Revue canadienne, ÇáãÌáÏ 8

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Alphonse Leclaire
Revue canadienne, 1871
 

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ÇáÕÝÍÉ 361 - Sa Sainteté, pour le bien de la paix et l'heureux rétablissement de la religion catholique, déclare que ni elle ni ses successeurs ne troubleront, en aucune manière, les acquéreurs des biens ecclésiastiques aliénés, et qu'en conséquence la propriété de ces mêmes biens, les droits et revenus y attachés, demeureront incommutables entre leurs mains, ou celles de leurs ayants cause.þ
ÇáÕÝÍÉ 174 - Un homme s'est rencontré d'une profondeur d'esprit incroyable, hypocrite raffiné autant qu'habile politique, capable de tout entreprendre et de tout cacher, également actif et infatigable dans la paix et dans la guerre, qui ne laissait rien à la fortune de ce qu'il pouvait lui ôter par conseil et par prévoyance ; mais au reste si vigilant et si prêt à tout, qu'il n'a jamais manqué les occasions qu'elle lui a présentées ; enfin, un de ces esprits remuants et audacieux, qui semblent être...þ
ÇáÕÝÍÉ 439 - Beaupré et l'île d'Orléans ont été détruites avant la fin du siège ; les granges, les maisons des habitants, les presbytères ont été incendiés ; les bestiaux qui restaient, enlevés ; ceux qui avaient été transportés au-dessus de Québec ont presque tous été pris pour la subsistance de notre armée, de sorte que le pauvre habitant qui retourne sur sa terre avec sa femme et ses enfants, sera obligé de se cabaner à la façon des sauvages. Leur récolte, qu'ils n'ont pu faire qu'en...þ
ÇáÕÝÍÉ 325 - Ici, me dis-je, ici fleurit jadis une ville opulente ; ici fut le siège d'un empire puissant. Oui, ces lieux, maintenant si déserts, jadis une multitude vivante animait leur enceinte, une foule active circulait dans ces routes aujourd'hui solitaires : en ces murs, où règne un morne silence, retentissaient sans cesse le bruit des arts et les cris d'allégresse et de fêtes...þ
ÇáÕÝÍÉ 479 - Saint-Siége fut toujours l'honneur de notre patrie et la cause la plus incontestable de sa grandeur parmi les nations. Ce n'est qu'aux époques de ses plus grands malheurs, que la France a abandonné ce glorieux patronage.þ
ÇáÕÝÍÉ 498 - QUAND vous avez prié, ne sentez-vous pas votre cœur plus léger, et votre âme plus contente ? La prière rend l'affliction moins douloureuse, et la joie plus pure : elle mêle à l'une je ne sais quoi de fortifiant et de doux, et à l'autre un parfum céleste.þ
ÇáÕÝÍÉ 326 - Et maintenant voilà ce qui subsiste de cette ville puissante, un lugubre squelette! voilà ce qui reste d'une vaste domination, un souvenir obscur et vain ! Au concours bruyant qui se pressait sous ces portiques, a succédé une solitude de mort. Le silence des tombeaux s'est substitué au murmure des places publiques. L'opulence d'une cité de commerce s'est changée en une pauvreté hideuse.þ
ÇáÕÝÍÉ 486 - Il ya cette différence (*,) entre la nature du gouvernement, et son principe, que sa nature est ce qui le fait être tel; et son principe, ce qui le fait agir. L'une est sa structure partial* livre, et l'autre les passions humaines qui le font mouvoir.þ
ÇáÕÝÍÉ 326 - Là, pour les devoirs respectables de son culte, pour les soins touchants de sa subsistance, affluait un peuple nombreux. Là, une industrie créatrice de jouissances appelait les richesses de tous les climats, et l'on voyait s'échanger la pourpre de Tyr pour le fil précieux de la Sérique, les tissus moelleux de Cachemire...þ
ÇáÕÝÍÉ 393 - Débris du Grand Empire et de la Grande Armée, Colonne, d'où si haut parle la renommée! Je t'aime : l'étranger t'admire avec effroi. J'aime tes vieux héros, sculptés par la Victoire, Et tous ces fantômes de gloire Qui se pressent autour de toi.þ

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