Adieux: poésies

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Ledoyen-Mascagna, 1844 - 364 من الصفحات
 

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الصفحة 326 - J'aime surtout les vers, cette langue immortelle. C'est peut-être un blasphème, et je le dis tout bas. Mais je l'aime à la rage. Elle a cela pour elle Que les sots d'aucun temps n'en ont pu faire cas, Qu'elle nous vient de Dieu, — qu'elle est limpide et belle, Que le monde l'entend, et ne la parle pas.
الصفحة 164 - L'écho du vieux torrent trouble-t-il son sommeil? Et quand Novembre au cyprès solitaire Suspend la neige et nous glace d'effroi; Lorsque la pluie a pénétré la terre, Sous son linceul se dit-elle :
الصفحة 11 - Le pont mouvant s'abaisse , il entre , et la nourrice Apporte sur le seuil un vacillant flambeau. Le père avec tendresse écarte son manteau : — Soyez donc plus discrète; il m'a durant la route . Isaure , entretenu des Esprits qu'il redoute ; II criait dans mes bras ; mais maintenant il dort , Reprenez votre enfant. — Oh ! dit-elle , il est mort ! H.
الصفحة 11 - Il se plaint de la nuit qui voile son manoir; et l'enfant (ah ! pourquoi troubler ces cœurs novices !) se rappelle en tremblant ces récits fabuleux qu'aux lueurs de la lampe au vague effroi propices , le soir, près des foyers, racontent les nourrices.
الصفحة 11 - S'attachent aux longs crins des errantes cavales , Ou prêtent à la nuit des rayons imposteurs. Voilant de tous ses pas les rians artifices , Le monstre , au bord des précipices , Marche , sans les courber , sur la cime des fleurs . Et de sa robe aux sept couleurs II a déployé les caprices. A l'enfant qu'il attire il ouvre un frais chemin, Fait briller sa couronne et sourit ; dans sa main Flotte le blanc troène et les nénuphars jaunes. • Mon père , dit l'enfant , vois-tu le roi des aulnes...
الصفحة 165 - Oh ! dites-moi ! Quand sur l'herbe fleurie Glissent le soir les brises du printemps, N'est-ce pas un accent de sa voix si chérie ? N'est-ce pas dans les bois ses soupirs que j'entends...
الصفحة 226 - ... du cercueil . Un fraternel attrait liait déjà nos âmes, et d'obscurs envieux , quelques jalouses femmes , du poison de leur souffle ont touché ce flambeau ; et ce qui fut sincère , élevé , chaste et beau , s'est brodé d'impudeurs en passant par leurs trames ! D'un filial instinct la voulais-je émouvoir? A leurs yeux faux, Don Juan se laissait entrevoir; et tout Pabsurde effroi qui s'est émané d'elles, oiseau de mon naufrage, at-il brisé tes ailes?
الصفحة 176 - Comme un pommier ses fruits, laissez tomber vos vers. Ils ont, demi-formés des mains de la tendresse, La grâce et les défauts, enfants de la paresse. Allez flatter Agnès de couplets caressants, Les échos neustriens rappellent vos accents, Et chaque soir vainqueur au seuil de la coquette Sommeillez sous le myrte et rêvez-vous poète.
الصفحة 206 - J'éteindrai sous ton vol, hôte religieux, La bleuûtre fumée à mon foyer joyeux. — Mais si l'épais volet, resté clos à l'aurore, Ne sait plus s'entr'ouvrir à ta voix qui l'implore, Pense que ton ami, loin, bien loin à son tour, Pour un autre voyage est parti sans retour. Crains de déployer là tes ailes assoupies : Car d'un dur successeur les servantes impies Te pourraient disputer ta patrie en lambeaux. Alors, va de l'église habiter les arceaux; Cherche l'enclos bordé de prunelliers,...
الصفحة 164 - Les chants du rossignol liaient-ils son réveil ? Son sein gémirait-il, pressé du poids des marbres, L'écho du vieux torrent trouble-t-il son sommeil ? Et quand Novembre, au cyprès solitaire Suspend la neige et nous glace d'effroi ; Lorsque la pluie a pénétré la...

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