Pensées philosophiques de M. de Voltaire, ou tableau encyclopédique des connaissances humaines: contenant l'esprit, principes, maximes, caractéres, portraits, &c, ÇáãÌáÏ 2

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ÇáÕÝÍÉ 275 - C'est peutêtre le seul de tous les hommes, et jusqu'ici le seul de tous les rois, qui ait vécu sans faiblesse : il a porté toutes les vertus des héros à un excès où elles sont aussi dangereuses que les vices opposés.þ
ÇáÕÝÍÉ 181 - Relies d'un demi-dieu , dont à peine je puis Egaler le grand nom , tout vainqueur que j'en fuis.þ
ÇáÕÝÍÉ 276 - ... sans laquelle on n'a jamais vu de conquérant. Avant la bataille et après la victoire il n'avait que de la modestie ; après la défaite , que de la fermeté : dur pour les autres comme pour lui-même, comptant pour rien la peine et la vie de ses sujets aussi bien que la sienne ; homme unique plutôt que grand homme , admirable plutôt qu'à imiter. Sa vie doit apprendre aux rois combien un gouvernement pacifique et heureux est au-dessus de tant de gloire.þ
ÇáÕÝÍÉ 190 - Le public de tous les temps et de toutes les nations, toujours juste à la longue , ne juge les grands hommes que par leurs bons ouvrages, et non par ce qu'ils ont fait de médiocre ou de mauvais. Les belles...þ
ÇáÕÝÍÉ 150 - Il n'ya dans la nature humaine qu'une douzaine tout au plus de caractères vraiment comiques et marqués de grands traits.þ
ÇáÕÝÍÉ 32 - Le mot esprit, quand il signifie une qualité de l'âme, est un de ces termes vagues auxquels tous ceux qui les prononcent attachent presque toujours des sens différents : il exprime autre chose que jugement, génie, goût, talent, pénétration, étendue, grâce, finesse, et il doit tenir de tous ces mérites ; on pourrait le définir: raison ingénieuse.þ
ÇáÕÝÍÉ 33 - Ce qu'on appelle esprit est tantôt une comparaison nouvelle, tantôt une allusion fine : ici l'abus d'un mot qu'on présente dans un sens, et qu'on laisse entendre dans un autre ; là un rapport délicat entre deux idées peu communes...þ
ÇáÕÝÍÉ 117 - Voltaire, ce que nous avons de meilleur, qui louent ce que nous avons de plus mauvais, et qui font de la noble profession des lettres un métier aussi lâche et aussi méprisable qu'eux.þ
ÇáÕÝÍÉ 224 - IX paraissait un prince destiné à réformer l'Europe, si elle avait pu l'être, à rendre la France triomphante et policée, et à être en tout le modèle des hommes. Sa piété, qui était celle d'un anachorète, ne lui ôta aucune vertu de roi...þ
ÇáÕÝÍÉ 177 - Quoique j'aie osé y trouver des défauts, j'oserais dire ici à Corneille : « Je souscris à l'avis de ceux qui mettent cette pièce au-dessus de tous vos autres ouvrages; je suis frappé de la noblesse, des sentiments vrais, de la force, de l'éloquence, des grands traits de cette tragédie.þ

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