Santerre: général de la république française, sa vie politique et privée, écrite d'après les documents originaux laissés par lui et les notes d'Augustin Santerre, son fils aîné

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Imprimerie Jules Carro, 1869 - 399 ãä ÇáÕÝÍÇÊ
 

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ÇáÕÝÍÉ 170 - Je meurs innocent de tous les crimes qu'on m'impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort, et je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France.þ
ÇáÕÝÍÉ 352 - Tuileries est forcé ou insulté, que s'il est fait la moindre violence, le moindre outrage à Leurs Majestés le Roi, la Reine et la famille royale, s'il n'est pas pourvu immédiatement à leur sûreté, à leur conservation et à leur liberté, elles en tireront une vengeance exemplaire et à jamais mémorable, en livrant la ville de Paris à une exécution militaire et à une subversion totale, et les révoltés coupables d'attentats aux supplices qu'ils auront mérités.þ
ÇáÕÝÍÉ 362 - Mais j'ai été appelé deux fois au conseil de celui qui fut mon maître, dans le temps que cette fonction était ambitionnée par tout le monde; je lui dois le même service, lorsque c'est une fonction que bien des gens trouvent dangereuse.þ
ÇáÕÝÍÉ 285 - Vous avez espéré que mon retour mettrait un terme à tant de maux ; vous l'avez célébré avec une union qui m'impose des obligations que je remplis: vous remplirez les vôtres, et vous seconderez votre général avec l'énergie, la fermeté et la confiance que j'ai toujours vues en vous. » La liberté , la victoire et la paix replaceront la République française au rang qu'elle; occupait en Europe, et que l'ineptie ou la trahison a pu .seule lui faire perdre. Vive la République!þ
ÇáÕÝÍÉ 166 - C'était le ministre de la justice (Garat le jeune), accompagné de quelques membres de la commune , qui venaient de lui lire le fatal décret qui fixait irrévocablement sa mort au lendemain. Il était au milieu d'eux, calme, tranquille, gracieux même , et pas un seul de ceux qui l'entouraient n'avait l'air aussi assuré que lui.þ
ÇáÕÝÍÉ 129 - Ions, de former de nombreuses patrouilles, et aux » commandants du Temple et autres, voisins de la » demeure du roi et de l'hôtel de la Force, à qui » j'ai recommandé cette prison qui n'était pas encore » attaquée. Je vais redoubler d'efforts auprès de la » garde nationale, et je vous jure que si elle reste » dans l'inertie, mon corps servira de bouclier au » premier citoyen que l'on voudra insulter.þ
ÇáÕÝÍÉ 80 - Ce que l'on appelle la révolution n'est que l'anéantissement d'une foule d'abus accumulés depuis des siècles par l'erreur du peuple ou le pouvoir des ministres , qui n'a jamais été le pouvoir des rois. Ces abus n'étaient pas moins funestes à la nation qu'au monarque ; ces abus , l'autorité , sous des règnes heureux , n'avait cessé de les attaquer sans pouvoir les détruire ; ils n'existent plus.þ
ÇáÕÝÍÉ 100 - J'accepte donc la Constitution ; je prends l'engagement de la maintenir au dedans, de la défendre contre les attaques du dehors, et de la faire exécuter par tous les moyens qu'elle met en mon pouvoir. Je déclare qu'instruit de l'adhésion que la grande majorité du Peuple donne à la Constitution, je renonce au concours que j'avais réclamé dans ce travail, et que n'étant responsable qu'à la Nation, nul autre, lorsque j'y renonce, n'aurait le droit de s'en plaindre.þ
ÇáÕÝÍÉ 351 - La ville de Paris et tous ses habitants sans distinction seront tenus de se soumettre sur-le-champ et sans délai au roi, de mettre ce prince en pleine et entière liberté et de lui assurer, ainsi qu'à toutes les personnes royales, l'inviolabilité et le respect auxquels le droit de la nature et des gens oblige les sujets envers les souverains; Leurs...þ
ÇáÕÝÍÉ 174 - UN voyage d'un instant a été la cause que je n'ais » pas eu l'honneur de repondre à l'invitation que vous » me faite dans votre Journal au sujet de Louis Capet. » Voici suivant ma promesse l'exacte véritée de ce qui þ

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