Vie de Napoléon Buonaparte, ÇáãÌáÏ 1

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Charles Gosselin, 1827
 

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ÇáÕÝÍÉ 74 - La liberté, quel que fût son langage, nous plaisait par son courage ; l'égalité, par sa commodité. On trouve du plaisir à descendre tant qu'on croit pouvoir remonter dès qu'on le veut ; et, sans prévoyance, nous goûtions tout à la fois les avantages du patriciat et les douceurs d'une philosophie plébéienne.þ
ÇáÕÝÍÉ 202 - Votre manda» taire ! Qui vous donne des lois impérieuses? Votre » mandataire! Lui qui doit les recevoir de nous, Mes» sieurs, qui sommes revêtus d'un sacerdoce politique » et inviolable ; de nous enfin de qui seuls vingt-cinq » millions d'hommes attendent un bonheur certain, » parce qu'il doit être consenti, donné et reçu par » tous ! Mais la liberté de vos délibérations est en» chaînée ! une force militaire environne les États 1 » Où sont les ennemis de la nation?þ
ÇáÕÝÍÉ 202 - Messieurs, j'avoue que ce que vous venez d'entendre pourrait être le salut de la patrie, si les présents du despotisme n'étaient pas toujours dangereux. Quelle est cette insultante dictature ? L'appareil des armes, la violation du temple national, pour vous commander d'être heureux ! Qui vous fait ce commandement ? votre mandataire. Qui vous donne des lois impérieuses ? votre mandataire...þ
ÇáÕÝÍÉ 202 - J'avoue que ce que vous venez d'entendre pourrait être le salut de la patrie si les présents du despotisme n'étaient pas toujours dangereux. Quelle est cette insultante dictature? l'appareil des armes, la violation du temple national, pour vous commander d'être heureux? Qui vous fait ce commandement? Votre mandataire. Qui vous donne des lois impérieuses? Votre mandataire, lui qui doit les recevoir de...þ
ÇáÕÝÍÉ 74 - ... nous nous sentions disposés à suivre avec enthousiasme les doctrines philosophiques que professaient des littérateurs spirituels et hardis. Voltaire entraînait nos esprits ; Rousseau touchait nos cœurs ; nous sentions un secret plaisir à les voir attaquer un vieil échafaudage qui nous semblait gothique et ridicule. Ainsi, quoique ce fussent nos rangs, nos...þ
ÇáÕÝÍÉ 203 - Allez dire à ceux qui vous envoient que nous sommes ici par la volonté du peuple, et que nous n'en sortirons que par la puissance des baïonnettes.þ
ÇáÕÝÍÉ 202 - Où sont les ennemis de la nation ? Catilina est-il à nos portes ? Je demande qu'en vous couvrant de votre dignité, de votre puissance législative, vous vous renfermiez dans la religion de votre serment ; il ne nous permet de nous séparer qu'après avoir fait la constitution.þ
ÇáÕÝÍÉ 74 - Rousseau touchait nos cœurs; nous sentions un secret plaisir à les voir attaquer un vieil échafaudage, qui nous semblait gothique et ridicule. Ainsi, quoique ce fussent nos rangs, nos privilèges, les débris de notre ancienne puissance qu'on minait sous nos pas, cette petite guerre nous plaisait : nous n'en éprouvions pas les atteintes, nous n'en avions que le spectacle. Ce n'étaient que...þ
ÇáÕÝÍÉ 73 - ... sans prévoir nos destinées. Entravés dans cette marche légère par l'ancienne morgue de la vieille cour, par les ennuyeuses étiquettes du vieux régime, par la sévérité de l'ancien clergé, par l'éloignement de nos pères pour nos modes nouvelles, pour nos costumes favorables à l'égalité, nous nous sentions disposés à suivre avec enthousiasme les doctrines philosophiques que professaient des littérateurs spirituels et hardis. Voltaire entraînait nos esprits; Rousseau touchait...þ
ÇáÕÝÍÉ x - Napoléon; ou, recueil des médailles et des monnaies, qui ont été frappées depuis la première campagne de l'armée d'Italie jusqu'à son abdication en 1815. [Publiée par James Millingen.] 4".þ

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