Les Jésuits et la Nouvelle-France au XVIIIe Siècle: d'après des documments inédits, ÇáãÌáÏ 1 |
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ÇáÕÝÍÉ 82 - Canada n'a actuellement que 4,484 habitans en état de porter les armes depuis l'âge de quatorze ans jusqu'à soixante, et les vingt-huit compagnies des troupes de la marine que le roi y entretient, ne font en tout que six cent vingthuit soldats. Ce peu de monde est répandu dans une étendue de cent lieues. Les colonies anglaises ont soixante mille hommes en état de porter les armes, et on ne peut douter qu'à la , première rupture, elles ne fassent un grand effort pour s'emparer du Canada...þ
ÇáÕÝÍÉ 264 - Après avoir ainsi bien fatigué pendant le jour , il nous falloit prendre le repos de la nuit sur l'herbe ou sur quelques feuillages , exposés au vent , à la pluie et aux injures de l'air ; heureux encore quand on se trouve auprès de quelque ruisseau ; autrement , quelque altéré qu'on soit , la nuit se passe sans pouvoir éteindre sa soif.þ
ÇáÕÝÍÉ 385 - Sauvages de tout âge. Les Français habitués en ce pays-ci sont appliqués pour la plupart à la culture des terres : ils sèment du froment en quantité ; ils élèvent des bœufs venus de France, des cochons, des chevaux en grand nombre ; ce qui, outre la chasse, leur donne une grande aisance pour vivre. On ne craint point la famine en ce pays-ci : il ya toujours des...þ
ÇáÕÝÍÉ 394 - Défense faite aux ci-devant soi-disant Jésuites, de prendre désormais ce nom, ni de porter leur habit ordinaire ; ordre à eux donné de prendre celui des ecclésiastiques séculiers. A l'exception de leurs livres et de quelques hardes qu'on leur laissait, tous leurs biens, meubles et immeubles, devaient être saisis et vendus à l'encan.þ
ÇáÕÝÍÉ 330 - NouvelleOrléans, ces deux qualités devraient être désormais inséparables et par conséquent leur appartenir ; leurs prétentions furent bien connues par Mgr de Ponbriand. Les Jésuites même (bien des gens ne le croiront pas, mais la chose n'en est pas moins constante), les Jésuites firent tous leurs efforts pour être déchargés d'un emploi qui n'était pour eux qu'une source de déplaisirs et de contradictions; le prélat persista à vouloir absolument que l'emploi demeurât à ceux qu'il...þ
ÇáÕÝÍÉ 399 - En attendant qu'on y répondît, les habitants les plus sensés demandaient de quel droit on s'était emparé des biens des Jésuites, et quel pouvoir on avait sur leur personne, dans un pays cédé par le traité de paix à la couronne d'Angleterre? On demandait encore par quelle raison les Jésuites étaient exceptés du bénéfice accordé indistinctement à tous les habitants des Illinois, d'avoir dix-huit mois pour opter ou de demeurer dans ce pays, ou de se retirer ailleurs ? Surtout on était...þ
ÇáÕÝÍÉ 157 - Les chanoines, se croyant maîtres absolus, firent tant de changements, surtout dans les maisons religieuses, que les Ursulines eurent recours au conseil pour implorer la protection du roi contre les menaces qu'on leur faisait ; on avait déjà interdit leur confesseur, et on les avait traitées fort durement, même dans leur propre chaire, sur ce qu'elles avaient dit que leur communauté avait toujours été plus paisible, quand elles avaient eu des confesseurs jésuites, que lorsqu'elles avaient...þ
ÇáÕÝÍÉ 264 - Vous trouvez de temps en temps des bourgs et des villages, des maisons pour vous retirer, des ponts ou des bateaux pour passer les rivières, des sentiers battus qui vous conduisent à votre terme, des personnes qui vous mettent dans le droit chemin, si vous vous égarez. Ici, rien de tout cela : nous avons marché pendant douze jours sans rencontrer une seule âme.þ
ÇáÕÝÍÉ 107 - II ne lit point les textes qu'il a sous les yeux; quand il les lit, il ne les comprend pas; quand il les comprend, il les fausse aussitôt qu'il y voit la moindre utilité.þ
ÇáÕÝÍÉ 385 - Dans les cinq villages français, il peut y avoir onze cents Blancs, trois cents Noirs et une soixantaine d'esclaves rouges, autrement Sauvages. Les trois villages illinois ne contiennent pas plus de huit cents Sauvages de tout âge. Les Français habitués en ce pays-ci sont appliqués pour la plupart à la culture des terres : ils sèment du froment en quantité ; ils élèvent des bœufs venus de France, des cochons, des chevaux en grand nombre ; ce qui, outre la chasse, leur donne une grande...þ