De la religion naturelle et de la religion chrétienne

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Mme Ve Poussielgue-Rusand, 1859 - 456 ãä ÇáÕÝÍÇÊ
 

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ÇáÕÝÍÉ 436 - Du sein du plus furieux fanatisme, la plus haute sagesse se fit entendre , et la simplicité des plus héroïques vertus honora le plus vil de tous les peuples. La mort de Socrate philosophant tranquillement avec ses amis est la plus douce qu'on puisse désirer; celle de Jésus expirant dans les tourments, injurié, raillé , maudit de tout un peuple, est la plus horrible qu'on puisse craindre.þ
ÇáÕÝÍÉ 436 - Quelle douceur ! quelle pureté dans ses mœurs ! quelle grâce touchante dans ses instructions! quelle élévation dans ses maximes! quelle profonde sagesse dans ses discours! quelle présence d'esprit , quelle finesse et quelle justesse dans ses réponses! quel empire sur ses passions] Où est l'homme, où est le sage qui sait agir, souffrir et mourir sans faiblesse et sans ostentation...þ
ÇáÕÝÍÉ 436 - Léonidas était mort pour son pays avant que Socrate eût fait un devoir d'aimer la patrie; Sparte était sobre avant que Socrate eût loué la sobriété; avant qu'il eût défini la vertu, la Grèce abondait en hommes vertueux.þ
ÇáÕÝÍÉ 436 - Jésus avait-il pris chez les siens cette morale élevée et pure dont lui seul a donné les leçons et l'exemple ? Du sein du plus furieux fanatisme la plus haute sagesse se fit entendre, et la simplicité des plus héroïques vertus honora le plus vil de tous les peuples.þ
ÇáÕÝÍÉ 436 - La mort de Socrate philosophant tranquillement avec ses amis est la plus douce qu'on puisse désirer ; celle de Jésus expirant dans les tourmens , injurié , raillé, maudit de tout un peuple, est la plus horrible qu'on puisse craindre. Socrate, prenant la coupe empoisonnée, bénit celui qui la lui présente et qui pleure ; Jésus , au milieu d'un supplice affreux , prie pour ses bourreaux acharnés.þ
ÇáÕÝÍÉ 436 - Quels préjugés, quel aveuglement ne faut-il point avoir pour oser comparer le fils de Sophronisque au fils de Marie? Quelle distance de l'un à l'autre! Socrate, mourant sans douleur, sans ignominie, soutint aisément jusqu'au bout son personnage; et, si cette facile mort n'eût honoré sa vie, on douterait si Socrate, avec tout son esprit, fut autre chose qu'un sophiste.þ
ÇáÕÝÍÉ 435 - Se peut-il qu'un livre à la fois si sublime et si simple soit l'ouvrage des hommes? Se peut-il que celui dont il fait l'histoire ne soit qu'un homme lui-même? Est-ce là le ton d'un enthousiaste ou d'un ambitieux sectaire?þ
ÇáÕÝÍÉ 324 - Je le suis. Et vous verrez le Fils de l'homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel.þ
ÇáÕÝÍÉ 437 - ... pas, n'a besoin que d'être médité pour porter dans l'âme l'amour de son auteur, et la volonté d'accomplir ses préceptes. Jamais la vertu n'a parlé un si doux langage; jamais la plus profonde sagesse ne s'est exprimée avec tant d'énergie et de simplicité. On n'en quitte point la lecture sans se sentir meilleur qu'auparavant.þ
ÇáÕÝÍÉ 103 - Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché du Verbe de vie...þ

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