Les Quatre saisons du Parnasse, ou, Choix de poésies légeres depuis le commencement du XIXe siècle...P. Didiot, l'ainé, 1805 |
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admire Aglaure aimable amants amour avoit ballet d'action Barthe beau beauté belle bonheur brillant carriere célebre chant charme cher Cimarosa cœur connoître courage danse Déidamie déja desirs dieu dieux disoit dondaine douleur doux Emma encens enfants ÉPIGRAMME époux Ésope esprit étoient étoit expression de génie femme fille fleurs foible Gardel génie genre gloire goût grace Gresset Grétry héros ressuscite heureux j'ai jeune jolie jour journaliste l'ame l'amitié l'amour l'art l'esprit l'homme Lan farira dondaine Lan farira dondé Lower Lycomede madame du Deffant main malheur maniere Marmontel Martinelli meilleur homme Melpomene Mérope mœurs monde musique n'étoit NOVERRE Nozari Paësiello Parnasse paroît patrie peint Périclès peuple plaire plaisir pleurs poëme poëte pot-pourri pourroit premiere qu'un rien Rivarol rose sait Salix satyre Séjan sentiment seroit seul Silvain souvent Strina-Sacchi succès sur-tout talent temple Téthys Thétys tombeau tour-à-tour traits triste vertu voilà vois voit voix yeux Zéphyrs
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ÇáÕÝÍÉ 238 - La nature ne nous en a donné aucune trace, aucun instinct; elle n'est absolument propre à aucune espèce d'animaux; c'est un présent que nous devons tout entier à l'éducation, et tout homme qui n'aurait point été élevé n'aurait à coup sûr aucune sorte de religion : je m'en rapporte aux hommes sauvages, trouvés dans les forêts de l'Europe. C'est bien la religion toute seule qui distingue l'homme de la bête ; elle fait notre trait caractéristique. Au lieu de définir l'homme un animal...þ
ÇáÕÝÍÉ 7 - Ombragés de ces bois antiques , Que respectent les feux du jour ! Vénus n'est plus dans Amathonte , Vénus habite ces jardins : L'Olympe céderait sans honte Au charme de ces lieux divins. Là , quand la paisible Diane , Promenant son char diaphane , De ses feux argente les airs , Des nymphes la troupe folâtre Danse , et foule d'un pied d'albâtre L'émeraude des tapis verts.þ
ÇáÕÝÍÉ 232 - ... et s'effacent aussi plus vite. Elles aiment une longue retraite, et, par intervalle, une joyeuse compagnie, comme les malades. Nous les soignons, nous nous attendrissons avec elles: leurs larmes, vraies ou fausses, nous arrachent le cœur; nous y prenons intérêt, nous cherchons à les distraire, à les amuser; ensuite nous les laissons longtemps seules dans leurs appartements; puis nous les recherchons, les caressons, et...þ
ÇáÕÝÍÉ 57 - Magistrats ! que toujours votre conduite austère « Imprime à ce grand peuple un noble caractère; « Ne bornez pas vos soins aux succès des combats ; « La vertu seule assure et maintient les états. þ
ÇáÕÝÍÉ 6 - si cher à nos Apelles , Plus cher encore à l'amitié ! Je ne vois plus ta roue humide Blanchir un cylindre rapide De la dépouille des guérets ; Mais garde bien le nom champêtre Que te donna ton premier maître , Utile esclave de...þ
ÇáÕÝÍÉ 214 - J'étais Achille au pied léger. Là j'élevais jusqu'à la nue Ce long fantôme ailé, qu'un fil dirige encor A travers la route inconnue Qu'Éole ouvre à son vague essor.þ
ÇáÕÝÍÉ 237 - Toute la morale est un instinct, mon cher ami; et ce n'est pas l'effet de l'éducation qui change , altère ou contrarie la nature : les sots se l'imaginent ; tout est au contraire l'effet de la nature même qui nous indique et nous pousse à donner cette éducation qui n'en est que le développement.þ
ÇáÕÝÍÉ 100 - Le manant empressé n'en fait pas à demi; II abat le buisson : partant plus de tutelle. La rose de s'en réjouir : Elle va donc s'épanouir, Charmer tous les regards, attirer autour d'elle Le folâtre essaim des zéphyrs : Rose, on va l'appeler des roses la plus belle ; 0 fortuné destin!þ
ÇáÕÝÍÉ 5 - Ilébé , plus fraîche et moins ornée , Plaît mieux que l'auguste Junon : Versailles ! ta pompe étonnée Cède aux grâces de Trianon. Oui, tes fastueuses merveilles Épuisèrent les doctes veilles Des arts soumis à tes désirs ; Louis te combla de largesses ; Tu me présentes des richesses , Et mon cœur cherche des plaisirs. Frais bocages de Morfontaines , Que vos aspects sont gracieux ! Que de vos routes incertaines Le Dédale est mystérieux ! Qu'avec plaisir, loin des orages, Tu prépares...þ
ÇáÕÝÍÉ 121 - Quand de Britannicus les vers mélodieux , Et Tacite embelli par la langue des dieux, Languissaient , désertés sur la scène avilie ; Quand d'ineptes lecteurs dédaignaient Athalie : Les cris injurieux d'un public abusé A l'oracle du goût n'en ont pas imposé. Despréaux , signalant un utile courage , Au jugement vulgaire opposa son suffrage, Et, payant au génie un tribut mérité . Prononça les décrets de la postérité.þ