Les poètes français du XIXe siècle

الغلاف الأمامي
Camille Fontaine
W.R. Jenkins, 1889 - 395 من الصفحات
 

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الصفحة 195 - J'ai perdu jusqu'à la fierté Qui faisait croire à mon génie. Quand j'ai connu la Vérité, J'ai cru que c'était une amie ; Quand je l'ai comprise et sentie, J'en étais déjà dégoûté . Et pourtant elle est éternelle, Et ceux qui se sont passés d'elle Ici-bas ont tout ignoré. Dieu parle, il faut qu'on lui réponde Le seul bien qui me reste au monde Est d'avoir quelquefois pleuré.
الصفحة 241 - Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l'archer; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
الصفحة 49 - Je dis à cette nuit: Sois plus lente; et l'aurore Va dissiper la nuit. " Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive. Hâtons-nous, jouissons ! L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ; II coule, et nous passons...
الصفحة 48 - Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes; Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés : Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes Sur ses pieds adorés. Un soir, t'en souvient-il? nous voguions en silence; On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les deux, Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence Tes flots harmonieux.
الصفحة 3 - Combien j'ai douce souvenance Du joli lieu de ma naissance! Ma sœur, qu'ils étaient beaux, les jours De France! O mon pays, sois mes amours, Toujours! Te souvient-il que notre mère, Au foyer de notre chaumière, Nous pressait sur son cœur joyeux, Ma chère ? Et nous baisions ses blancs cheveux Tous deux. Ma sœur, te souvient-il encore Du château que baignait la Dore, Et de cette tant vieille tour Du More, Ou l'airain sonnait le retour Du jour...
الصفحة 64 - Repose-toi, mon âme, en ce dernier asile. Ainsi qu'un voyageur qui, le cœur plein d'espoir, S'assied, avant d'entrer, aux portes de la ville, Et respire un moment l'air embaumé du soir. Comme lui, de nos pieds secouons la poussière ; L'homme par ce chemin ne repasse jamais : Comme lui, respirons au bout de la carrière Ce calme avant-coureur de l'éternelle paix. Tes jours, sombres et...
الصفحة 180 - Quelque amour t'est venu, comme on en voit sur terre, Une ombre de plaisir, un semblant de bonheur. Viens, chantons devant Dieu ; chantons dans tes pensées ; Dans tes plaisirs perdus, dans tes peines passées ; Partons, dans un baiser, pour un monde inconnu.
الصفحة 129 - Il neigeait. Les blessés s'abritaient dans le ventre Des chevaux morts; au seuil des bivouacs désolés On voyait des clairons à leur poste gelés, Restés debout, en selle et muets, blancs de givre, Collant leur bouche en pierre aux trompettes de cuivre.
الصفحة 16 - Adieu, charmant pays de France Que je dois tant chérir, Berceau de mon heureuse enfance, Adieu ! te quitter c'est mourir.
الصفحة 141 - L'ombre était nuptiale, auguste et solennelle; Les anges y volaient sans doute obscurément, Car on voyait passer dans la nuit, par moment, Quelque chose de bleu qui paraissait une aile. La respiration de Booz qui dormait Se mêlait au bruit sourd des ruisseaux sur la mousse.

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