Histoire des Français, ÇáãÌáÏ 6

ÇáÛáÇÝ ÇáÃãÇãí
 

ÇáÕÝÍÇÊ ÇáãÍÏÏÉ

ØÈÚÇÊ ÃÎÑì - ÚÑÖ ÌãíÚ ÇáãÞÊØÝÇÊ

ÚÈÇÑÇÊ æãÕØáÍÇÊ ãÃáæÝÉ

ãÞÇØÚ ãÔåæÑÉ

ÇáÕÝÍÉ 85 - Gentil sire et gentil roi , véez nous cy six qui avons été d'ancienneté bourgeois de Calais et grands marchands : si vous apportons les clefs de la ville et du châtel...þ
ÇáÕÝÍÉ 24 - II ne semble pas même songer qu'il fût digne de blâme pour avoir, d'après un intérêt privé , porté les armes contre son roi et sa patrie. Quant à l'accusation bien plus grave , et bien plus faite à cette époque pour soulever tous les préjugés contre lui , celle d'avoir employé contre la...þ
ÇáÕÝÍÉ 91 - On n'avait jamais entendu , jamais vu , jamais lu que , dans les » temps anciens, une telle multitude de gens fût morte : le mal semblait » provenir et de l'imagination et de la contagion; car, quand un sain » visitait un infirme, il était bien rare qu'il échappât : aussi dans plusieurs • villes et villages, les prêtres s'éloignaient pour ne pas administrer les » mourants ; dans beaucoup de lieux, sur vingt hommes, il n'en res1 Froissart, t.þ
ÇáÕÝÍÉ 173 - ... de Laon et le prévôt des marchands, encore que tous les historiens de la monarchie se soient efforcés de les noircir comme tels ; c'étaient, au contraire , des hommes animés du désir du bien et de l'amour du peuple , qui , voyant le désordre épouvantable où tombait l'État, les voleries universelles , l'incapacité et l'incurie des chefs, tentèrent de sauver la France en dépit des princes français.þ
ÇáÕÝÍÉ 226 - Rome et ailleurs. Assez tôt après sa création entendit le roi de France que messire Pierre de Lusignan, roi de Chypre et de Jérusalem devoit venir en Avignon et avoit passé mer. Si dit le roi de France qu'il attendroit sa venue ; car moult grand désir avoit de lui voir , pour les biens qu'il en avoit ouï recorder et la guerre qu'il avoit faite aux Sarrazins; car voirement...þ
ÇáÕÝÍÉ 67 - ... d'aller à pied ce jour plus de six lieues, tous armés, et de leurs arbalètres porter; et dirent adonc à leurs connétables (commandants) qu'ils n'étoient mie adonc ordonnés de faire nul grand exploit de bataille.þ
ÇáÕÝÍÉ 204 - France d'accord, et leur sembla cil (ce) traité trop dur; et répondirent d'une voix auxdits messagers que ils auroient plus cher à endurer et porter encore le grand meschef et misère où ils étoient, que le noble royaume de France fut ainsi amoindri ni deffraudé, et que le roi Jean demeurât encore en Angleterre; et que, quand il plairoit à Dieu, il y pourverroit de remède et metteroit ottrempance (adoucissement...þ
ÇáÕÝÍÉ 137 - L'une et l'autre imposition fut déclarée commune à tous les ordres de personnes ; les prélats et les nobles durent y être soumis comme les bourgeois , et , pour donner l'exemple de cette égalité , le roi, la reine et les princes du sang s'engagèrent à la payer aussi.þ
ÇáÕÝÍÉ 236 - ... fait, de tout celui qui, de son temps, s'était fait de lui-même, mais encore de tout le mal que s'étaient fait ses adversaires. Charles V fut surnommé par ses contemporains, plutôt le savant, sapiens, que le sage, parce qu'il avait reçu une éducation plus littéraire que les princes auxquels on le comparait.þ
ÇáÕÝÍÉ 465 - ... naître leur propre richesse ; jamais gouvernement n'avoit semblé prendre à tâche , comme celui de France , de tuer en Flandre , en Languedoc , à Paris enfin , la nation même qu'il gouvernoit. Il n'est pas aisé cependant de tuer les nations; et, en les décimant comme avoit fait Charles VI , en frappant tous ceux qui se distinguent par la supériorité de leur caractère , par leurs lumières et par leurs richesses , on ne fait que les rendre plus redoutables , plus cruelles , plus incapables...þ

ãÚáæãÇÊ ÇáãÑÇÌÚ