Annales de philosophie chrétienne

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Roger et Chernoviz, 1905
 

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ÇáÕÝÍÉ 564 - Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C'est là le premier et le plus grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : tu aimeras ton prochain comme toi-même.þ
ÇáÕÝÍÉ 490 - Molière, des talents duquel je suis plus l'admirateur que personne, ne soit une école de vices et de mauvaises mœurs, plus dangereuse que les livres mêmes où l'on fait profession de les enseigners.þ
ÇáÕÝÍÉ 491 - Qu'est-ce donc que le misanthrope de Molière? Un homme de bien qui déteste les mœurs de son siècle et la méchanceté de ses contemporains ; qui, précisément parce qu'il aime ses semblables, hait en eux les maux qu'ils se font réciproquement et les vices dont ces maux sont l'ouvrage.þ
ÇáÕÝÍÉ 491 - ... qui trouvent toujours que tout va bien, parce qu'ils ont intérêt que rien n'aille mieux; qui sont toujours contents de tout le monde, parce qu'ils ne se soucient de personne; qui, autour d'une bonne table, soutiennent qu'il n'est pas vrai que le peuple ait faim; qui, le gousset bien garni, trouvent fort mauvais qu'on déclame en faveur des pauvres...þ
ÇáÕÝÍÉ 248 - Mais, précisément, on ne le nie qu'en commençant par faire une confusion perpétuelle de la « morale » avec l'« histoire des mœurs. » On invoque la différence des temps, celle des races, la diversité des coutumes. On refait le chapitre de Montaigne ; on commente, à la lumière de l'anthropologie, le mot de Pascal : « Vérité en deçà des Pyrénées : erreur au delà ; » on apporte à la discussion les usages des Indiens de l'Amazone ou des nègres de l'Afrique australe ! Et que croit-on...þ
ÇáÕÝÍÉ 297 - ... la première loi de l'histoire est de ne pas oser mentir; la seconde de ne pas craindre de dire vrai; en outre, que l'historien ne prête au soupçon ni de flatterie ni d'animosité.þ
ÇáÕÝÍÉ 497 - Puisqu'elle ne vous offense pas, j'observerai que, plein d'amour-propre, vous êtes puni par où vous avez péché. Vous croyiez avoir tellement étonné les humains, qu'ils allaient vous élever des autels. Vous deviez assez les connaître pour savoir que ce qu'ils approuvent aujourd'hui, ils le blâment demain. Si dans vos ouvrages vous aviez eu d'autres vues, vous jouiriez d'une consolation qui vous manquera et que vous n'aurez jamais.þ
ÇáÕÝÍÉ 117 - La voix de la science n'est ni une voix de violents, ni une voix de doctrinaires absolus. Quels qu'aient été les crimes de la théocratie, nous ne saurions méconnaître les bienfaits que la culture chrétienne a répandus autrefois sur le monde. Elle a représenté une phase de la civilisation, un stade, aujourd'hui dépassé, au cours de l'évolution progressive de l'humanité. Il serait...þ
ÇáÕÝÍÉ 490 - ... profession de les enseigner? Son plus grand soin est de tourner la bonté et la simplicité en ridicule, et de mettre la ruse et le mensonge du parti pour lequel on prend intérêt; ses honnêtes gens ne sont que des gens qui parlent, ses vicieux sont des gens qui agissent et que les plus brillants succès favorisent le plus souvent ; enfin l'honneur des applaudissements, rarement pour le plus estimable, est presque toujours pour le plus adroit.þ
ÇáÕÝÍÉ 439 - ... en raison directe des masses et en raison inverse du carré des distances est la double condition suivant laquelle s'ordonne de luimême le monde des mouvements astronomiques.þ

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