Hercule et Cacus: étude de mythologie comparée

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A. Durand, 1863 - 177 ãä ÇáÕÝÍÇÊ
 

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ÇáÕÝÍÉ 12 - Mais ce qui a été ajouté par l'homme ne peut pas entrer en balance avec la masse de fables produite par le travail latent et continu du langage. On reconnaît d'ailleurs aisément les créations de l'homme à un air de raison qui manque aux enfants capricieux de la parole.þ
ÇáÕÝÍÉ 138 - Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, qui séduit tout le monde, fut précipité en terre, et ses anges furent précipités avec lui.þ
ÇáÕÝÍÉ 10 - Kuhn,dans un de ses plus ingénieux travaux (i), a montré l'identité des Centaures et des Gandharvas, ces êtres fantastiques qui jouent dans la mythologie indienne le même rôle que les Centaures chez les Grecs. Ils portent le même nom : c'est ce que prouve l'analyse grammaticale des deux mots. Comme les Centaures, les Gandharvas ne forment qu'une seule famille. Ils sont le fruit de l'union du Gandharva avec les Nuées.þ
ÇáÕÝÍÉ 4 - Un mythe de création populaire, pris à un moment donné de son développement naturel, ne signifie pas autre chose que ce qu'il dit en effet, et la meilleure, ou, pour mieux dire, la seule manière de l'expliquer, c'est de remonter, à travers la série de ses métamorphoses, jusqu'à son origine, et d'en écrire l'histoire.þ
ÇáÕÝÍÉ 10 - En examinant les passages védiques où il est question de ces divinités, M. Kuhn a démontré que Gandharva est le nom du soleil, considéré au moment où il repose parmi les nuées et semble célébrer son union avec elles, et que les Gandharvas sont les nuages qui paraissent chevaucher dans le ciel. Ixion chez les Grecs est le Centaure par excellence, puisqu'il est le père de cette famille de monstres : il correspond au Gandharva védique.þ
ÇáÕÝÍÉ 162 - At specus, et Caci detecta apparuit ingens Regia, et umbrosae penitus patuere cavernae : Non secus, ac si qua penitus vi terra dehiscens Infernas reseret sedes, et regna recludat Pallida, dis invisa ; superque immane barathrum 245 Cernatur, trepidentque immisso lumine Manes.þ
ÇáÕÝÍÉ 9 - Il était impossible que les idées les plus simples, exprimées par des mots aussi significatifs, ne prissent pas aussitôt un éclat extraordinaire : les phénomènes de la nature, reflétés par la langue, prenaient l'aspect de scènes dramatiques. Rapportés à des êtres qu'on supposait doués d'une vie analogue à celle de l'homme, traduits dans un idiome où chaque mot parlait aux yeux, les spectacles de la nature paraissaient être les actes d'un drame immense dont les personnages, divins...þ
ÇáÕÝÍÉ 20 - OiSraouç le nom du soleil au moment où il va toucher l'horizon, lorsque, par l'effet des vapeurs qui flottent dans les couches inférieures de l'atmosphère, il semble de moment en moment augmenter de volume. Peut-être même est-il permis de voir dans ce mot une allusion à la blessure dont nous parle aussi l'histoire d'Achille, et qui doit avoir son origine dans quelque ancien mythe solaire, car nous retrouvons la même circonstance dans les légendes de Balderet de Sigurd chez les Scandinaves,...þ
ÇáÕÝÍÉ 164 - N'est-il pas intéressant de trouver, dans le chef-d'œuvre de l'épopée savante, un fragment qui tiendrait sa place parmi les créations de la poésie la plus spontanée? C'est le privilège du génie : il peut réveiller des échos endormis depuis des siècles. La Muse qui a inspiré les premiers chants de l'humanité fait encore entendre de loin en loin ses accents.þ
ÇáÕÝÍÉ 4 - ... temps. En dernier lieu, quelques critiques, prêtant aux premiers hommes un amour singulier de la métaphore, ont pris la mythologie pour une langue poétique dont s'amusait le genre humain dans son enfance. Toutes ces explications se touchent par un point : elles séparent l'idée de son expression; elles placent à l'origine de la mythologie la distinction du sens propre et du sens figuré. Rien, ce semble, n'est plus opposé à l'ordre naturel des choses : l'homme primitif trouve un terme...þ

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