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Père Gaubil fut choisi pour lui succéder. Il fut de plus interprète pour le latin et le tartare, charge que les relations établies entre la Russie et la Chine ont rendue trèsimportante. Traduire du latin en mandchou, dų mandchou ou du chinois en latin; faire concorder les idiomes les plus disparates que l'esprit humain ait créés; écrire, parler, composer, rédiger, au milieu des hommes les plus amis de l'exactitude et les plus attachés aux minuties de leur langue et de leur écriture; s'acquitter de tous ces devoirs, à toute heure, sans préparation, devant les ministres, devant l'Empereur lui - même ; demeurer exposé aux malentendus qui ne peuvent manquer d'avoir lieu entre les Russes et les Chinois, surmonter toutes ces difficultés pendant plus de trente années, et mériter de toutes parts l'estime et l'admiration les mieux fondées, voilà l'un des titres du Père Gaubil à la gloire. Cet illustre Missionnaire nous en présente bien d'autres encore. On a peine à concevoir où il pouvait trouver le temps que doit lui avoir demandé la composition de ses ouvrages, presque tous complets et profonds, et roulant sur les matières les plus épineuses'. »

Leurs travaux étaient immenses, les Académies d'Europe s'en emparaient; on arrêtait leurs idées et leurs découvertes au passage, on se les appropriait, et l'on n'honorait même pas d'un souvenir de reconnaissance le Missionnaire obscur qui consacrait sa vie à glorifier la charité et la science. Ils savaient que tel était le prix réservé à leurs labeurs; ils les continuaient néanmoins, et Gaubil écrivait encore au Père Souciet : « Dans les circonstances, c'est beaucoup que MM. de l'Observa

Le Père Gaubil a publié un Traité historique et critique de l'astronomie chinoise, la traduction de Chou-King, l'ouvrage qui, selon Abel Rémusat, fait le plus d'honneur au Père. L'Histoire de Gentchiscan et de toute la dynastie des Mongoux est encore, d'après Rémusat, un ouvrage qui eût suffi à la réputation d'un autre écrivain.

toire vous aient aidé dans la fabrique et l'épreuve des réticules, micromètres, lunettes, etc., qu'ils aient examiné les observations, qu'ils pensent à en profiter. Je ne m'embarrasse nullement qu'ils me nomment ou non, mais je souhaite qu'on sache que cela vient des Jésuites français que le Roi entretient à la Chine. Cela est du reste pour le bien commun, et je ne fais nul cas du petit honneur qui pourrait m'en revenir. De tous les Missionnaires, je suis celui qui mérite le moins d'être

honoré. »

Ces sentiments sont ceux de tous les Pères; Dieu et l'humanité passent bien avant la science, mais déjà ils comprennent que leur œuvre est condamnée à la stérilité. Pensant que les controverses sur les cérémonies chinoises avaient frappé le Christianisme au cœur, ils cherchèrent seulement à éloigner sa chute. Dans cette intention, ils se rendirent plus indispensables que jamais. La mort de Yong-Tching et l'avénement de KhiangLoung au trône n'affaiblirent point la puissance qu'ils s'étaient créée. On les repoussait comme prêtres catholiques, ils se faisaient accepter comme astronomes, mathématiciens, annalistes, géographes, médecins, peintres et horlogers. En 1737, dans la seconde année du règne de Khiang-Loung, les Jésuites ont sauvé un grand nombre d'enfants exposés. Le tribunal des crimes est saisi de cette accusation; il punit ces coupables de bienfaisance. Les Pères Kogler et Parrenin interviennent, leurs sollicitations restent sans effet; celles du frère Castiglione, peintre, dont l'Empereur aime le talent, furent plus heureuses. Mais, le 27 septembre 1741, Parrenin mourut, et treize jours après, le Père Chalier écrivant au Père Verchère, Provincial de Lyon, déplorait en ces termes le nouveau malheur des Chrétientés chinoises:

:

« Cette mission vient de faire une perte qui nous est et nous sera long-temps infiniment sensible. La mort nous a enlevé le Père Parrenin dans la soixante-dix-septième année de son âge et dans la cinquante-septième depuis son entrée dans la Compagnie. Il semble que, par une providence particulière, Dieu l'avait formé pour être dans des temps très-difficiles le soutien et l'âme de cette mission il avait réuni dans sa personne les qualités de corps et d'esprit, dont l'assemblage a fait un des plus zélés et des plus infatigables ouvriers que notre Compagnie ait jamais donnés à la Chine : une constitution robuste, un corps grand et bien fait, un port majestueux, un air vénérable et prévenant, une facilité étonnante à s'énoncer dans les différentes langues qu'il avait apprises, une mémoire heureuse, un esprit vif, juste, pénétrant, une multiplicité de connaissances que les voyages qu'il a faits et les occupations qu'il a eues semblent ne pouvoir permettre de trouver réunies dans un même sujet. »

Cependant, Benoît XIV avait senti la nécessité de mettre un terme aux querelles sur les cérémonies chinoises et les rites malabares. Le 11 juillet 1742 et le 12 septembre 1744, le Pape, par ses bulles Ex quo singulari et Omnium sollicitudinum, résolvait tous les doutes, tranchait toutes les difficultés et sacrifiait l'incertain au certain, les espérances de l'avenir aux réalités du présent. Les Jésuites du Maduré n'avaient pas attendu la bulle de Benoît XIV pour obéir au Saint-Siége, et, le 22 décembre 1745, les Pères Legac, de Montalembert, Turpin et Vicary remirent à Dumey, gouverneur de Pondichéry, une adhésion ainsi conçue : « Nous soussignés déclarons que nous recevons très-volontiers le décret de Notre Saint Père Clément XII, que nous le

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