Mémoires du duc de Luynes sur la cour de Louis XV (1735-1758)

ÇáÛáÇÝ ÇáÃãÇãí
Firmin didot frères, fils et cie., 1865
 

ØÈÚÇÊ ÃÎÑì - ÚÑÖ ÌãíÚ ÇáãÞÊØÝÇÊ

ÚÈÇÑÇÊ æãÕØáÍÇÊ ãÃáæÝÉ

ãÞÇØÚ ãÔåæÑÉ

ÇáÕÝÍÉ 54 - ... désirer la suppression. Je souhaite qu'ils croient en conséquence, et avec justice, que je n'ai voulu donner atteinte ni à la nature de l'âme, ni à sa spiritualité, ni à son immortalité; comme je croyais l'avoir fait sentir dans plusieurs endroits de cet ouvrage. Je n'ai voulu attaquer aucune des vérités du christianisme, que je professe sincèrement dans toute la rigueur de ses dogmes et de sa morale, et auquel je...þ
ÇáÕÝÍÉ 54 - ... me point juger d'après la fatale impression qui leur en reste. Je souhaite qu'ils sachent que dès qu'on m'en a fait apercevoir la licence et le danger, je l'ai aussitôt désavoué, proscrit, condamné, et ai été le premier à en désirer la suppression.þ
ÇáÕÝÍÉ 54 - J'en ai élé extrêmement surpris et beaucoup plus encore affligé. En effet, il est bien cruel et bien douloureux pour moi d'avoir alarmé , scandalisé , révolté même des personnes pieuses, éclairées, respectables, dont...þ
ÇáÕÝÍÉ 54 - J'ai donné avec confiance le livre de l'Esprit, parce que je l'ai donné avec simplicité. Je n'en ai point prévu l'effet parce que je n'ai point vu les conséquences effrayantes qui en résultent. J'en ai été extrêmement surpris, et beaucoup plus encore affligé.þ
ÇáÕÝÍÉ 71 - Trois de leurs barques de soldats furent coulées bas ; ils en perdirent aussi plusieurs autres qui gagnoient la flotte. Le feu cessa vers deux heures après midi. Les frégates et galiotes des ennemis commencèrent à s'éloigner, soit à cause de l'arrivée de notre grosse artillerie qu'elles pouvoient découvrir sur la hauteur, soit à cause que la marée descendoit.þ

ãÚáæãÇÊ ÇáãÑÇÌÚ