Marie-Antoinette et la révolution française: recherches historiques

ÇáÛáÇÝ ÇáÃãÇãí
J. Techener, 1859 - 264 ãä ÇáÕÝÍÇÊ
 

ÇáÕÝÍÇÊ ÇáãÍÏÏÉ

ØÈÚÇÊ ÃÎÑì - ÚÑÖ ÌãíÚ ÇáãÞÊØÝÇÊ

ÚÈÇÑÇÊ æãÕØáÍÇÊ ãÃáæÝÉ

ãÞÇØÚ ãÔåæÑÉ

ÇáÕÝÍÉ 328 - Je suis calme comme on l'est, quand la conscience ne reproche rien, j'ai un profond regret d'abandonner mes pauvres enfants ; vous savez que je n'existais que pour eux, et vous, ma bonne et tendre sœur ; vous qui avez par votre amitié...þ
ÇáÕÝÍÉ 332 - ... j'ai pensé à eux. Adieu, ma bonne et tendre sœur; puisse cette lettre vous arriver ! Pensez toujours à moi ; je vous embrasse de tout mon cœur, ainsi que ces pauvres et chers enfants. Mon Dieu! qu'il est déchirant de les quitter pour toujours! Adieu, adieu, je ne vais plus m'occuper que de mes devoirs spirituels. Comme je ne suis pas libre dans mes actions, on m'amènera peut-être un prêtre, mais je proteste ici que je ne lui dirai pas un mot et que je le traiterai comme un être absolument...þ
ÇáÕÝÍÉ 276 - Je prie ma femme de me pardonner tous les maux qu'elle souffre pour moi, et les chagrins que je pourrais lui avoir donnés dans le cours de notre union, comme elle peut être sûre que je ne garde rien contre elle, si elle croyait avoir quelque chose à se reprocher.þ
ÇáÕÝÍÉ 33 - ... de la destruction des préjugés religieux. Ses coryphées déclamaient quelquefois contre le despotisme et ils étaient pensionnés par les despotes ; ils faisaient tantôt des livres contre la cour et tantôt des dédicaces aux rois , des discours pour les courtisans et des madrigaux pour les courtisanes ; ils étaient fiers dans leurs écrits et rampants dans les antichambres.þ
ÇáÕÝÍÉ 331 - ... n'ayant aucune consolation spirituelle à attendre, ne sachant pas s'il existe encore ici des prêtres de cette religion ; et même le lieu où je suis les exposerait trop s'ils y entraient une fois. Je demande sincèrement pardon à Dieu de toutes les fautes que j'ai pu commettre depuis que j'existe...þ
ÇáÕÝÍÉ 347 - ... aux poignets, un fichu de mousseline unie blanc, un bonnet avec un bout de ruban noir ; les cheveux tout blancs, coupés ras autour du bonnet ; le teint pâle, un peu rouge aux pommettes, les yeux injectés de sang, les cils immobiles et roides...þ
ÇáÕÝÍÉ 331 - J'aurais voulu les écrire dès le commencement du procès : mais, outre qu'on ne me laissait pas écrire, la marche en a été si rapide, que je n'en aurais réellement pas eu le temps. Je meurs dans la religion catholique , apostolique et romaine, dans celle de mes pères, dans celle où j'ai été élevée et que j'ai toujours professée, n'ayant aucune consolation spirituelle à attendre...þ
ÇáÕÝÍÉ 109 - Dans le temps même où la jeunesse et le défaut d'expérience pouvaient engager à se mettre trop à son aise vis-à-vis d'elle, il n'y eut jamais aucun de nous, qui avions le bonheur de la voir tous les jours, qui osât en abuser, par la plus petite inconvenance ; elle faisait la reine sans s'en douter, on l'adorait sans songer à l'aimer.þ
ÇáÕÝÍÉ 31 - Il n'a point vu tout ce qu'il a fait, mais il a fait tout ce que nous voyons. Les observateurs éclairés , ceux qui sauront écrire l'histoire , prouveront à ceux qui savent réfléchir, que le premier auteur de cette grande révolution qui étonne l'Europe, et répand de tout côté l'espérance chez les peuples et l'inquiétude dans les cours, c'est, sans contredit, Voltaire.þ
ÇáÕÝÍÉ 331 - J'avais des amis; l'idée d'en' être séparée pour jamais et leurs peines sont un des plus grands regrets que j'emporte en mourant ! Qu'ils sachent du moins que, jusqu'à mon dernier moment, j'ai toujours pensé à eux. Adieu, ma bonne et tendre sœur...þ

ãÚáæãÇÊ ÇáãÑÇÌÚ