Œuvres complètes de Voltaire avec des remarques et des notes historiques, scientifiques et littéraires ...: Correspondance générale. 1826-28Baudouin frères, 1828 |
ÚÈÇÑÇÊ æãÕØáÍÇÊ ãÃáæÝÉ
acteurs Adieu affaire assez Athamare aurait avez avocats beau Beaumelle Beaumont Bélisaire bontés Boursier Calas calomnie Chabanon cher ami cher ange cher confrère cher frère chose citoyens cœur comédie comédiens COMTE D'ARGENTAL conseil consolation crois daigné DAMILAVILLE déja demande en grace dire divins anges duc de Choiseul duc de Praslin Durancy eaux de Rolle Écr écrit édition embrasse envoyé êtes Ferney fesait flatte Fréron Genève Genevois gens Harpe Hénin homme imprimé J'ai l'honneur d'être J'attends j'aurai j'avais j'en jamais Jean-Jacques jouer juge l'abbé l'affaire des Sirven Lekain lettre livre long-temps Lyon m'avez m'en madame Denis madame Geoffrin mademoiselle mademoiselle Clairon malheureux mandé Mémoire mérite Meyrin monsieur mont Jura Morival n'ai ouvrage paquet paraît parler passer pense petit petite philosophie pièce plaisir prince raison respect ridicule rien Rousseau sais savez Scythes sentimens sera seul sieur Sirven Suisse supplie tendrement théâtre Thibouville tragédie triste Tronchin trouve Voilà vois voudrais
ãÞÇØÚ ãÔåæÑÉ
ÇáÕÝÍÉ 131 - J'entends par peuple la populace, qui n'a que ses bras pour vivre. Je doute que cet ordre de citoyens ait jamais le temps ni la capacité de s'instruire; ils mourraient de faim avant de devenir philosophes. Il me paraît essentiel qu'il y ait des gueux ignorants. Si vous faisiez valoir comme moi une terre, et si vous aviez des charrues, vous seriez bien de mon avis.þ
ÇáÕÝÍÉ 553 - C'est une chose unique dans l'histoire de ce monde, et je vous réponds que cela ira loin. Je me vante à vous d'être un peu dans ses bonnes grâces; je suis son chevalier envers et contre tous. Je sais bien qu'on lui reproche quelques bagatelles au sujet de son mari, mais ce sont des affaires de famille dont je ne me mêle pas...þ
ÇáÕÝÍÉ 298 - M. Tronchin me répondit que, puisqu'il ne pouvait pas me guérir de la manie de faire encore des pièces de théâtre à mon âge, il désespérait de guérir Jean-Jacques. Nous restâmes l'un et l'autre fort malades, chacun de notre côté.þ
ÇáÕÝÍÉ 335 - N'a point énervé sa vigueur. Il ne regrette point la perte De ces arts dont la découverte A l'homme a coûté tant de soins, Et qui, devenus nécessaires, N'ont fait qu'augmenter nos misères En multipliant nos besoins...þ
ÇáÕÝÍÉ 204 - Vous pourriez y établir une chaire qui serait la chaire de la vérité. Votre bibliothèque se transporterait par eau et il n'y aurait pas quatre lieues de chemin par terre. Enfin vous quitteriez l'esclavage pour la liberté. Je ne conçois pas comment un cœur sensible et un esprit juste peut habiter le pays des singes devenus tigres. Si le parti qu'on vous...þ
ÇáÕÝÍÉ 131 - Je crois que nous ne nous entendons pas sur l'article du peuple que vous croyez digne d'être instruit. J'entends par peuple la populace qui n'a que ses bras pour vivre.þ
ÇáÕÝÍÉ 212 - Rousseau n'est qu'un calomniateur. Cette déclaration, jointe à celle de M. Hume, est le juste châtiment d'un polisson qui est devenu un scélérat par un excès d'orgueil. Il est plus coupable que personne envers la philosophie ; d'autres l'ont persécutée , mais il l'a profanée. Nos complimens , je vous prie , à M.þ
ÇáÕÝÍÉ 211 - J'ai relu tous les détails que vous m'avez écrits. Vous jugez de l'impression qu'ils ont faite sur moi. Que ne puis je être avec vous, et vous ouvrir mon cœur! Si le Platon moderne voulait, il jouerait un bien plus grand rôle que l'ancien Platon. Je suis persuadé encore une fois qu'on pourrait changer la face des choses. Ce serait d'ailleurs un amusement pour vous et pour lui de faire une nouvelle édition de ce grand recueil des sciences et des arts, de réduire à quatre lignes les ridicules...þ
ÇáÕÝÍÉ 310 - C'est le comble de l'impertinence d'affecter de grands mots quand il s'agit de petites choses. La Lettre de Rousseau à M. Hume est aussi ridicule que le serait M. Chicaneau , s'il voulait s'exprimer comme Cinna et comme Auguste.þ
ÇáÕÝÍÉ 297 - Intimement persuadé qu'on doit lui élever une statue, comme il le dit dans la lettre polie et décente de Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Genève, à Christophe de Beaumont, archevêque de Paris, il pense que la moitié de l'univers est occupée à dresser cette statue sur son piédestal et l'autre moitié à la renverser.þ