Chants et chansons, poésie et musique de P. Dupont: Ornés de gravures sur acier, المجلد 1

الغلاف الأمامي
A. Houssiaux, 1855
 

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عبارات ومصطلحات مألوفة

مقاطع مشهورة

الصفحة 10 - Il est impossible, à quelque parti qu'on appartienne, de quelques préjugés qu'on ait été nourri, de ne pas être touché du spectacle de cette multitude maladive respirant la poussière des ateliers, avalant du coton, s'imprégnant de céruse, de mercure et de tous les poisons nécessaires à la création des chefs-d'œuvre, dormant dans la vermine, au fond des quartiers où les vertus les plus humbles et les plus grandes nichent à côté des vices les plus endurcis et des vomissements du bagne...
الصفحة 24 - J'ai deux grands bœufs dans mon étable, Deux grands bœufs blancs, marqués de roux ; La charrue est en bois d'érable, L'aiguillon en branche de houx ; C'est par leurs soins qu'on voit la plaine Verte l'hiver, jaune l'été ; Ils gagnent dans une semaine Plus d'argent qu'ils n'en ont coûté.
الصفحة 5 - La puérile utopie de l'école de l'art pour l'art, en excluant la morale, et souvent même la passion, était nécessairement stérile.
الصفحة 24 - Nous dont la lampe le matin Au clairon du coq se rallume, Nous tous qu'un salaire incertain Ramène avant l'aube à l'enclume...
الصفحة 24 - A chaque fois que, par torrents, Notre sang coule sur le monde , C'est toujours pour quelques tyrans Que cette rosée est féconde. Ménageons-le dorénavant , L'amour est plus fort que la guerre ! En attendant qu'un meilleur vent Souffle du ciel ou de la terre, Aimons-nous, et quand nous pouvons, etc.
الصفحة 65 - Aux armes! courons aux frontières, Qu'on mette au bout de nos fusils Les oppresseurs de tous pays, Les poitrines des Radetzkis! ' Les peuples sont pour nous des frères, Et les tyrans des ennemis.
الصفحة 13 - ... a puisés dans le fonds commun du savoir humain ; il est dans l'amour de la vertu et de l'humanité, et dans ce je ne sais quoi qui s'exhale incessamment de sa poésie, que j'appellerais volontiers le goût infini de la République. Il ya encore autre chose, oui, il ya autre chose. C'est la...
الصفحة 13 - Disparaissez donc, ombres fallacieuses de René, d'Obermann et de Werther; fuyez dans les brouillards du vide, monstrueuses créations de la paresse et de la solitude; comme les pourceaux dans le lac de Génézareth, allez vous replonger dans les forêts enchantées d'où vous tirèrent les fées ennemies, moutons attaqués du vertigo romantique. Le génie de l'action ne vous laisse plus de place parmi nous.
الصفحة 174 - On n'arrête pas le murmure Du peuple quand il dit : J'ai faim. Car c'est le cri de la nature : II faut du pain ! La faim arrive du village Dans la ville par les faubourgs.
الصفحة 24 - Quel fruit tirons-nous des labeurs Qui courbent nos maigres échines ? Où vont les flots de nos sueurs ? Nous ne sommes que des machines. Nos Babels montent jusqu'au ciel, La terre nous doit ses merveilles : Dès qu'elles ont fini le miel, Le maître chasse les abeilles.

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