ÇáÕÝÍÉ 548 - ... toutes les qualités et les conditions requises pour instruire actuellement; le second a les qualités et les conditions nécessaires pour s'instruire ou être instruit avec le temps. On est tout formé à l'égard de la chose pour laquelle on est propre : il faudra se former à l'égard de la chose à laquelle on est propre. Un objet est propre pour faire, et propre à devenir. Un bois est propre pour teindre ou donner la teinture : une étoffe est propre à teindre ou à recevoir la teinture.þ

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