Nouvelles études de littérature canadienne française, المجلد 50F.R. de Rudeval, 1907 - 377 من الصفحات |
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الصفحة 44 - A la claire fontaine m'en allant promener. J'ai trouvé l'eau si belle que je m'y suis baigné. Lui ya longtemps que je t'aime, Jamais je ne t'oublierai.
الصفحة 353 - S'étalait à sa proue, au soleil excessif. Mais il vint une nuit frapper le grand écueil Dans l'Océan trompeur où chantait la Sirène, Et le naufrage horrible inclina sa carène Aux profondeurs du Gouffre, immuable cercueil. Ce fut un Vaisseau d'Or, dont les flancs diaphanes Révélaient des trésors que les marins profanes, Dégoût, Haine et Névrose, entre eux ont disputés. Que reste-t-il de lui dans la tempête brève? Qu'est devenu mon cœur, navire déserté? Hélas ! Il a sombré dans...
الصفحة 319 - Je suis irrégulier comme pas un, sincère et contradictoire, sans ambition et sans orgueil. Je suis resté neuf ans les pieds à la même hauteur que la tête : ça m'a enseigné l'humilité. J'ai rimé pour tuer le temps, qui me tuait par revanche...
الصفحة 367 - Et les lys cristallins, pourprés de crépuscule, Rayonnent tristement au soleil qui recule, Emportant la douleur des bêtes et des choses. Et mon amour meurtri, comme une chair qui saigne, Repose sa blessure et calme ses névroses. Et voici que les lys, la tulipe et les rosés Pleurent les souvenirs où mon âme se baigne.
الصفحة 351 - Comme des larmes d'or qui de mon cœur s'égouttent, Feuilles de mes bonheurs, vous tombez toutes, toutes. Vous tombez au jardin de rêve où je m'en vais, Où je vais, les cheveux au vent des jours mauvais. Vous tombez de l'intime arbre blanc, abattues, Ça et là, n'importe où, dans l'allée aux statues.
الصفحة 32 - Un Canadien errant, Banni de ses foyers, Parcourait en pleurant Des pays étrangers. Un jour, triste et pensif, Assis au bord des flots, Au courant fugitif II adressa ces mots : « Si tu vois mon pays, Mon pays malheureux, ; Va dire à mes amis Que je me souviens d'eux.
الصفحة 277 - O vieil arbre tremblant dans ton écorce grise! Sens-tu couler encore une sève qui grise? Les oiseaux chantent-ils sur tes rameaux gercés? Moi, je suis un vieil arbre oublié dans la plaine, Et, pour tromper l'ennui dont ma pauvre âme est pleine, J'aime à me souvenir des nids que j'ai bercés.
الصفحة 30 - Un loup hurlant vint près de ma cabane Voir si mon feu n'avait plus de boucane; Je lui ai dit: Retire-toi d'ici; Car, par ma foi, je perc'rai ton habit! Un noir corbeau, volant à l'aventure, Vient se percher tout près de ma toiture: Je lui ai dit : Mangeur de chair humaine, Va-t'en chercher autre viande que mienne.
الصفحة 319 - Leconte de Lisle, et de la plupart de vos grands maîtres. Je n'ai pu les goûter qu'à peine, manquant tout à fait de préparation. C'est par des bouquins que me passaient mes amis, que je me suis mis au courant, et que le mal de rimer m'a pris. Je dis le mal de rimer, mais pour moi ce n'était pas un mal, c'était plutôt un bien qui m'a, je le crois sincèrement, arraché au désespoir et à la mort. » Nous serions tentés de dire: heureuse maladie, qui a forcé Lozeau à trouver en lui-même...
الصفحة 319 - J'ai rimé pour tuer le temps, qui me tuait en revanche. Je suis particulièrement abondant en faiblesses. C'est que je n'ai pas fait mon cours classique, que je ne sais pas le latin, dont la connaissance est indispensable pour bien écrire le français. J'achevais un cours commercial, quand la maladie m'a jeté sur le dos. Je ne connaissais absolument rien de la littérature française, et c'est couché et très malade que j'ai appris l'existence de Chénier, Hugo, Lamartine, Musset, Gauthier, Leconte...