Précis historique de la Révolution française: Assemblée constituante

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Didot jeune, 1807 - 430 ãä ÇáÕÝÍÇÊ
 

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ÇáÕÝÍÉ 238 - Que tous les biens ecclésiastiques sont à la disposition de la nation, à la charge de pourvoir, d'une manière convenable, aux frais du culte, à l'entretien de ses ministres, et au soulagement des pauvres...þ
ÇáÕÝÍÉ 126 - Une voix s'élève ; elle demande que chacun prête le serment de ne jamais se séparer , et de se rassembler partout jusqu'à ce que la constitution du royaume et la régénération publique soient établies. Tous le jurent , tous le signent , hors un ; et le procès-verbal fait mention de cette cireonstance remarquable.þ
ÇáÕÝÍÉ 200 - ... contrariée, de constituer une monarchie en ayant déjà le monarque. Il en résultait que ses ennemis, en profitant de son aveu, que nulle loi n'existe sans la sanction du roi, concluaient du roi idéal qu'avait en vue l'assemblée au roi réel que l'on voulait lui opposer : d'où ils prétendaient encore que le roi pouvait arrêter les décrets journaliers de l'assemblée et par conséquent l'empêcher de faire la constitution. Ils ne voulaient pas voir que l'assemblée nationale ayant reçu...þ
ÇáÕÝÍÉ 5 - ... brouille les familles , dans l'espoir de diviser l'état : tant il est difficile à ce genre d'hommes de savoir se passer de richesses et de pouvoir! Mais les lumières , en se communiquant bientôt aux dernières classes des citoyens, les affranchiront de la plus dangereuse de toutes les servitudes, l'esclavage de la pensée. Alors , ou les prêtres seront citoyens, ou l'on ne voudra plus de prêtres. Tous ces pouvoirs abusifs, dont la barbarie des premiers temps et le despotisme des derniers...þ
ÇáÕÝÍÉ 100 - On ouvrit les deux battants au. clergé et à la noblesse , et le roi les reçut dans son cabinet : on n'en ouvrit qu'un aux députés des communes, et le roi les reçut dans sa chambre, où ils défilèrent avec rapidité, après avoir attendu long-temps, entassés dans le vaste salon d'Hereule.þ
ÇáÕÝÍÉ 318 - Oui, le secret de cette infernale procédure est enfin découvert; il est là tout entier; il est dans l'intérêt de ceux dont le témoignage et les calomnies en ont formé le tissu; il est dans les ressources qu'elle a fournies aux ennemis de la révolution; il est il est dans le cœur des juges, tel qu'il sera bientôt buriné dans l'histoire par la plus juste et la plus implacable vengeance.þ
ÇáÕÝÍÉ 90 - ... leurs droits. Mille six cent quatorze, que d'autres prononçaient seize cent quatorze, était alors le mot qui divisait les esprits : il était dans toutes les bouches, parce que véritablement il renfermait toutes les questions qui occupaient la France et qui embarrassaient la cour. Les parlementaires , comme magistrats et comme nobles, avaient un double intérèt à ce que les formes de 1614 fussent conservées.þ
ÇáÕÝÍÉ 159 - Il se rendit chez le roi durant la nuit , tandis qu'il n'était pas investi de ses conseils perfides; il l'éclaira sur la situation de la France, et sur les dangers que couraient le roi luimême et la famille royale, s'il ne changeait les mesures désastreuses qu'on lui avait inspirées. Il infant à Louis XVI que des conseillers dignes de son cœur, ami du bien.þ
ÇáÕÝÍÉ 4 - Comment de tels édifices pourraient ils subsister, quand les étais de l'opinion publique ne les soutiennent plus ? Le clergé cherche encore, dans une religion qu'on appelle de paix, des prétextes et des moyens de discorde et de guerre; il brouille les familles, dans l'espoir de diviser l'état : tant il est difficile à...þ
ÇáÕÝÍÉ 246 - ... capitale de l'empire. L'assemblée nationale, occupée à parer tous ces coups, avançait toujours à grands pas, foulant aux pieds des ruines, combattant tous les préjugés, dissipant toutes les erreurs, faisant la guerre à tous les abus, détruisant les droits usurpés, et rétablissant cette précieuse égalité qui rajeunit et régénère les nations, en les ramenant à leur pureté primitive. La nation entière la soutenait; et ses bureaux étaient couverts d'adresses de toutes les villes,...þ

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